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LE JEU DU "TOUT CON"...

27 Mai 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Politique

Le jeu du "tout con", est simple. Vous prenez une courbe historique, et vous la prolongez, en faisant une formule mathématique, qui impressionne ceux que ça veut bien impressionner...

Visiblement, il y en a qui aiment bien faire les courbes. Les courbes c'est intéressant, surtout celles féminines, mais les courbes économiques, ça ne renseigne que sur le passé, autant dire qu'on s'en fout.

Bon, je vais reparler des bredins, qui vous font la courbe, qui ne voit jamais, mais, jamais, alors, arriver le grand retournement, qui fait que la courbe plonge.

Au niveau énergétique, c'est on ne peut plus simple :

- dans le nucléaire, les entreprises sont en toutes en faillites, avouées ou cachées. Mais celles cachées, finiront par rejoindre celle qui sont avouées.

- dans le pétrole, il parait qu'il existe des gens qui y gagnent encore leur vie... Oui, il y a des rentrées. Mais il y a aussi beaucoup de sorties, et de plus en plus. Et le pétrole dans sa chute, entraine aussi celle des denrées alimentaires, becoze (12 ans d'anglais international, ça ne s'oublie pas -admiration autorisée-) les agro-carburants, suffisamment importants, pour créer le trouble.

Tout bêtement, je demanderais au pappy mougeot, friand de nucléaire et d'énergie fossile, ce qu'il fait de la notion -dépassée visiblement- de "rentabilité économique", là, j'espère ne pas avoir été trop féroce. Combien de temps on peut fonctionner en croquant de l'argent. Passer notablement de 200 milliards de dettes à 20 000 comme les USA, en 50 ans, c'est bien, on peut admirer la performance, mais bientôt le clodo aurait le milliard de $ comme monnaie dans sa poche. En 1870, 100 $, c'était le prix d'une maison à Atlanta.

- Là où ça devient intéressant, c'est sur le charbon. Les 2/3 des réserves de charbon recensées ne sont pas rentables. Il est donc logique que comme a dit un internaute, on continue une vingtaine d'années à l'extraire, avant que la production fasse un piqué, si ce piqué n'est pas déjà commencé.

Le réchauffement climatique avec 8 milliards de tonnes par an consommés, j'ai de sérieux doutes...

Deux graphiques font que j'ai des sérieux doutes sur le charbon US :

Les centrales au charbon US sont vieilles, les récentes sont rares, et les vieilles, sont moins compétitives que celles au gaz. Donc, à mon humble avis, la crise du charbon US se fera moins aigüe, mais continuera. Et en tout état de cause, c'est pas le ch'ti bitonio qui a été construit autour de 2010, qui va changer la donne.

- Pour l'électricité, la grande menace, c'est le retour de la démocratie. La production éparpillée, c'est la démocratie, la production centralisée, l'oligarchie.

- le seul gagnant -provisoire-, c'est le gaz. Et le gaz va tuer pas mal de ses concurrents. Il est en train d'éjecter le charbon de la production d'électricité (avec le secours du renouvelable), et comme celle-ci, c'est 90 % de sa consommation, il est visible que beaucoup de gisements ne seront pas entamés.

Son épuisement n'est pas visible encore, mais il viendra, et les gisements de gaz voient très vite leur production chuter. Pour les hydrates de méthane, on a toujours réussi à en obtenir des échantillons. Mais de là à les exploiter à grande échelle, il y a un gouffre.

- le nucléaire, quand à lui, est condamné. La France, c'est le synonyme de l'entêtement dans une technologie dépassée, où tout le monde bouffe de l'argent.

Pour résumer : les énergies n'ont été rentables que quand les gisements étaient importants, profonds, et faciles à exploiter, et que le marché était en accroissement continu.

Maintenant, les dits gisements sont petits, peu importants, difficiles à exploiter, et le marché piétine ou recule.

Pappy mougeot, dans son antre, devrait lire la littérature économique sur les siècles passés. Toutes les activités motrices, dans des pays riches, qui se sont évaporées au cours des cycles, passant de la richesse la plus extrême, au statut de gueux, dans un pays sous développé.

La canne à sucre. Le café. Le tabac. Etc... Croissance démographique ? Ne me faites pas rire. 205 millions d'USaméricains en âge de travailler, et la moitié qui ne fait rien...

Le vieux Bremachin vient de casser sa pipe. Vous pouvez aller cracher, pisser sur sa tombe, etc... Tout ce que vous pourrez faire, ce sera bien en dessous de ce qu'il mérite. C'était l'inventeur du tittytainment, où 80 % de l'humanité est inutile, et qu'il faut abrutir.
Une autre étude vient de paraitre.
"Plus de la moitié des jeunes en Europe participerait à un «soulèvement de masse»".

Là aussi, le système tient debout parce qu'il est debout. Mais visiblement, il est KO debout. Et si c'est toujours contestable, ce genre d'affirmation, ce qui est intéressant, c'est que la moitié de la population jeune pressant qu'il y aura un klach, que celui-ci est même certain.

On ne prolonge jamais une courbe, indéfiniment.

 

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A
Je suis a Londres. Je lis votre article et je pense au barils de Mer du Nord et a la city. Ce que je remarque est qu il n y a aucun navire ou barge de transport sur la Tamise. <br /> Combirn de temps va tenir econimiquement cette grosse ville ?
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M
Aujourd'hui le tout con c'est le type qui fait trois enfants ou plus en se disant que ces derniers vont payer sa retraite. En fait ses enfants vont finir par l'égorger, ou égorger les parents des autres, ce qui revient au même. Mieux vaut privilégier la qualité à la quantité.
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B
Faut vraiment être debile pour penser qu'on fait des enfants pour la retraite ( en voie de disparition ) et les allocs ( y en a quasi plus ) : changez de logiciel....ceux qui font des momes comptent plus sur le PMU ou le loto que sur la générosité ou le sytème par répartition !
R
C'est pas le nombre de gosses par homme qui compte mais par femme !!
H
Lorsqu'il n'y aura plus de retraites, justement, on dépendra de ses enfants pour ne pas mourrir de faim. À condition d'en avoir, bien sûr. À condition aussi qu'ils aient bien compris que lorsqu'il n'y a plus d'Etat providence, il faut que les familles prennent le relais.