"VIEILLISSEMENT"
24 Février 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Economie
Des infrastructures. Vous aviez compris. L'auteur de ces lignes étant toujours vert. Donc, l'état des infrastructures en France devient très problématique. Je me demande si Bruno Cavagné m'a copié dessus ???
Les bétonneurs en rond se lamentent, parce que le chiffre d'affaire a baissé de 27 % depuis 2008. L'absurdité de la politique gouvernementale apparait. On voudrait bien réduire les subventions aux collectivités locales, mais qu'elles gardent le même niveau d'investissement. Enfin, investissement, c'est vite dit, parce qu'un investissement est sensé rapporter et que l'investissement des collectivités locales a plutôt tendance à coûter cher, très cher, en fonctionnement.
D'ailleurs, dans certains cas, le titre d'économe, devrait être remplacé par celui de dépensum.
" Les réseaux de distribution d'eau potable présentent des pertes par fuites de 25 % en moyenne ; nos routes nationales - dont l'entretien est en chute libre depuis trente ans - se dégradent ; et que dire du ferroviaire... notamment en Île-de-France. "
Je soupçonne de plus en plus, le plagiat... Merde, c'est mon fond de commerce-z'à-moi, ça !
" Mais à force de trop attendre, les infrastructures se sont dégradées et le coût de remise à niveau est devenu exorbitant. " Exactement ce que disait un internaute il y a peu, et ce que je pense depuis longtemps. On "économise" 50 millions un jour, pour dépenser 10 milliards un peu plus tard. Vache d'économie.
Quand au débat visant à faire payer usagers ou contribuables, on voit ce que ça donne avec les autoroutes. On paie surtout pour le dividende, l'entretien, quand à lui, est fait à minima, et même très minima (sauf pour les caisses au péage).
L'état de déliquescence des infrastructures est un peu moins avancé qu'aux USA, pour une bonne raison, l'entretien s'y est maintenu plus longtemps. Comme je l'ai dit, l'effort financier pour les infrastructures s'est relâché en 1968-1968 aux USA, et dans les années 1980 en France. De plus les dépenses d'infrastructures y sont plus anciennes, elles se sont arrêtées aux années Eisenhower, soit vers 1960.
La métropolisation tant vantée, est la sauce française de l'opposition entre les campagnes et les villes non encore touchée à mort par la globalisation (mondialisation), ils croient qu'en investissant encore, ils arriveront à quelque chose. C'est faux. Comme disait Ivan Illitch, il y a un moment où les effets s'inversent. Tous les efforts tentés pour améliorer le cadre ne font que le détériorer davantage.
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