ARRET DU NUCLEAIRE ALLEMAND...
22 Mars 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Le Nucléaire allemand s'arrêtera en 2022, définitivement. Et c'est tant mieux.
Le démantèlement coûtera cher, parce que le nucléaire coûte cher, et que c'était un coût différé, dont on n'a jamais parlé.
On a aussi complétement oublié, côté décideur, la question du stockage de l'électricité par la STEP, pour une bonne raison, pour ne pas passer pour des cons.
Les possibilités de la STEP marine ont totalement été négligés, enterrés, oubliés, et surtout pas recensés. Histoire, là aussi, de paraitre intelligent. Et d'avoir des gros budgets de constructions. Comparativement aux centrales nucléaires, les STEP, c'est que dalle. Pas assez chère, mon fils.
"Le littoral de la Manche, notamment en Bretagne et en Haute Normandie, présente de nombreux sites très favorables pouvant opérer entre la mer comme réservoir bas et un réservoir de 1 ou 2 km² situé en dehors des villages sur une falaise à une centaine de m au-dessus de la mer. 12 de ces sites sont schématisés au verso. La puissance installée sur un site pourra être de 1 à 2 Mw, pour un investissement de l’ordre de 2 milliards d’euros"
Et le stockage de l'électricité nucléaire aurait pu être considérable avec la STEP (au moins en termes annuels). Mais déjà qu'on avait trop construit de centrales nucléaires... Et des fois qu'on aurait rendu rentables des centrales nucléaires...
Donc, contre les éoliennes, il n'y a que l'argument complétement nul : c'est pas beau, comme si les zones pavillonnaires, les zones de chalandises, Paris, les lignes à haute tension, et tout un tas de toutim, c'était beau.
Les 500 000 moulins existant sous le premier empire étaient ils beaux ? Je pense qu'à l'époque, la question ne se posait même pas...
Pendant ce temps, la consommation de produits pétroliers en France, régresse en février. la maigre progression enregistrée en un an ( + 0.2 %), indique une colonne vertébrale économique pas loin d'être cassée. Historiquement, depuis 2005, c'est le pétrole qui lâche en premier, le gaz en second, et l'électricité en dernier.
Mais le tiercé pourrait être bouleversé grâce à la bêtise intrinsèque du comité de régulation de l'énergie et de ses hausses du prix de l'électricité, rétro-actives.
D'ailleurs, visiblement, la construction est en train d'avoir ses vapeurs. Et le commerce extérieur s'affole.
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