Si Paris n'existait pas ?
6 Septembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
La question du Figaro, répond à elle même. "Et si Paris n'existait pas, comment s'en sortiraient les Français ? " Réponse : pas plus mal, une fois que ce chancre et parasite aura disparu.
Que produit Paris ? Rien.
Quand il y a beaucoup de particules, à un endroit, elles ont tendances à s'échauffer. ça s'appelle, en économie, gérer sa merde. Et comme il y a beaucoup de derrières, ça fait une montage de merde à gérer, opération qui coûte 300 euros ici et 3 sous ailleurs.
La production industrielle de Paris est en chute libre, et la région massivement importatrice de l'étranger, et, notons le aussi, du reste de la France.
La capitale ne produit que des chefaillons arrogants, en surnombre. Prenons le problème à l'inverse : déportons, notamment, toutes les écoles d'ingénieurs ailleurs, n'importe où en France. Cela sera totalement indifférent à la qualité de l'enseignement.
On peut même signaler Cluny, perdue en pleine cambrousse. Et qui reste fameuse.
De même pour beaucoup d'administrations centrales. On peut les délocaliser n'importe où en France, sans aucun préjudice. Si on fout le ministère de l'agriculture à Aubusson, France profonde, je présume que la qualité, ou la non qualité de son travail sera la même.
Il n'y a guère d'activité parisienne, à part les quartiers de passes, qui soient strictement liés à cet endroit. La banlieue a encore quelques industries. Mais le reste, c'est de l'entassement.
Alors non, Paris est un coût, effarant, et de plus en plus effarant avec la raréfaction de l'énergie, et pas du tout un créateur de quoi que ce soit. C'est un ventre, et un ventre, qui ne nourrit pas l'organisme, mais se nourrit de lui.
Pour répondre à un lecteur, je crois que ce qui va se passer est une accélération brutale de la crise. Commencée doucement en 2005 par la baisse d'abord de la consommation de gaz, puis l'année suivante de pétrole, elle se continue en 2010 par celle de l'électricité.
La baisse, de 2 %, pourrait devenir cataclysmique et suivre la hausse d'un autre élément -inverse celui-là-, celle de la mortalité. Ce ne sont pas les sociétés multi-culturelles qui sont dictatoriales. Ce sont les sociétés inégalitaires.
Quand l'inégalité est la règle, la férocité est la conduite. de pôle d'attraction l'Europe a la limite de la famine peut très bien et vite, devenir pôle de répulsion. Le phénomène a été vu avec l'Espagne d'après l'invasion napoléonienne.
Jusqu'au tournant de 1811, elle a fait appel à beaucoup de main d'oeuvre étrangère. Après, elle a totalement disparu en un claquement de doigt.
La baisse, d'après moi, lente au début, s'accélérera brutalement en un rien de temps. Paris ? Too big to live. Les arbres ne vont pas jusqu'au ciel. Ils grandissent et meurent.
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