EURO ET CIE...
17 Mai 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Je vais être clair : il fallait être un crétin fini pour concevoir et entrer dans l'euro, et être un crétin fini, pour vouloir le maintien de l'euro. De toute façon, ce machin va éclater. Avec pertes et fracas.
Alors, si certains au FN veulent écarter cette question, autant qu'ils mettent leur cervelle dans le formol, elle ne sert déjà plus à grand chose.
Une politique d'indépendance, ou même simplement nationale, ça n'existe pas sans monnaie. Avant l'euro, le Peg avec l'Allemagne, c'était pendant l'occupation. Au seul intérêt de l'Allemagne, faut il le préciser, et les allemands ont bien appris de la période. Finalement, c'est plus facile d'exploiter par la monnaie que par l'occupation militaire.
C'est moins visible, plus meurtrier, mais peu de gens s'en aperçoivent. Vous pouvez faire élire le monsieur bien sous tous rapports, aimé des mémés, grâce au 80 % des plus de 65 ans (seulement 56 % pour les jeunes), au crâne bien bourré et au cerveau bien formolé aussi par la télé.
Le dogme, ça ne se discute pas. L'euro est une religion, comme l'Union européenne, comme le gauchisme grec et ses frontières ouvertes.
Je comprends. Connecter deux neurones entre eux, c'est un boulot douloureux. Mais j'ai le souvenir de "vieux", sans culture, et à peine alphabétisés à qui on n'aurait pas fait avaler des balivernes aussi énormes.
Sans doute, la vague populiste était elle surestimée. Mais, il y a un fait, elle est là.
Trump a trahi ? A voir. Est il sincère, ou est il dans une "stratégie du fou", vis-à-vis de l'état profond ? Les rodomontades sont elles à usage interne (avec des ennemis très avertis de ce qu'il va réellement faire), ou à usage de l'interpellé ? Même le traineur de sabre Mac Cain la joue détente quelquefois... et les néo-cons jouent eux aussi l'apaisement, parfois...
Ce qu'on appelle "les gens", ont eu peur d'avoir peur. Ils ne veulent pas renverser la table ? On va leur offrir ce qu'ils ont détestés sous Hollande, Sarkozy, en pire.
Il y a bien un moment où cela craquera. Que ce soit par le pétrole, l'énergie en générale, ou la finance. Nous sommes arrivés à un carrefour où il n'y a que les problèmes quelque soit la direction suivie...
Le p'tit marquis de belgueulle lui même, ne doit pas s'attendre à ça. De plus, faut il rappeler qu'il n'y a aucune raison que fonctionne demain, ce qui n'a pas marché hier.
Si quelqu'un, dans un parti politique, abandonne la radicalité, il perd tout. Il n'arrivera pas à se concilier ses ennemis, et perdra ses supporters.
Le p'tit marquis de belgueulle, lui, sombre dans le ridicule, il veut un brexit "dur". Pour ce qui est de la dureté, j'ai une vieille histoire. Hitler vient d'apprendre qu'un officier allemand vient d'être assassiné en France. Il ordonne l'exécution de 50 otages, puis, si cela continue, il détaille un plan de plus en plus épouvantable où l'hémoglobine gicle à flot à chaque phrase, pendant plus d'une heure, tous ses généraux terrifiés tremblent, quand il arrive à la fin, et qu'il dit : " Et si ça ne s'arrête vraiment pas, et bien, et bien" ... tout le monde retient son souffle ... "La musique militaire de la Wehrmacht cessera de jouer sur les champs élysées...
le son des deux pauvres cloches ne peut masquer la vérité. On ne peut rien imposer, si l'on n'est pas en position de force. Les britanniques se contrefichent de Mercron. Le chantage obtenu sur les grecs ne l'a été que parce que ceux-ci n'ont pas voulu envisager la rupture. Ni même n'ont été en mesure de jauger leur propre force, même si celle-ci consistait à tout faire sauter. La Grèce possédait une grenade à main, dans la salle de réunion, et a refusé de s'en servir.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2320 Politique
- 1954 Energie
- 1873 Actualités
- 1472 Economie
- 605 Chronique de l'effondrement
- 447 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 60 economie
- 37 Faits divers