ETAT DES INFRASTRUCTURES US...
22 Février 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Economie, #Energie
Il était une fois, un président démocrate, qui voulait contenir la dette. pensez, 200 milliards, c'était énorme. Pas question de sabrer le budget social, 15 milliards de $, ni le budget militaire, 75 milliards.
Alors, le président démocrate pris une décision que l'on qualifierait aujourd'hui de "courageuse", chez Hollande, Fillon, Macron, il réduisit les budgets de 10 %. Et vous savez qui trinquât ? La maintenance, l'entretien, la surveillance et l'investissement dans les infrastructures. Vous pensez, en 1968, alors, tout est neuf aux USA, Oroville Dam, le barrage, vient d'être fini. D'une manière générale, la période 1968-1969 est la période de vraie césure aux USA, à cause justement de cette décision, et non, de toutes les nouvelles de l'époque.
L'empire américain, a, clairement, choisit la voie qui descend. Pendant des années, cette décision n'aura aucune conséquence. Mais le temps va passer. 10 ans. 15 ans. 20 ans. 30. 40. Puis on aura Ericka, à la Nouvelle Orléans, puis on aura la crise de Oroville dam, le plus haut barrage Californien, et une des deux mamelles hydriques, de la Californie. Sans compter, bien sûr, tous ces ponts qui s'effondrent, ces eaux qui ne sont pas potable, ces routes qui ne sont plus que des pistes.
Puis on aura un nouveau président démocrate. La dette, il la prendra à 10 000 milliards, il la laissera à 20 000. Pas de quoi le déranger sur son green.
Oroville est emblématique. Il était là pour continuer de permettre le développement que les ressources du Hoover Dam, sur le Colorado, ne pouvait plus alimenter. Simplement, on était arrivé au bout de ses possibilités, tout le monde tirait sur ses droits à l'eau, au maximum.
Au bout de 5 années de sécheresses en Californie, on passe à autre chose ; un vrai déluge. Preuve qu'on a complétement oublié, dans cet état, comment on gère des barrages. Un barrage, c'est vivant, on ne monte et on n'abaisse le niveau que progressivement. Pour arriver au trop plein, on ne s'est préoccupé que d'une chose, le remplir le plus vite possible, en s'asseyant sur les procédures de remise en eau, et quand on a eu le trop plein, on a baissé, toujours en catastrophe, de 15 mètres. Toutes les choses à ne pas faire... Le barrage doit être géré, si l'on veut qu'il dure.
Récapitulons : le barrage de Oroville situé en zone "rouge", républicaine, a été sérieusement ébranlé, et était une pièce maitresse de l'approvisionnement en eau, avec le Hoover dam, sur le Colorado.
La Californie démocrate et mexicaine, pense fortement à l'indépendance, en n'ayant qu'un barrage ébranlé à sa disposition, et qui plus est, situé en zone "rouge". Bref, si 85 % du territoire a voté Trump, la moitié de l'électorat qui a voté Clinton, ne comprend pas qu'ils dépendent du reste pour pas mal de leurs ressources vitales.
Bref, ils sont cons, ou quoi ??? Ou tellement ignorant des réalités ??? Ils devraient demander des conseils aux Ukrainiens. Ce n'est pas la même chose d'être approvisionné en gaz, quand on est dans le même pays que le producteur, que quand on est un client étranger. Pour le client étranger, c'est forcément plus cher, surtout si le besoin est vital.
En France, même schéma, quelques grandes villes qui soit disant "profitent", de la mondialisation-globalisation. La réalité est exactement la même. Ils constituent des exceptions, qui, faute d'énergie suffisante, vont s'éteindre une à une.
la donne politique est partagée entre ceux qui ne sont pas encore touchés par la crise énergétique, et ceux qui sont suffisamment naïfs, pour croire que le système fonctionne encore et qu'il a une âme.
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