COURRIER DE LECTEUR
21 Septembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Economie
"oui bof....certains pays sont engagés dans des constructions d'infrastructures importantes, certains investissent massivement dans des projets divers...etc...pourquoi ? par snobisme ?"
Comme je l'ai souvent dit, c'est l'histoire quasi universel, des grands travaux, que cela aille des chemins de fer, aux grand travaux nippons.
La découverte des chemins de fer, c'était une question de nécessité. Pour transporter le charbon. Le chemin de fer s'avère indispensable, précieux, et rentable. Vu sa commodité, tout le monde en veut.
Seulement, le problème, après la construction du réseau, c'est qu'une petite fraction, seulement, est rentable. Justement celle qui transporte le pondéreux.
Les premières autoroute aussi, sont bien calibrées. Beaucoup de circulation, beaucoup de trafic, tout le monde en veut.
L'autoroute Pau Langonan, le tunnel Milan-Lyon, les infrastructures dans le "pays vide" Japonais.
Toutes ces infrastructures, ne seront jamais rentables, parce qu'il n'y a pas, simplement, un flux suffisant.
Mais les hommes politiques veulent prouver leur virilité : aéroports inutiles (400 aéroports et aérodromes en France), autoroutes à l'utilité discutable, tracés idiots, et souci, comme au Japon, de "relancer l'économie".
Au japon, ils ont refait quasiment tout l'archipel, sans aucun résultat. A part combler d'argent le secteur du BTP, cul et chemise avec le PLD (Parti libéral démocrate).
Simplement, parce qu'il n'y a pas de retombées économiques, ou de très rares retombées, quand les routes traversent des pays très peu peuplés. Cela n'apporte pas une activité, là où il n'y en avait pas.
ça finit, d'ailleurs, souvent de vider certains coins.
Hypertrophie de l'égo des hommes politiques, et liens avec les milieux du BTP. Voilà la réponse. Habitude aussi des décennies passées, où beaucoup d'infrastructures, devenaient, à la longue, rentables.
Mais les temps ont changés. Le trafic routier souvent décroit, les aéroports n'arrivent pas... à décoller.
C'est le phénomène d'inversion des temps, et un phénomène de dynamique des systèmes. Jusqu'à un certain point, la dynamique est positive. Après, elle devient négative.
Dernièrement, chez moi, on devait nous coller un viaduc de plus. Le trafic était à 12 000 véhicules jour. Pour prouver le bien fondé, on a recompté. On allait voir 15 000 à 18 000. On a vu 9 000, plus de viaduc, et un terrain vague devenir spontanément aire de co-voiturage. Les hommes politiques étant les hommes politiques, ils ont reconstruit ce terrain vague, pour effectivement en faire une aire de co-voiturage. En perdant la moitié des places au passage...
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