"STABILITE LIBERALE"
9 Mars 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie
Et démocratie ? On ne rit pas sur le blog. Cela sous entend que nous sommes en démocratie, ce qui est très incertain. Vu comme les politiques s'assoient sur les voeux du peuple, et pillent les finances publiques, on peut être dubitatif.
Quand certains appellent le salaire de Penelope, un "complément de rémunération", c'est qu'on ne manque pas d'air.
Le problème de l'oligarchie au pouvoir, c'est qu'elle est en état d'échec économique, et que c'est sans appel.
On nous chante que le libre échange globalisé et immigrationniste fera revenir le monde infini. La suite est toute tracée. Soit des côtes de popularité en chute libre, à la Hollande, mais en plus rapide, au pire, la fin de la "démocratie", démocratie étant le nom du régime existant, mais guère démocratique dans son fonctionnement, et qui chie ouvertement sur le "peuple", considéré comme nuisance.
Le problème principal du pouvoir est le suivant. Avant 1973, la production pétrolière augmentait de 10 % l'an. Après, de 1 %, après 2005, ça patine sec. Et les augmentations sont obtenues ailleurs, spécialement dans les condensats de gaz naturels, plus que dans le pétrole de schiste, ou les sables bitumineux.
On voit donc que le reste, comparé au NGL (Natural gas liquids), c'est important, mais reste très marginal. Assez important pour faire chuter les prix, parce que c'est la quantité marginale qui importe, mais pas assez pour peser significativement sur la tendance à la raréfaction.
De plus, sur le taux de retour énergétique, toutes les améliorations techniques ne sont que du blabla. le taux chute, incontestablement. On ne s'accorde guère pour savoir dans quelle mesure, mais la tendance non contestée, c'est qu'ils chutent.
Quand à la source charbon, elle, elle souffre d'un double problème, les épuisements géographique, patents dans certains cas (Chine), et la concurrence du gaz et du renouvelable, qui en fait une énergie désormais non rentable.
On peut se demander, d'ailleurs, si ce n'est pas le pied qui s'est levé dans la prospection et l'exploitation minière, qui explique la détente des prix du pétrole. Il est vrai qu'aujourd'hui, la brouette ou le wagon, c'est pas beaucoup utilisé dans l'exploitation minière.
On est bien dans le cadre d'une chute des rendements, et une chute qui va très vite. Le système est il en train de craquer ? Sans doute.
Aux USA, l'exploitation du pétrole a visiblement un taux de retour énergétique deux fois inférieur au reste du monde, et n'est masqué que par les subventions. Le reste du monde, lui, n'a pas la monnaie de réserve pour faire la même politique.
Le pétrole de schiste, visiblement, a un TRE deux fois inférieur au pétrole produit aux USA. Malgré l'amélioration du rendement.
Le problème fondamental ne se situe pas aux USA. Ailleurs, la machinerie globale n'alimente pas la prospection pétrolière, c'est la prospection pétrolière qui fait tourner la machine. Donc, les USA peuvent faire, tant et plus, fonctionner leur propre production, c'est la baisse du TRE ailleurs qui pose problème.
Sans une monnaie mondialement reconnu, la production de pétrole US serait devenue confidentielle. On voit bien les problèmes des voisins mexicains et canadiens. Ne bénéficiant pas de la même manne du dollar US, ils sont en graves difficultés.
Un autre schéma :
Le pétrole terrestre est en pic depuis les années 1970. le pétrole offshore a comblé la différence. le pétrole terrestre est le moins consommateur d'énergie, le pétrole offshore, lui, la boit littéralement.
De même, pour le charbon, le plus rentable aux débuts des années 1970, c'est le plus mécanisé, donc le plus gros consommateur de pétrole. Là aussi, baisse du TRE assurée. Et le gisement qui s'épuise devient aussi, très rapidement, déficitaire.
Le déclin du "libéralisme", est aussi le déclin de son carburant, et pour cela, on ne peut rien faire, à part si on trouve, comme dans "retour vers le futur", le moyen de faire une énergie avec les peaux de bananes des poubelles.
Mais ça, j'ai comme un doute. Donc, le futur se jouera entre chute de popularité et crise politique. Pendant que not'bon président accélère la vertu foudroyante qui s'abat sur les candidats excommuniés.
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