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DETTES ? VOUS AVEZ DIT DETTES ???

7 Décembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Politique

La dette est une promesse qui n'engage que celui qui y croit. Un article est paru signé par Charles Gave, qui nous gave avec son institut des libertés.

Endetté vis-à-vis de l'extérieur, c'est moins grave qu'être endetté vis-à-vis de l'intérieur. En effet, la faillite ne coûte pas cher politiquement. Elle coûte cher quand on est endetté vis-à-vis de l'intérieur.
On leur doit des Zeuros ? On va leur en donner, jusqu'à plus soif, ou plutôt jusqu'à ce qu'ils en ait plein les chiottes, qu'avec un billet de 10 000 on se paie une baguette.

Charles Gave est il ignorant à ce point là ? Il a ignoré les emprunts russes, mais aussi Ottoman, et Austro-hongrois ?

Des 45 milliards de francs or prêtés par la bourgeoisie française aux pays étrangers, réduits à 15 en 1918, et 1.5 en 1945 ?

Et la réponse de Lénine aux argentiers français ? Je vois doit 18 milliards ? Prêtez moi en 25, je vous payerais les intérêts. Ils n'ont pas voulu allonger la rallonge, il n'a rien payé, sauf les cacahouètes du rachat des titres à la cotation...

L'Autriche Hongrie et l'empire Ottoman, eux, avaient disparus... En même temps,

En plus, aucun prêteur étranger ne fera frire les C... au défaillant, après les lui avoir arraché. En interne, c'est possible, et les plus riches sont les plus vindicatifs.

Rembourser les dettes, c'est une lubie. Dans le monde antique, l'abolition était une mesure clairement revendiquée, et de plus, la dette mondiale, massivement libellée en dollars, peut subir un collapsus très vite.
Enfin, la dette, c'est l'énergie. Quand il n'y a plus d'énergie, il n'y a plus d'économie et plus de dettes.
Faut il rappeler les temps, pas si lointain, où la monnaie réelle c'était la clope, plus que l'argent ?

La perte de souveraineté par transfert de celle-ci à la BCE peut aisément être corrigée, ce n'est qu'un trait de plume. D'ailleurs, la monnaie européenne est DEJA lestée par toutes les créances irrécouvrables. Pourquoi croit il qu'elle leste son bilan de tous ces torche-culs ? Et que les dettes émises sont souvent à taux négatif ?

Ce qui est en cause, ce sont ces chiffons de papier, appelés traités internationaux. Ils sacralisent un système, et la dette ? Ils nous conduisent, et sont responsables en partie de l'effondrement.

Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. La dette n'a strictement AUCUNE importance.

Quand aux phénomènes économiques complexes, ils n'échappent souvent pas aux "petites gens".( j'ai souvent raconté l'histoire où j'avais une source qui ne s'est jamais trompé sur le cours du cuivre. Un ferrailleur gitan, illettré.)

Il est bien connu que certains sont beaucoup mieux informés en vidant les poubelles que bien des excellences. D'ailleurs, il y eut un film, où le personnel d'entretien d'un gratte-ciel spéculait avec les informations qu'ils tiraient des poubelles qu'ils vidaient. Ce film s'inspirait d'une histoire tout à fait vraie, où la réalité était bien au delà de la fiction.

Mais, tout le monde ne peut être Béria, et s'acharner à détruire et à rechercher toute fuite. Surtout que pour certain, jeter un papier à la poubelle, c'est détruire. Non, on détruit quand on déchiquète ou que l'on brûle.

La Dette est appelée à être détruite, brûlée ou déchirée.

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S
Heu non, chef. Rembourser les dettes n'est pas l'objectif de base, ce sont les intérêts qui sont la manne du bouzin. Et quand vous les devez à des créanciers extérieurs, c'est de la perte sèche. En intérieur, du moins si les gouvernements ne sont pas des cakes comme les nôtres, vous pouvez considérer que les "récupérateurs" de la dette vont investir en interne, du moins si vous ne vous tirez pas une balle dans le pied en empruntant à des banques privées qui vont se faire un plaisir de les jouer à la roulette... Il se dit, par exemple, que l'on aurait payé 1400 milliard d'intérêt depuis 1979, ce qui est assez copieux, vu qu'entretemps on est passé de 20% à 100% d'endettement.<br /> Voir à cet effet le Japon, dont tout le monde se gausse car il est à plus de 230% d'endettement de son PIB mais qui dépend pour quasi la totalité de sa dette de ses citoyens et de ses institutionnels. S'ils veulent, demain, ils mettent tout à zéro et gèrent dans leur coin la manière dont ils peuvent passer la pilule aux japonais. Essayez de faire pareil avec la nôtre, aux 2/3 externe et vous êtes de suite, comme l'Argentine, à la merci du moindre fond vautour qui vous colle une plainte au procureur de New-York.
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A
Ah j'oubliais...<br /> Pour un défaut sur la dette détenue à l'intérieur, il faut rajouté la faillite des banques et des assurances et donc un chaos économique.
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A
Au-delà de l'Euro et des traités internationaux,<br /> <br /> Quand un pays s'endette à l'extérieur, c'est qu'il consomme plus qu'il ne produit. Si il fait défaut sur sa dette, ne pouvant plus se financer en devise, il doit s'attendre à subir une hyperinflation.<br /> <br /> Quand un pays s'endette à l'intérieur, si il fait défaut sur sa dette, en plus des troubles sociaux dus à la ruine des épargnants, ne pouvant plus financer son déficit budgétaire que par la création monétaire, il doit s'attendre à subir une fuite des capitaux et une hyperinflation.<br /> <br /> Enfin, rembourser ses dettes par l'inflation, c'est exacerber les inégalités puisque ce sont les salariés qui payent la facture par la perte de leur pouvoir d'achat (scénario actuel). De nouveau, troubles sociaux => populisme => démagogie => tyrannie.<br /> <br /> Dire que: "La dette n'a strictement AUCUNE importance. " est un raccourci qui ne résiste pas à la réalité.
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A
@reebob<br /> <br /> La dernière fois, j'ai répondu à votre commentaire. Cependant, je remarque que vos arguments n'ont pas changé:"des ânerie que vous débitez", "Vous raisonnez comme un crétin", "L'hyperinflation est un attrape couillons".<br /> <br /> Dans un effort pédagogique, je vais quand même vous répondre rapidement.<br /> <br /> 1."Quand l'inflation est plus forte que les taux d'intérêts les inégalités décroissent."<br /> Si c'était le cas, depuis 10ans que les taux sont à zéro, les 1% ne devraient pas posséder plus que le reste de la planète. Et les 62 plus riche, plus que la moitié de la planète.<br /> Quand on analyse l'épargne détenu par la population ont voit que seul les 10% les plus riches détiennent des actifs financiers et des biens tangibles en nombre important par rapport à leur patrimoine. Ce sont eux qui ont bénéficié de l'inflation des actifs depuis les années 80, alors que les salaires ont augmentés moins vite que les prix.<br /> <br /> 2. Le contrôle des capitaux n'est que partiellement effectif. Il y a toujours des failles, les chinois ont essayé ces dernières années et ça n'a pas été un franc succès.<br /> De toutes façons, dans le cas cité, c'est la création monétaire qui est source d'hyperinflation. Il suffit de voir le Venezuela, le Zimbabwe, l'Argentine avant eux etc. La fuite des capitaux est une conséquence et ne fait qu'aggraver les choses.<br /> <br /> 3. Quand les banques centrales impriment 200 milliards par mois depuis 2009, le risque inflationniste est très réel et très visible dans le prix des actifs. Il ne faut pas voir l'hyperinflation comme une hausse des prix due à un déséquilibre entre l'offre et la demande, mais comme une dévaluation, une perte de confiance en la monnaie.<br /> <br /> 4. Votre dernier paragraphe traite de la magie des politiques kéneysiennes auxquelles ils seraient trop long de répondre ici. Magie car il ne suffit pas d'un jeux d'écriture pour faire apparaître une usine. Si c'était le cas, les africains seraient aussi industrialisés que l'Allemagne. Le capital doit être accumulé préalablement.<br /> Quand au lien entre inflation et chômage, il ne faut pas confondre causes et effets. Surtout que l'inflation des prix est déjà bien au-dessus de 5% http://www.shadowstats.com/alternate_data/inflation-charts.<br /> <br /> Sur l'influence de l'inflation sur les finances de l'Etat<br /> https://www.goldmoney.com/research/goldmoney-insights/inflation-v-deflation-state-finances<br /> <br /> Sur les politiques kéneysiennes<br /> https://www.goldmoney.com/research/goldmoney-insights/will-macro-economists-ever-learn
R
"Enfin, rembourser ses dettes par l'inflation, c'est exacerber les inégalité"<br /> <br /> Complètement faux, c'est l'inverse. Quand l'inflation est plus forte que les taux d'intérêts les inégalités décroissent. Pendant les trente glorieuse l'inflation étaient à plus de 4% par an et cela n'a pas empêché la forte hausse du niveau de vie et le déclin des inégalités. L'obsession des riches et des rentiers pour les monnaies fortes est la preuve par neuf des ânerie que vous débitez. <br /> <br /> "il doit s'attendre à subir une fuite des capitaux et une hyperinflation." Elle est ou la fuite des capitaux si vous contrôler le change et la circulation des capitaux? Vous raisonnez comme un crétin libéral qui croit que son monde est éternel. L'hyperinflation est un attrape couillons. A l'heure actuelle le vrai danger c'est la déflation dans laquelle les politiques de compression salariale mené par l'UE nous conduit. Quand on a des taux de chômage aussi monstrueux que l'UE le risque inflationniste est une vaste plaisanterie. <br /> <br /> La seule véritable contrainte d'un état est liée à la balance commerciale et à la balance des paiements. Un pays qui équilibre sa balance des paiements n'a pas besoin d'emprunter sur les marchés financiers. Jusqu'aux années 70 l'état empruntait à la banque de France à faible taux pour financer les investissements publics et cela fonctionnait très bien. Rien n'interdit de revenir à ces pratiques plus saines. Bien évidement cela frustrera les rentiers qui se nourrissent de dette public et qui pompe la richesse nationale en jouant les martyrs du méchant fisc français. Personnellement je préfère une France avec 5% d'inflation, un taux de chômage à 0% et une balance commerciale à l'équilibre, qu'une France avec un quart de chômeur, 2% d'inflation et un déficit extérieur énorme.
J
Comme l'a dit un illustre : "Une dette est une créance sur du travail futur, une dette infinie c'est de l'esclavage."<br /> Patrick, croyez vous que ceux qui nous gouverne, qui ont été mis au pouvoir grâce aux banques, vont effacer les dettes ? <br /> Dans une époque mondialisée ou tout est interconnecté, il suffit en quelques secondes de couper le réseau de paiement SWIFT. <br /> Pour supprimer d'un trait de crayon les dettes, il faudrait des politiques qui aillent dans le sens de la nation. Il faut peuple qui cesse de regarder la TV, lire la presse d'état (ou financée), utiliser son cerveau, bref de se comporter comme des veaux. Je vous rappelle les dernières élection : Macron 66%, LePen 34%.<br /> Donc Charles Gave à raison : la seule dette, actuellement, qui peut être réglée d'un trait de crayon est celle que détient le peuple. <br /> Ce matin j'ai entendu à la radio que la taille du pénis avait rétréci de 1 cm en 50 ans, passant de 9.5cm à 8.5cm. Je me suis posé la question : et les cou...es, elles ont diminuées de combien ?
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G
Après Altice, voici Steinhoff (Maison mère de Conforama)<br /> https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/030994285219-la-bce-piegee-par-les-obligations-steinhoff-2136585.php<br /> https://brunobertez.com/2017/12/07/la-bce-une-bad-bank/<br /> http://www.boursorama.com/actualites/moody-s-abaisse-de-4-crans-la-note-de-la-maison-mere-de-conforama-2a70fdcb75314893292b49b822952ed0
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