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BROYONS DU NOIR ET DU RSA...

29 Mai 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Donc, comme je l'ai dit, on tape "allégrement", sur les bénéficiaires du RSA. Enfin, "bénéficiaires" d'une aumône aussi réduite que ridicule, c'est vite dit.

Des départements ont commencés à suspendre le versement, bien qu'ils soient dans la plus totale illégalité, puisque c'est une obligation légale, et que leur seule marge de manoeuvre, ce sont les dépenses discrétionnaires.
Les dépenses discrétionnaires, ce sont aussi des aides qu'on verse, aux "pôvres", bétonneurs, pour des travaux dont l'utilité est souvent peu évidente, mais qui embauche le fiston, la fille, la femme, la belle fille, etc... (rayez la mention inutile). Bien sûr, je ne cite même plus le cas où les familles de ces décideurs politiques sont dans l'immobilier jusqu'au cou. L'immobilier, c'est facile, pas cher, et ça rapporte toujours gros surtout quand vous empruntez la totalité de la somme, que vous avez un rendement de 10 %, et un locataire solvable, sûr et pérenne. On est "en marche", vers la fortune.

Le simple pékin, lui, peut rêver d'immobilier, et de son rendement à 2 %.

Comme l'a dit un internaute, le RSA, c'est que dalle, 0.75 % du pib, et sans lui, on est en récession et c'est une aide considérable aux grandes surfaces et à la distribution. Aux USA, Wall-Mart a toujours été vent debout contre le raidissement des tickets alimentaires. 10 milliards des dépenses des départements (sur 30), vont aux "investissements". Vu leur impact, on peut penser avec raison, qu'avant de taper sur le RSA, on pourrait taper sur l'egocentrisme démesuré des petits barons locaux.

On pourrait aussi se demander le bien fondé de certaines subventions aux associations en tous genres, notamment culturelles. Le festival de trucmuche, toujours déficitaire.

On voit aussi que les subventions "économiques", ne manquent pas... Pour un retour qu'on espère glorieux, mais que pour l'instant, tel soeur Anne, on ne voit pas venir.

D'une manière générale, on ne s'encombre guère de légalité quand on tape sur les "bénéficiaires" du RSA...

Perquisitions illégales, demandes toutes aussi illégales, pour un impact négatif (les agents qui le font rapportent peu et coûtent beaucoup). Le seul but avoué, finalement, c'est de dégoûter : "plus de 30 % de ceux qui pourraient prétendre au RSA n’en font pas la demande".

Ceux qui toucheront 3 fois plus d'aides de l'état, par le traitements de fonctionnaires ou la pension de retraite souvent applaudissent. Mais ces couillons peuvent penser que s'il s'agit d'une mesure d'économie, le chômage et le RSA, seront nettement insuffisants à ponctionner. La proie la plus dodue pour l'instant, c'est la pension de retraite. Et la question du recul de l'âge n'est même plus sans doute la priorité. Reculer, ça gagnera trop peu, et pas tout de suite. Une CSG alourdie pour les retraités, c'est 20 milliards tout de suite. Sur la table. Banco. Du jour au lendemain...

"Dis mère grand, pourquoi as tu de grandes dents ?"

Comme le disait un internaute, les cocus, ce seront les votants Macron. Les autres peuvent plus être tondus efficacement. Les vieux (80 % pour Macron), les parisiens, friands d'immobilier, tous seront cocus. Et oui, Macron, il préfère les biftons et les actions à la pierre. Et c'est pas non plus les habitants des endroits où les maisons plafonnent à 100 000 euros qui ont le plus à perdre, mais les crétins prêts à payer 8 000 roros le M2.

" Désormais, il vit sur un terrain prêté par un ami, cultive son potager et a installé son atelier en pleine nature, en périphérie de Strasbourg. " Aujourd'hui marginal, demain pleinement intégré et précurseur...

Le seul inconvénient, c'est que l'élu local, l'entrepreneur local, il devra se payer la société de sécurité 24H/24. Et comme je l'ai dit, il n'y a qu'à attendre un petit peu pour que le garde lui fende le crâne, le vole, et baise sa femme. Le seigneur du moyen âge, lui, avait compris. Pour être seigneur, il fallait être celui qui fendait les crânes. Il faisait ça avec délices et compétence. 

Comme disait Louis XI, il vaut mieux négocier avant la bataille, ça coûte toujours moins cher qu'après.

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E
"This Market Is Crazy": Hedge Fund Returns Hundreds Of Millions To Clients Citing Imminent "Calamity"<br /> http://www.zerohedge.com/news/2017-05-29/market-crazy-hedge-fund-returns-hundreds-millions-clients-citing-imminent-calamity
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E
Simple (Economic) Math - Businesses Are No Longer Willing To Afford Labor<br /> http://www.zerohedge.com/news/2017-05-28/simple-economic-math-businesses-are-no-longer-willing-afford-labor
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L
Deux articles complémentaires. Le premier illustre bien le "c'est pas possible, cela a toujours été comme ça, ça ne peux changer" comme dit PR dans le billet précédent. L'auteur fait un parallèle avec 1929 en disant que l’économie a bien fini par repartir mais en oubliant totalement la donne géologique et énergétique de l’époque.<br /> Le second article contrarie en gros les prêches de Jeremy Rifkin. Les innovations d'aujourd'hui ne provoquent plus de croissance et sont souvent déflationniste.<br /> <br /> http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/comment-l-economie-mondiale-est-tombee-dans-la-stagnation-seculaire-721887.html<br /> <br /> https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-05-28/innovation-won-t-overcome-stagnation
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S
Bingo!... ll n'y a pas que le RSA (traité par les départements), cela se manifeste sur l'ASS, l'AAH, les pensions de reversion, etc... traités au niveau national. Moult exemples autour de moi de virements qui s'égarent (RIB à refournir), de pièces administratives bizarrement disparues à renvoyer (souvent des originaux super simples à redemander), de traitements de réclamations chiffrés à des mois et autres joyeusetés. Même les reconstitutions de carrière en vue d'estimer si on aura une ou deux tranches de jambon pour manger (du moins pour ceux qui peuvent prétendre à atteindre ce moment...) prennent un temps effroyable (mon bon Monsieur, j'ai repris le dossier, on a déménagé, les archives sont en transit...) . L'Etat est en faillite, ne le dit pas mais le met en oeuvre par les mécanismes internes dont notre pléthorique fonction publique a le secret que tout le monde nous envie.<br /> Le seul problème est que là où, avant, ce genre de mesquinerie était faible, touchait peu de monde et pas de la même manière (mode diffus), cela touche maintenant presque tout le monde, toutes générations confondues (mode massif), puisque les "actifs" survivants sont amenés à participer aux rendus de copies administratives des membres peu briefés de la communauté familiale ou de voisinage. Interviewez autour de vous. Et que là, la sensation d'un grand désengagement, même pas avec sympathie, fait monter fortement la tension. Et quand c'est tendu, il faut...
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