ECOLES DE COMMISSAIRES POLITIQUES...
17 Novembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Economie
Les écoles de commissaires politiques du néo-libéralisme, alias écoles de commerce, apprennent bien leurs leçons à leurs élèves. D'abord tondre le dit élève, par des frais de scolarités dantesques, qui dépassent allégrement les 10 000 euros par an, et pour la plus chère, elle devrait atteindre les 19 000.
Sans parler, bien sûr, du simple fait de vivre pendant cette période là, précédant la vallée de miel et de nectar, où les impétrants atteindraient facilement 54 000 euros/an. (Bien sûr, on ne compte pas ceux qui prennent 1,2 ou 3 années sabbatiques involontairement).
Enfin, c'est ce qui disent. Moi, sans aller aussi loin, je me rappelle de mon jeune temps, et des écoles de gestion. C'était nettement moins cher, quelques centaines de francs, et on nous faisait miroiter des rémunérations alléchantes.
Ce que l'on ne nous avait pas dit, c'était le mode de recrutement. La préférence allait d'abord aux personnes dont les parents pouvaient payer la taxe d'apprentissage, et ensuite, les antillais, qu'il fallait aider (mais c'est un autre débat et j'aurais dû me faire domicilier à Fort de France). Le pékin issu des classes populaires prenant la file qui restait.
Donc, il aurait fallu, en réalité, établir deux grilles salariales, au sortir de ces écoles. La première, concernait ceux qui allaient travailler chez pôpâ ou mômân, et la deuxième, les autres qui se démerdaient pour trouver du boulot.
Je vous laisse imaginer la grille la plus avantageuse.
Bizarrement aussi, la première catégorie avait une furieuse tendance à pester contre les indemnités-chômages-qui-encouragent-la-paresse.
j'en ai revu un dernièrement. Depuis que la boite qu'il tient de papa,de grand papa et d'arrière grand papa commence sérieusement à tanguer, il navigue entre des couleurs vertes, blanches, très blanches, violettes, etc, tout en souffrant de sueurs froides.
Je me rappelle aussi que le jury avait preuve à son égard, de beaucoup d'indulgencessssss, et qu'on lui avait laissé sa chance de décrocher le diplôme une année supplémentaire. Au demeurant, c'était un excellent compagnon.
Compagnon qui à l'heure actuelle se félicite d'avoir une épouse au travail stable (institutrice).
Bien sûr, je n'aurais pas la vacherie de lui rappeler que arrière grand papa avait fondé sa boite en 1939 avec des subventions et les commandes du ministère de la guerre.
Pour ce qui est des commissaires politiques néo-libéraux, il leur faudra bien réfléchir. Parce que dépenser 10 000 par an, pour finir caissière/caissier (à mi-temps) chez super-carrouf, c'est un peu limite. (ou super-primou géant, encore merci à G.Lagaffe).
Je rappellerais aussi, que ce genre d'écoles aux USA nourrit grassement la profession d'avocat. Ses ex-étudiants auraient une tendance certaine à être vindicatifs.
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