Son of a bitch
6 Septembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Visiblement, c'est de plus en plus compliqué la fonction de président US. Aux Philippines, avant hier, colonie, hier quasi colonie, en tout cas, où rien ne se faisait sans l'assentiment des USA, et où ils avaient leur base géante de Subic Bay, Le liseur de prompteur de la maison blanche vient de se faire traiter de "son of a bitch".
Pour les non-anglophone, c'est fils de pute. Si l'épithète était courante chez l'homme de la rue concernant le président US, elle l'est moins quand c'est un autre président qui le sort.
Cela en dit long sur la décadence américaine. Les Philippines ont abrités d'ailleurs, la seule guérilla américaine (en fait américano-philippine), ce qui en dit encore plus long sur la décadence, et Macario (Mac Arthur) y était l'égal d'un demi-dieu, lui même ne posant qu'une limite à cette adoration : "Pourquoi demi ?"
Faut il rappeler qu'en ce temps là, Chuck Norris était au biberon.
A cette vitesse de décadence, il sera bientôt compliqué à POTUS (president of the US), de sortir du district de Columbia, que la fonction sera devenue quasi honorifique, mais que le locataire de la maison blanche aura du mal à payer l'entretien du bâtiment, et la tonte de la pelouse.
Mais vous savez ce que c'est, si ça se trouve, 1500 ans plus tard, il y en aura toujours un, qui régnera sur son village. Les gens ont du mal à se passer des colifichets. Les chefs d'états étrangers viendront visiter les ruines, se faire remettre des titres et décorations ronflantes qui auront perdues toutes signification.
Le pape jusqu'à récemment distribuait le titre de sénateur romain sans barguigner. Un peu comme les distributeurs des toilettes distribuent le papier WC.
Le phénomène est déjà commencé, il y a déjà des types montent et descendent sans cesse des drapeaux, vendus chers, mais certifiés ayant flotté sur la maison blanche. Ce qu'on ne dit pas, c'est que c'est quelques secondes.
Là où cela deviendra vraiment décadent, c'est quand la femme de ménage foutra le président à la porte, pour pouvoir passer le balai dans le bureau ovale.
Bien entendu, on n'évitera pas les pastiches filmés : la scène de la partouze gigantesque avec William Jefferson et ses 1200 maitresses dans les jardins illustrera la décadence des moeurs qui ont abouti à la fin de l'empire. (les préservatifs usagés certifiés seront vendus dans les boutiques souvenirs). Le rôle d'Hillary, en virago et harpie sanguinaire, fournisseuse de son mari en chair fraiche créera ou sera l'aboutissement d'une carrière d'actrice.
97.5 % de la population, d'ailleurs, dira descendre de William Jefferson.
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