IMMOBILIER...
8 Mars 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Deux nouvelles immobilières qui ont attirées mon attention.
La première est un record de prêts en janvier 2017. 37.4 milliards, dont 62 % de renégociations. If faut dire qu'à 1.5 %, c'est tentant.
Mais le reste, à vue de nez, 14.2 milliards, pour les ventes "fraiches", c'est relativement peu, mais cela démontre aussi que sans ventes immobilières, sans crédit, l'économie française s'effondre. Elle ne tient donc que sur les couillons, qui ont une confiance très élevée en le système.
Les poires, des pieds nickelés. "les prix de l'immobilier ont recommencé à accélérer dans les zones les plus demandées par les acquéreurs... " : lire en creux, ailleurs, c'est mort.
J'avais remarqué, il y a très longtemps, un fait qui m'avait frappé. Et je n'avais pas 20 ans. Les centres villes, ou centres villages, à l'époque entièrement pleins, et avec encore des commerces, n'étaient plus peuplées que par des vieux, rarement actifs, et l'été, ils hébergeaient leurs petits enfants, donnant l'impression de vie.
Puis ils sont morts, pendant que le phénomène amorcé pendant les années 1950 et 1960 s'amplifiait, celui du déplacement de la population vers des agrandissements de ces villes et villages, dans des logements plus adaptés, confortables, et non, passablement bricolés. Parce qu'il faut bien admettre que si, tardivement, ils s'étaient mis au confort de la vie moderne, c'était encore très frustre.
Les vieux morts, les commerces ont été repris par des jeunes, qui n'ont pas tenu. Il n'y avait simplement plus la population suffisante pour les faire vivre, la généralisation de la voiture a drainé la population vers les centres commerciaux et les super-hyper marchés, moins chers, et servant souvent, la même chose, ou supérieure en qualité. Il faut avouer qu'il y a 40 ans, il fallait souvent ne pas être craintif. La notion d'hygiène n'était pas ce qu'elle était.
Alors, oui, certains centres historiques se sont vidés de toute vie, et pour cause. Dans une maison où il y avait 3 ménages, il n'y en a plus qu'un d'une personne, et encore, des fois c'est zéro. J'ai aidé à déménager, il y a bien longtemps, en 1991, une parente dans le centre du Puy. Il y avait 5 locataires. Aujourd'hui, dans cette ville à la campagne, elle est seule, ou parfois il y a un autre locataire, mais pas longtemps. Alors, le commerce alimentaire... les rues les plus passantes voient se maintenir les commerces, les autres passent dans la catégorie des immeubles d'habitation, et voient eux aussi, souvent, le nombre d'occupants passer à un ménage.
Comme les maires ne voient rien, eux qui devraient tout savoir, ou ne sont pas en mesure de comprendre, faute d'intelligence, on voit aussi des quartiers entiers de lotissements habités par des personnes âgées seules, ou laissées à l'abandon, parce qu'elles sont en maison de retraite frappées d'alzheimer.
Les maires n'ont pas compris que les agrandissements de communes leur faisait perdre le sens des réalités. Les nouveaux quartiers comptaient plus d'habitants que les centres abandonnés aux taudis et qui, lentement, dépérissaient. Ces communes annexées, qui se vivaient en train de mourir avec leurs 500 habitants, ont été multipliées par 10, alors que la ville centre est devenue pour eux un poids et un fardeau financier.
Là aussi, où est le courage politique de la démolition ? Il y a eu des périodes où l'achat immobilier ne coûtait pas cher, et les mairies auraient pu redonner un cadre aux villes, en démolissant, et surtout, s'abstenant de reconstruire des immeubles à forte densité. La notion de "place publique", leur auraient elles échappées ???
Dans le cadre pétrolier actuel, les centres villes ne seraient pas morts, si on avait pu y faire un peu, de place. Même si ce n'était que des parkings.
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