FIBRE INTERNATIONALE...
Pour la presse allemande, F. Hollande laisse un champ de ruine derrière lui, comme Mateo Renzi, peut on rajouter, parce que le caractère photogénique à dents blanches, ça ne suffit pas comme politique.
Pourtant, il scrupuleusement obéi à Frau Merkel.
Suivant la Doxa, Castro est un tyran, assoiffé du sang de son peuple. Mais les tyrans ne gênaient guère Washington, quand ils régnaient avec son assentiment, comme Somoza, le contemporain de Castro.
Bien entendu, il n'y avait aucune raison pour que Castro soit méfiant. 638 tentatives d'assassinats, il n'y a pas de quoi en faire un plat. Pas de quoi rendre quiconque parano. Ni crée une sécurité d'état.
D'abord, tous les dirigeants communistes étaient parano. Voyez Staline. Il était simplement renseigné de l'état des complots, tant à l'est qu'à l'ouest, par des réseaux d'espionnages aussi remarquables par leur efficacité et leur professionnalisme, que par leur discrétion. C'est pas la faute de Staline, si les autorités britanniques notamment, aussi dilettantes qu'amateurs, évoquaient tous leurs coups tordus à voix haute, surtout après les verres de gin, abondamment servies. Ces complots, souvent émanent d'autorités locales ne prenant même pas la peine d'informer le gouvernement de leurs initiatives aussi guignolesques qu'outrecuidantes, créaient aussi un climat de méfiance lourde. Pourquoi aurait il fallu croire un gouvernement, contredit par tous les renseignements locaux ?
La dévaluation de la parole des occidentaux ne date pas d'aujourd'hui. L'affaire Iran Contra était du même tonneau, mais la plupart de ces affaires sont balayées sous le tapis, oubliées, les fonctionnaires mutés, et la langue de bois, déployées, au nom des valeurs des droits de l'homme, civilisatrices, à la manière Kipling.
En un mot, les occidentaux n'aiment pas les gens qui ne se considèrent pas comme devant leur obéir. Castro, dans ce contexte n'était ni pire ni meilleur qu'un autre, et si on faisait le bilan des morts de nos états démocratiques, il ferait figure de petit garçon.
Bien entendu, aussi, il y a les morts de misère, qui sont dans l'ordre des choses, et qu'il n'est pas même nécessaire de mentionner. Une thérapie de choc peut tuer sans sourciller quelques millions de personnes, et faire reculer l'espérance de vie de quelques années, ou d'une dizaine, ou d'une vingtaine, ça n'entraine pas de condamnation outragées de la "communauté internationale" (ou empire occidental), pourvu que ce soit dans l'intérêt de son grand capital.
Il me semble que la violence régnant dans toute l'amérique latine, ne dérange pas nos hommes politiques.
Un internaute faisait remarquer que le suivant de Hollande ne ferait peut être pas mieux que lui, et sans doute même pire. Mais il ne faut pas oublier que nos conditions de vies dépendent de choix politiques, qui ne sont jamais allés de soi.
Le programme du Conseil National de la Résistance est attaqué de toutes parts, au profit du profit. Les français seront ils mieux soignés avec un système privatisé ? Au vu du système US, pas du tout, il est cher et inefficace.
Bien entendu, ceux qui sont morts par manque de soins, ne sont pas pris en compte. Ils avaient qu'à se payer une mutuelle, chère, même s'ils n'en avaient pas les moyens...
Cuba est une ile, avec 10 millions d'habitants. Elle a quelques spécialités en médecine, et en fabrication de médicaments, qui en font une puissance réelle au niveau mondial. ça ne lui plairait pas de liquider tout ça, pour redevenir le bordel et le camp de vacances bling bling, de riches occidentaux ?
L'environnement caraïbe est de manière général un environnement pauvre. Il est difficile de s'en extirper, surtout avec peu de moyens.
Moi, ma position est simple. Un homme ne se maintient pas au pouvoir pendant 50 ans, sans avoir à la fois, une poigne de fer, et à la fois, des résultats économiques, mêmes modestes, qui sont une progrès pour la plus grande partie de la population.
Les 10 ou 15 % en haut de l'échelle sociale ont une tendance fâcheuse à faire passer LEURS intérêts, pour ceux de la nation.
Peu importe, comment les personnes arrivent au pouvoir. Il y en a deux catégories. Celles qui écoutent leur peuple, et celles qui deviennent autistes.
Un Renzi éliminé au bout de deux ans, un Sarkozy viré au bout d'un mandat, un Hollande qui ne finit son mandat qu'en expédiant les affaires courantes. Ces trois là sont des tyrans, parce qu'ils n'ont rien écouté, et obéit comme des larbins, aux ordres d'en haut, en écrasant ceux d'en bas. Et en en faisant mourir pas mal, dans des conditions économiques dégradées.
Où avais je la tête. Ces victimes là, c'est l'ordre des choses. Comme pour le code de la route. Tient, d'ailleurs, à Cuba, la notion d'homicide involontaire n'existe pas pour le code de la route.