PLANTAGE GENERALISE...
4 Août 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Comme le dit un internaute, ce n'est qu'une question de temps pour que Némésis revienne.

La Déesse de la justice et de la vengeance, " Le nom de Némésis dérive du verbe grec νέμειν (némeïn), signifiant « répartir équitablement, distribuer ce qui est dû ». " Chez les romains : « l'indignation devant un avantage injuste ». Je ne sais pas ce qui est le plus dégoutant. La baisse des APL ou le pont d'or de Neymar.
Toujours est il que le pont d'or, en période de vaches maigres, ça excite passablement.
Les vaches maigres, d'ailleurs, s'annoncent. Pour Gail Tverberg, la baisse des taux d'intérêts a décalé le pic oil. Le côté rassurant, c'est qu'au niveau où ils sont, ils ne pourront aller plus bas...
" Nous aurons des surproductions de tous les produits énergétiques, car aucun d’eux ne sera abordable pour les consommateurs à un prix rentable pour les producteurs. Le réseau électrique est susceptible de tomber en panne au même moment que les autres parties du système. "
Je ne suis pas forcément d'accord avec ce principe. Des taux d'intérêts hauts, des années 1970 étaient avalés par l'inflation. Avoir 20 % de taux d'intérêts avec une inflation équivalente est encore plus avantageux que d'avoir des taux d'intérêts à 1 % pour des prix à 1 %. Pourquoi ? Parce que le stock de dettes font comme neige au soleil.
Et puis, la machinerie économique et politique a quand même réagi. Pas forcément dans le bon sens, mais a réagi. Elle sa switché le pétrole partout où c'était possible, par le gaz, le charbon, l'électricité, et -très peu- par l'économie d'énergie. Le pic pétrolier, de fait est aussi un pic toutes énergies. Le cas de l'Iran est symptomatique. Le shah a été détrôné pour cause de pic pétrolier, et l'Iran a par la suite, développé sa production de gaz. Avec une prime. Le gaz ne profite qu'au marché interne, alors que le pétrole était massivement exporté. L'Iran a donc eu une politique protectionniste.
Pour ce qui est du Qatar et de la guerre de Syrie, je n'y crois plus en tant que telle. Mais en tant que capacité des élites à s'auto-intoxiquer dans des projets non réalisables et futiles... On a donc eu une guerre finalement très inutile, du point de vue occidental...Mais reflétant sans doute bien, ce qui était un plan sur la comète, comme il en existe beaucoup en fins d'empires. Une guerre picrocholine dans toute sa splendeur. Un plan sur la comète, irréalisable, mais réel. Le réel n'embarrasse pas l'aristocratie occidentale.
On a donc pas réagi dans le bon sens. Le problème français, électrique est éclatant : une surconsommation de 40 % chez les particuliers et de 45 % chez les industriels. Si l'on ajoute les exportations, au moins 55 % de la production électrique est inutile.
" La situation des recettes fiscales inadéquates est intrinsèquement instable. On peut éventuellement s’attendre à ce qu’elle provoque l’effondrement des pays exportateurs de pétrole. " Bien entendu, cela est renforcé par l'activisme des USA, amateurs de guerres qui n'en finissent pas. L'alternative, c'est que le Vénézuela se transforme en Vacuum instable. Chavez avait vu venir le coup. En achetant 2 millions de Kalachnikovs et 5 000 fusils Dragonov, il a rendu son pays non avalable par les USA, et ce, pour toujours. La plus grande victime ? La production pétrolière. Qui ne s'en remettra jamais. Au moins jusqu'à l'effondrement des USA. Pendant que les pom-pom girls des médias occidentaux appellent à l'équarrissage du pays. Ce n'est pas une armée USA qui dispose d'un corps de bataille de 65 000 soldats, qui pourra faire quelque chose. Pour le bordel ambiant, on a déjà vu le Mexique.
Pour ce qui est de la dette, je m'élève contre le point de vue de Gail Tverberg. C'est comme une course, où l'on se serait mis volontairement un boulet. Passée de 70 000 milliards de $ à 217 000 de 2006 à 2017, la dette d'ailleurs n'en est finalement pas une. A 1 % et moins d'intérêts, ce n'est plus de la quasi monnaie, c'est de la monnaie.
"La mondialisation a ajouté une énorme demande de pétrole." Là, on est d'accord. La mondialisation, ce n'est que du pétrole. Et le pétrole : a plus... C'est bête comme choux, mais depuis 10 ans, l'économie mondiale, c'est Will E Coyot marchant dans le vide.
Si l'on dit que les partisans du Pic pétrolier ont manqué un point clé, c'est que ce point clef n'a pas de données. Ce point clef, c'est la production nette de pétrole.
Le fait que bien des composantes de not'bon PIB soient finalement des fanfreluches sans intérêt profond, n'est pas étrangère à la non prise de conscience. Le fait aussi qu'une bande de débiles profonds se soient retrouvés à l'assemblée nationale est aussi une partie du problème.
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