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PAN DANS LES INFRASTRUCTURES...

8 Septembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Politique

La débandade se fait voir de manière différente suivant les pays, mais c'est bien la débandade qui s'annonce.

Cuba et la Corée du nord avaient abordé la société de la sobriété  pétrolière, contraints et forcés, dans leur confrontation avec les USA.
Les deux sociétés avaient survécu.
Sans doute, certains choix peuvent ils paraître discutable. A mon avis, Castro refusant les agro-carburants à base de canne à sucre a commis une erreur. L'ile possède de nombreuses terres inoccupés, et le choix du débouché aura sans doute permis de mieux tirer parti de la récolte de sucre.

Aujourd'hui, aux Pays Bas, on brûle ce que l'on avait adoré ; le gisement de gaz de Gronigen fait beaucoup de dégâts, à cause des tremblements de terre, et les milliers de procès en cours, relativisent les gains économiques de l'exploitation, dont les recettes sont tombés à 5 milliards d'euros annuels, alors qu'on -sous- estime les dégâts à 1.2 milliards...

Bientôt, les dégâts dépasseront les recettes... Alors, on hésite à investir.
En Norvège, se pose le même problème. Devant la déplétion pétrolière, certains veulent pousser les investissements, pendant que d'autres se posent les questions de l'écologie et/ou de la rentabilité intrinsèque des nouveaux projets.

On parle de "vache à lait" pétrolière (et gazière), pour de nombreuses décennies. A mon avis, c'est un tantinet optimiste, vu le profil de la production. Là aussi va se poser le problème de la rentabilité intrinsèque du secteur.

Aux USA, dans le Texas éolien et pétrolier, le choix est fait. Seuls, 16 % des ménages étaient assurés pour les inondations, vu le coût de l'assurance (2000 $ par an). Ce qui est colossal, et à ajouter à tout le reste. Les autres devront se contenter d'aides minimes de la FEMA, sous forme de prêts à faible taux d'intérêt -mais prêts quand même-.

Alors, que la catastrophe donne lieu à une reconstruction triomphale, rien n'est moins sûr.

84 % des américains touchés par Harvey, risquent donc de se retrouver dans un mobil home, et encore, pas tous.
Pour ce qui est de la relance automobile, le bénéficiaire, c'est le pick-up à 2 500 $ qui risque d'être le grand gagnant, et pas le stock des 3 grands producteurs. Même si les véhicules étaient correctement assurés, si les victimes n'étaient pas assurés pour leur maison...

D'ailleurs, visiblement, il n'y a pas qu'aux USA que le phénomène fait tâche d'huile. Chez moi, l'immobilier qui se vend le mieux, le plus facilement, c'est le MO sur un bout de terrain, à petit prix. Le reste, il faut trouver l'acheteur.

La renégociation de l'ALENA est visiblement au point mort. Il est clair que renégocier l'ALENA, dans un contexte de déplétion pétrolière généralisée du continent sera compliqué, et il sera aussi compliqué de ne pas le faire.

Suite à harvey, les exportations de produits raffinés des USA se sont effondrés. Longue sera la remise en route.

Le p'tit marquis de belgueule fait encore parler de lui. Vous êtes tous des feignasses. A mesure, d'ailleurs que le crunch de l'énergie en Europe se propage, il y aura de plus en plus de feignasses.

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B
Saint-Martin : « Dehors les blancs »<br /> <br /> Isabelle, Toulousaine de naissance, vit sur l'île antillaise de Saint-Martin depuis 25 ans. Cette médecin, qui séjourne actuellement en vacances à Toulouse, a habituellement, du fait de son métier, les nerfs solides. Mais depuis hier, elle est en panique totale et lance un appel au secours car elle craint pour la vie de son mari et de son fils qui sont, eux, sur l'ïle antillaise ravagée par l'ouragan Irma.<br /> <br /> "Mon mari et mon fils sont en danger de mort, comme une grande partie de la population. C'est la guerre civile là-bas. On commence à entendre parler dans les médias des pilleurs qui ont dévalisé les magasins après le passage de l'ouragan, mais on est bien loin de la réalité. Des bandes de voyous ont en effet dévalisé le bâtiment des douanes, qui a été très abimé et ont volé le stock d'armes qui s'y trouvait. Depuis jeudi soir, ils sillonnent l'île masqués et cagoulés et s'attaquent aux maisons encore debout dans lesquelles les habitants se sont réfugiés", raconte-t-elle, au bord des larmes.<br /> <br /> "Je les ai eu hier soir au téléphone, ils sont tétanisés de peur. Ca tire autour de notre maison dans laquelle ils sont barricadés avec six amis qui sont chez nous parce leur villa a été détruite, poursuit-elle. Ils ne peuvent pas sortir. Ils disent que les agresseurs circulent par bande de dix, sont sans foi ni loi et sont prêts à tirer pour récupérer de la nourriture ou de l'argent."<br /> <br /> Ses dires sont corroborés par les témoignages d'autres résidents de l'île, qui, sur les réseaux sociaux, racontent que ces gangs défoncent les portes des maisons et disent : "dehors les blancs".<br /> <br /> http://www.ladepeche.fr/article/2017/09/08/2641493-ouragan-irma-mari-fils-sont-danger-mort-est-guerre-civile.html
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