ENTRE INCENDIES ET CATASTROPHES FINANCIERES...
Des incendies ont eu lieu. On parle, pour certain, de guérilla (islamique, pour ne rien cacher), parce qu'il est facile de mettre le feu, et qu'il est difficile de trouver les coupables, et que c'est un moyen couramment utilisé dans le monde islamo-arabe, comme mesure de représailles. Mais il y a aussi des causes intrinsèques à ces grandes catastrophes.
A une époque, dans un de mes articles, j'avais parlé de "forêt-lotissement". Au de 20 ou 25 ans, à fortiori 50, les petits arbres plantés sont devenus grands, et certains sont (très) pyrophiles. On devine d'ailleurs, de loin, assez peu les lotissements, sinon parce que quelques toits émergent.
Le même voisin qui harcèlera d'ailleurs, celui qui fait brûler 3 branches en hiver, trouvera normal de faire le barbecue en été, au plus sec de celui-ci, et bien entendu, à proximité des bois, des plantations, voir de ses propres plantations. Le rurbain prend très difficilement ses marques. Je me souviens, il y a 30 ans, avoir éteint le feu d'un voisin, rentré chez lui. Il brûlait je ne sais quoi, avait laissé le feu allumé, qui rougeoyait allégrement par grand vent et temps ultra-sec. J'en avais profité pour défoncer son portail. Bizarrement, il n'en avait jamais fait cas. peut être parce qu'il aurait du expliquer pourquoi il s'était retrouvé dans un feu...
Comme ses urbains, qui plantent leur tente à côté du si joli cours d'eau (c'est bien connu, ça ne monte jamais, surtout en montagne, surtout quand il fait orage).
Cet urbain, il aime bien les loups, et par voie de conséquence, pas du tout les bergers, et encore moins les moutons (cela fait plus d'un millénaire que le loup en France n'est pas un animal sauvage : il est nourri par les troupeaux).
Donc, dans le midi, la pression du loup faisant (ajouté au reste), les derniers bergers ont tiré le rideau. Et accru la déprise agricole, déjà importante, dans ces zones qui sont déjà ultra-urbanisées, et ne demandent qu'à l'être plus.
Le loup est un animal ruineux pour les finances, publiques et privées, mais tous les non-concernés par sa présence sont pour. Moi, je suis d'avis, qu'on l'implante d'abord dans le XVI° arrondissement parisien. Les dits parisiens vous répondrez, "c'est pas fait pour", à quoi peut répliquer, "la campagne non plus".
On peut rajouter, qu'en été, la pression démographique sur certaines zones atteint l'intolérable. Mais la crise aussi est plus grave, comme le prouve le cas romain, la pression démographique est aussi intolérable, notamment pour les ressources hydriques, associées au train de consommation des populations.
Mais les catastrophes en tous genres, et financières en plus, se multiplient en ces fins d'empire. On veut absolument Notre Dame des Landes. Comme on a voulu la ligne à grande vitesse Tours Bordeaux. NDDL n'atteindra jamais la rentabilité, comme la LGV, mais le PPP s'en fout. Même si la société exploitante dépose le bilan, la garantie des emprunts par les pouvoirs publics se fera. Les sociétés mères ne perdront que le capital, petite fraction de leurs profits sur la construction.
Le midi, lui, est atteint de bulle immobilière héliotropique gravissime. Le milieu, tout simplement, ne supporte plus la densité de l'occupation humaine, qui a largement débordé son cadre historique. Pays des villages nids-d'aigles, le midi est devenu le paradis du lotissement en plaine, régulièrement visité par les incendies et les inondations. Les villages perchés, eux, ne souffraient ni de l'un, ni de l'autre. Mais ils étaient loin de la mer, et de ses plages sales. Ils entretenaient leurs abords, qui servaient de maraichages ou pour les vignes.
Pour la LGV Tours Bordeaux, on a parlé de 20 millions de passagers. Hallucinant fumage de moquette. Dimitry Orlov est retourné en Russie. Il a trouvé un pays qui fonctionnait bien, mais avec quelques difficultés, loin d'être en voie d'effondrement. Et pour cause, ce pays dispose de grandes réserves de fossiles.
Ceux qui sont en train de sombrer, sont ceux qui n'en ont pas.
En France, les choix budgétaires sont simplement intenables. On ne peut continuer dans la construction européenne, renflouer Areva et continuer ses missions régaliennes.
Le budget militaire français est conséquent. Presqu'aussi important que celui de la Russie. Mais c'est celui d'un empire occidental, avec ses technologies chères, des achats chers, des salaires chers, des EM délirants, avec ses milliers de généraux, et sa dizaine de caporaux, et il a eu un symbole. Un immeuble s'est effondré à la Courneuve. Il était en voie de démolition. Le caporal, bien entendu, ne fera pas sa carrière dans l'armée. Passé la durée de son engagement, il sera dûment remercié. Les gradés, bizarrement, dont l'utilité n'apparait nulle part, foisonnent. Lutte des classes, où l'on vire le lampiste, et où l'on garde l'ingénieur, au delà de toute utilité.
Bref, ce monde est à bout. Le modèle n'est pas réformable.