LA REVOLUTION DE COULEUR...
16 Novembre 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Economie
"«valeurs communes que sont la liberté, les droits de l'homme, la démocratie et une croyance en l'économie de marché.» "
L'UE vient d'envoyer un ultimatum à Trump. Il se soumet ou sera victime d'une révolution de couleur.
Le mot clé est Croyance.
Bien entendu, comme le dit l'article, un tel manque de mesure précipite la chute de l'empire plus qu'il ne l'enraye.
On peut bien mobiliser tous les connards, pardon bobos, larbins, larves, vers de terres, abrutis, du monde, la césure est claire entre deux mondes.
Et puis il y a une surcroyance en leur pouvoir. Si un tireur peut effectivement liquider Trump, on peut penser aussi que la liquidation des Clinton, et de Soros est une possibilité.
Ils se veulent empire ? L'empire romain pratiquait la liquidation à grande échelle. Il suffisait d'appeler les assemblées -populaires-, pour liquider les riches sénateurs, autant par conviction que par appât du gain.
Après tout, celui qui tire le premier n'est pas le fautif. C'est la situation de duel, et de résultat pas accepté. Un internaute a signalé que Trump aurait eu, effectivement, la majorité populaire.
Et comme dit Sapir, si l'élection avait lieu au suffrage universel direct, sans doute l'écologiste se serait reporté sur Clinton, mais les libertariens beaucoup plus nombreux sur Trump. Mais, à mon avis, rien ne dit que les écologistes se seraient reportés sur Clinton. Après tout, elle représente aussi les milieux d'affaires.
On dit aussi que 3 millions d'immigrés illégaux auraient voté. A mon avis, assez peu pour Trump, vu qu'il veut les virer. Pour les militaires votant par correspondance, on peut s'attendre à des taux de 80 à 90 % pour Trump.
Un Trump liquidé serait, selon mon analyse, pire pour le système, qu'un Trump vivant et devant faire avec les institutions.
La seule chose que l'oligarchie peut négocier avec des chances de succès, c'est une "sortie Poutine". Ils feront profil bas, payeront des impôts, mais conserveront leur vie et la plus grande partie de leur fortune, en se tenant loin, très loin, du pouvoir. A l'époque de l'arrivée au pouvoir de Poutine, l'alternative, c'était le retour de l'URSS.
En cas de problème pour Trump, la majorité de la population très armée, est pour lui, d'une manière générale, les forces de sécurité, malmenées ces temps ci, et de manière incontestable, l'armée US, qui en a sa claque de ces aventures extérieures, à part, bien sûr, quelques généraux.
Pour la population très armée, c'est l'inconvénient d'avoir voulu écorner le second amendement. Et braquer la population dotée d'un arsenal, et qui achète les munitions par palettes au super primou géant du coin (merci G. Lagaffe),ça risque d'être risqué...
Un intellectuel assis va bien moins loin qu'un con qui marche.
Un "libéral" désarmé est bien moins convaincant qu'un bouseux doté d'une arme à feu.
Pour ce qui est de la manoeuvre disant aux grands électeurs de se dédire, il faudrait aussi qu'ils aient des idées suicidaires... On imagine le retour dans les états qui les ont élus.
Bref, Trump n'est qu'un étape dans la crise d'effondrement du libéralisme économique, et on est passé du risque de guerre avec la Russie, au risque de guerre interne.
Trump a acté un fait réel, celui de la baisse de puissance absolue des USA. Il devra s'en suivre des conséquences tout aussi réelle, la fin de la globalisation, qui n'était que sa traduction en termes économiques, et la fin des conflits extérieurs.
L'anti-américanisme n'est pas une volonté de nuire aux populations des USA, mais un ras le bol, vis à vis d'une puissance qui se voulait planétaire, et qui a finie, comme les autres.
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