REACTION DE LECTEUR...
25 Octobre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Energie
" tout ce qui se dit sur le beurre actuellement est une connerie. la réalité c'est que les producteurs se sont cassés les dents sur la renégociation sur le tarif auquel achete la grande distribution.
certains ont réussi à négocier ( grp intermarché ) d'autre, carrefour, ont joué les nazi du tarif, et on créé la pénuerie en refusant d'acheter les lots du moment pour creer un trouble financier pour les producteurs pour les forcer a reprendre l'ancien tarif.
ni plus, ni moins.
y a pas plus de vente à l'export que mon cul c'est du poulet. si on avait des tendances à l'instabilité d’approvisionnement en france, en 2017, pour la bouffe, en matière première, ca se saurait, faut arrêter de dire de la merde à un moment.
gagner du fric en faisant peur je veux bien mais ya limite à tout. "
Voilà un point de vue qui peut très bien se respecter. Mais qui à mon avis est faux. D'abord parce que les laiteries françaises ont beaucoup investi. Elles ont investi l'argent chinois, qui prévoyait, en tous temps, en tous lieux, la vente de 25 % de la production aux dits chinois. Vrai ou faux ? Vrai, et 25 %, quand on sait qu'il suffit parfois de problèmes sur 1 ou 2 % de la production pour envoyer les prix au plafond, on peut voir l'impact.
Mais il y a aussi des prix internationaux à 7000 euros la tonne, contre 2500 l'année dernière. Celui qui continuerait à vouloir vendre à 2500 euros, c'est simple : il est fou. Ou aspire à la canonisation.
Comme me le disait l'économiste camerounais, le chinois voit loin (ils avaient la même technique des 25 % chez lui), celui qui signe cette clause, lui, ne voit rien.
Mais on va même plus loin : l'usine qui ne produit QUE pour la Chine. Les chinois paient pour tout ce que critiquent les libéraux : les normes, les règles, la rigidité. Après tous les scandales, chez eux, ils veulent du réglo.
La France, aussi, était dépendante du marché internationale. C'est globalement un exportateur de produits laitiers, mais aussi, un importateur net de beurre de plus en plus important. On a aussi privilégié le fromage.
Total, là aussi, une légère baisse de production (-2%), joint à un renouveau de la demande, propulse les prix au plafond.
La grande distribution n'est pas absolument fautive dans ce cas là. Elle devrait reporter une hausse importante sur le consommateur, elle refuse, en assumant le rôle que refuse d'assumer l'état, de régulation. Par là, elle refuse d'endosser le rôle le pire, celui du boulanger au moment de la disette des temps anciens, qui se traduisait non par une hausse des prix, mais par une baisse de la taille des pains...
Et qui se traduisait souvent par le sac, et le meurtre du boulanger, qui souvent n'y était pour rien, mais qui endossait la responsabilité.
Vous avez aimé le sketch du boulanger de Fernand Reynaud ? Vous allez adorer "le boulanger à la lanterne". Et oui, le sketch du raciste et du boulanger avait une date de péremption : celle de l'époque où l'on ne manquait de rien.
Pour le stress sur la production (doublée de spéculation), voir l'article de Sannat.
Je pense que nous avons clos le XX° siècle, et que nous sommes rentrés dans le XXI°.
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