ENTRE DICTATURE ET PROPAGANDE...
On délire toujours sur certains blogs. On critique notamment la décision que l'Italie pourrait prendre : reconduire les immigrants illégaux secours, en Lybie, et non plus les amener en Italie. Personnellement, cela me semble judicieux, et coller parfaitement à l'adage juridique latin : "nul n'est sensé se targuer de sa propre turpitude". Ce n'est pas la faute des populations européennes, si des africains ont une image totalement erronée de l'Europe.
L'Italie, d'ailleurs, paie une posture. Italie et Grèce n'avait rien à faire des immigrants, tant qu'ils partaient vers le nord. Schengen est une imposture, s'alignant sur le plus laxiste, et dans ce cas là, sur une ouverture totale et non contrôlée.
Maintenant que le mécanisme est enrayé vers le nord, l'Italie se retrouve dans la merde, et dans la merde, seule. Personne ne veut rien faire. Logique. Ce serait continuer dans la même voie, année après année, seulement, voilà, il ne faut pas dire, politiquement correct oblige, que l'immigration, c'est n'importe quoi, et que si on avait une vraie politique de contrôle du refuge politique, on aurait 50 réfugiés par an.
Oui, l'immigration, c'est bien un trafic de mafias, point barre. Tant pis pour les concernés s'ils croient toutes les salades qu'on a pu leur raconter. Il suffit de deux minutes de réflexion pour voir l'arnaque.
Comme l'arnaque de Monsanto aux cultivateurs de coton. Ils allaient, disent ils, multiplier leurs rendements, par 10, 20 ou 50. Lumineux. Si cela avait été vrai, le coton n'aurait rien valu du tout... Et comme cela est faux, ils ont payés 10 fois le prix habituel des semences, pour la même récolte...
La démocratie est menacée ? Non. Pas du tout. Les riches ont prouvés qu'ils savaient la manipuler à leur profit. Donc, ils s'en sont accommodés. Accommodén ça vient de l'empereur Commode. Après, on passe à un autre stade. Le pouvoir devient totalitaire, mais les riches sont souvent dépouillés par l'empereur, quand ils ne le sont pas tous. Les empereurs romains appelaient fréquemment les assemblées populaires, à se partager les dépouilles des riches. Les plébéiens faisaient un peu de pillage, l'empereur se saisissait du gros. Les assemblées étaient en réalité, des mouvements ressemblant étrangement à la mafia, qui encadraient une ville ou un quartier, reliquat des démocraties antiques. Mais c'étaient des organismes très structurés. On pouvait leur faire confiance pour liquider les indésirables.
Macron a entamé son départ, vous savez, celui qu'on voit quand on tire la chasse. Il dévisse dans les sondages, et fera mieux encore pour se faire haïr de tous. Ses "résultats", en politique étrangère font parfois grincer des dents :
ça fait pas une politique, ce qui est politique, c'est la baisse des APL, c'est la flambée annoncée des taxes foncières.
Une nouvelle en provenance de l'Ontario (pris chez P. Jovanovic). Un escalier tout simple était en souffrance. Et pour cause, il coûtait, d'après devis, 65 000 $. Un retraité canadien en a eu assez, a acheté des planches, embauché un sans abri, et construit l'escalier d'accès au parc pour 550 $.
Vous savez ce qui arrive ? On se pose la question des normes. Même si l'escalier en place satisfait 99 % de la population... Ces normes à la con, multipliées depuis des décennies, font partie du problème. Et du signe d'effondrement de la société. Quand on fait payer 65 000 $, ce qui vaut 550, il y a problème d'un côté et gavage de l'autre. Pour ce qui est des handicapés, -rares-, pas concernés par l'escalier, le parc n'était pas accessible avant... Le politiquement correct s'exprime ici aussi. Même si avant, les accidents étaient nombreux, et qu'ils sont tombés à zéro ; on VEUT y voir un problème.
Judiciarisation de la société, gavage des riches (la judiciarisation leur convient parfaitement), infantilisation. il est interdit au citoyen de base d'avoir un cerveau ? Et de ne pas comprendre, eux mêmes, les situations de danger, sans avoir des protections de tous les côtés. De l'autre côté, une inertie souvent coupable. J'adore une scène de "sur écoute". Le nouveau maire va voir un service, et leur dit d'enlever une carcasse de voiture. Il ne leur dit pas où c'est. En conséquence, à la fin de la journée, ils en ont enlevé plus de 200...
Je me rappelle aussi cette histoire d'un élève tué par la chute d'un panneau de basket. La défense du proviseur, c'était la défense classique, pas de moyens. Pourtant, il avait sous ses ordres des ATOS, qui auraient pu enlevé le panneau de basket, dont on avait signalé la déficience, en 5 minutes...
Après, tout est une question de volonté. Mais visiblement, à tous les étages, ce n'est pas ce qu'on demande. La procédure, avant le résultat.