RENTE IMMOBILIERE...
16 Août 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier, #Politique
Ou jetage d'argent par les fenêtres...
Un article inexact paru dans les échos. Il y est dit que la dégradation immobilière atteint 1 % l'an. Ce n'est jamais ce qui est retenu. Ce qu'il faut lire, c'est 2 % de perte de valeur. C'est une différence considérable. La capital immobilier est consommé selon l'auteur, à raison de 75 milliards/an, en réalité, c'est le double, 150; pour seulement 50 milliards d'investissements d'entretien.
C'est bizarre, d'ailleurs. Dans le calcul du pib, autant qu'à la télé, on ne nous parle jamais de cette consommation de capital fixe. On nous dit simplement que c'est le moment d'acheter et que la croissance revient. Cette simple consommation de capital fixe, infirme totalement la notion de croissance. 100 milliards, sur un pib de 2000, cela donne un joli - 5 %.
Et encore, je trouve l'appréciation elle même très optimiste. Une maison de 50 ans d'âge sans aucun entretien depuis sa construction, cela porte le nom de taudis.
Cela obéit aux lois du capitalisme, d'ailleurs, un capital investi doit être un jour désinvesti.
Cela aussi règle le sort des imbéciles, qui au plus gros de la bulle immobilière disaient : je m'achète un appartement la location me paie grosso modo l'achat, et au bout de 20 piges, c'est la rente. Au bout de 20 piges, c'est la valse des réparations qui s'annonce.
Des citations savoureuses ont lieu aussi : "C'est un bel exemple de «double peine» : vous payez pour entretenir et vous payez également davantage à l'ISF, parce que cet entretien soutient les prix."
Le mythique ISF. Pour la plupart du territoire, l'ISF est une vue de l'esprit. Le vrai impôt sur l'immobilier, c'est la taxe foncière et la taxe d'habitation, ou taxe sur les mecs qui ne sont pas SDF...
Visiblement, certains, au lieu d'écrire des articles, feraient mieux d'aller radoter dans leur maison de retraite.
D'ailleurs, on voit que même en coeur de bulle, à Levallois, on commence à sentir le vent du boulet... On aimait bien certains hommes politiques, quand leur politique faisait progresser les valeurs immobilières par 5. Maintenant qu'elles ne progressent plus, on les aime beaucoup moins, d'autant que les taxes paient toutes les folies, et que pour les nouveaux venus, les prix sont chers...
Lors de la phase de constitution, de la bulle, tout allait bien. Les plus values étaient coquettes. Aujourd'hui, on est passé au stade de perdant perdant. Les taxes ont augmentées, l'immobilier est inabordable ou pire, ailleurs sur le territoire, bien trop abordable...
On nous fait voir à la télé, ces gens qui ouvrent des gites, et qui trouvent, finalement, que ce n'est pas si bien. Cela coûte cher, la réhabilitation, l'exploitation est affaire de professionnels, les crédits sont lourds, les investissements peu rentables, la concurrence, rude.
Les gites à vendre sont légions, mais visiblement, on exagère quand même le coût d'exploitation (bien sûr, si on compte hors endettement...).
L'immobilier, c'est beaucoup plus compliqué que ce que l'on veut bien faire croire, et les seuls qui s'en sont très bien tirés, à ma connaissance, ce sont ceux qui avaient installé un mobile home sur un grand terrain.
Mise de fond peu importante, rentrées honnêtes, et revente facile...
Le touriste, d'ailleurs, est de plus en plus perçu comme une plaie. Seuls les gouvernants les voient avec les yeux de Chimène. Il faut dire, les gouvernements sont peuplés d'attardés mentaux. En plus, il s'attire la haine de ceux qu'il fait -mal- vivre.
Tourisme, tare du capitalisme, qui déstabilise des régions entières...
On voit même des projets qui risquent de tourner court. Avec l'éradication du paludisme, certaines zones s'étaient peuplées. Mais visiblement, des pathologies indigènes mal venues ont été repérées en France.
Là aussi, on a été trop loin.
D'une manière générale, les élites sont en train de perdre les soutiens des peuples. trop occupés à faire leurs petites affaires.
" La crise de l'ancien système sur fond d'insuffisance de ressources ne laisse pas aux élites de marge pour un compromis. C'est une lutte de destruction réciproque, et elle s'aggrave. Progressivement les élites antagonistes commencent à impliquer les masses populaires et perdent le contrôle de la situation. "
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