EFFONDREMENT : IKS, OU SOLIDAIRES ???
5 Juillet 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
" Nous ne faisons pas rentrer des millions de clandestins et autres étrangers pour leur offrir gracieusement notre continent et nos places. Objectivement "nous" ne leur donnons pas les moyens d'une conquète, même en douceur : ils ne sont autonomes en rien et complètement dépendant, ils n'ont rien à proposer de neuf c'est même le contraire, et ils ne sont pas du tout dans une posture de colonisation quoi qu'on en pense. Quand on colonise on impose tout, eux ne sont même pas foutu de faire accepter unanimement l'Islam parmi les leurs, et leurs idéal de vie est celui du boboïde à quelques ajustement près. "
C'est aussi mon avis. Orlov parle des Iks, une tribu africaine, mais pas noire (rouge, dit il), relié aux egyptiens anciens. Individualistes, rusés, entreprenants, pragmatiques et sans état d'âme, n'ayant que leur survie individuelle en tête, ils ont été étudiés par Turnbull, pendant les années 1960.
En 1958, leur société s'est effondrée. Leur zone de chasse a été déclarée réserve naturelle, et eux, priés de faire autre chose. L'agriculture, sur les zones où ils peuvent le faire rend mal, avec des sécheresses récurrentes. Une sécheresse tous les 3 ans. La police ougandaise les trouvent "pénibles, malhonnêtes, insaisissables, retors"
En réalité, les Iks, même s'ils ont vécu un effondrement, ne vivent pas dans un effondrement général. Eux se sont effondrés, mais aux alentours, tout continue. Sans doute, avec leur pression démographique, comme chasseurs, eussent ils dévastés ce qui était leur terrain de chasse. Mais les états ougandais, kenyans, soudanais, sont là, même s'ils ne sont guère efficaces, et ils ne peuvent les affronter, seulement vivre avec les contraintes qu'ils imposent.
On est plutôt dans une zone déstructurée, semblables à celles détruites par les fermetures d'usines, et donc certains pensent qu'ils sont peuplés d'illettrés alcooliques. Moi, personnellement, je penserais plutôt que certains palais sont peuplés de crétins. De bimbos, de moins que rien.
Sans doute, le diagnostic de Turnbull est il largement inexact. Il n'a étudié que ceux qui sont restés sur place, vivant dans la misère, et pas ceux qui ont sans doute déguerpis, comme dans toute région restructurée. 2 000 sur 12 000.
Mais les Iks ont survécus. Dans le cas d'un effondrement global, ou si les autres tribus avaient du affronter les mêmes contraintes, les Iks eussent ils sans doute resserrer les rangs. C'est plus efficace pour faire la guerre. Mais ce n'était pas la guerre, simplement une restructuration sans chômage et sans RSA.
Il existe sans doute peu de gens en occident, capable de comprendre que nous vivons un effondrement, pans après pans, mais qui ne se fait pas d'un coup. Mais un jour, le reste des pans, tombera d'un coup. Ceux qui sont situés dans le pan pas tombé, ne comprennent pas les autres, ou ne veulent pas les comprendre.

image : Par Daly1589 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20152848
On a vu, en 2007- 2008, les émeutes de la faim secouer les pays du tiers monde. Le système en lui même est vicié, et en même temps, personne ne peut vivre en dehors. C'est éclatant dans le cas du Mexique (40 % des terres arables abandonnées), en raison de son adhésion à l'Alena.
Comme je le dit souvent, le salarié, le mineur (au bord de la marginalité) qui en 1940 avait son jardin, s'est trouvé beaucoup moins démuni que l'intégré à 100 %, dépend du système.
Dans les villes, 3 générations ont désormais totalement perdu tout lien avec le monde rural. Ils sont totalement dépendant, et quand on leur parle terrain, ils comprennent immobilier + piscine. En regrettant que l'herbe, ça pousse, et qu'on doive la couper...
Autre travail anthropologique. Celui de Paul Craig Roberts qui nous parle d'une tribu d'esclaves.
Mais bon, les sauvages, on espère bien les mater, qu'ils retournent faire leurs poubelles. Mais on admire le langage. Ultra violents, au lieu de dire insurrections...
Parmi ceux qui s'effondrent partiellement, Icelandair. La compagnie aérienne a du succès (l'Islande croule sous les touristes, et aucun n'y va en Drakkar, ce qui aurait de la gueule), ouvre des lignes, et vire 115 pilotes.
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