EFFONDREMENT(S)
6 Décembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Politique, #Actualités
Il est quand même curieux que quand tout commence à s'effondrer, tout s'effondre vraiment. Y compris le niveau en lecture, pour lequel un ministre veut imposer une dictée quotidienne...
Ce qu'il y a de bien, c'est qu'ils prennent une décision quand les comparaisons internationales deviennent gênantes, 34° rang sur 50, avec la... Russie en prem's. Encore un coup de Poutine et des Ivans.
Il faut dire que quand on ne demande aucun effort d'apprentissage, de retenues des leçons, on arrive logiquement à un résultat zéro. J'avais vu ça dernièrement avec de très jolies filles. Elles voulaient passer le concours d'infirmières, mais avec leur bac L, leur niveau même pas de mathématiques; mais simplement de calcul était déplorable. Elles ignoraient simplement les tables. Et les tables de tous genres, il n'y a qu'un moyen de les savoir : c'est de les avoir appris. Le principe même d'une division par 10 n'était pas compris. Quand on ne sait pas diviser, aïe les erreurs médicales.
Pourtant, elles se vantaient d'être bon élève. Il est sûr qu'en ayant réduit, année après année, les niveaux d'exigences, on arrive à donner le bac à tout le monde, mais à des ignares. Et un bac sans valeur.
Quand on arrive à des logiques de dévaluation, aujourd'hui, c'est pour des classes prépa, on arrive aussi, à des logiques de reproductions sociales absolues : c'est la classe de tes parents, qui te donnera ta classe sociale.
Comme le métissage. Un métissage n'apporte pas une société apaisée, mais une société de castes.
Au terme de l'évolution, on arrive à la situation de Baltimore, ségréguée totalement, la guerre dans les rues, 80 hommes pour 100 femmes, et 6 écoles qui réussissent l'exploit d'avoir un taux de réussite de 0 % aux tests...
La situation s'est dégradée insensiblement. D'abord par la rentrée automatique au collège. A mon époque, il y avait des tests de niveaux. Ensuite, par le cursus automatique au collège, par le refus du redoublement, et cela pour une seule cause, la volonté de faire des économies dans tous les endroits, même si ce n'est que reporter les dépenses sur les parents et les collectivités locales, et la volonté politique de ne traumatiser personne, en distribuant du parchemin à tous prix. On a voulu singer le Japon et ses 80 % de réussite au bac. Mais les sociétés nipponnes et françaises sont loin d'être identique, notamment au niveau de la discipline. Déjà, à l'origine, c'était biaisé. D'autant que le Japon ne "bénéficie", que d'un apport d'immigration voisin de l'inexistant.
C'est une technique néo-libérale bien connue ; on baisse le niveau. Et on alarme surtout pas.
Chose qui se marie, d'ailleurs, très bien, avec l'absence totale de prise de conscience de la crise énergétique. On veut plus vert, mais "nimby" (Not in my backyard) total de tous les équipements, alors que l'heure est à l'urgence. Mais comme c'est un problème balayé sous le tapis par la propagande, on n'en tient pas compte.
Là, comme dans l'enseignement, on tombera de haut, d'un coup.
Quand le petit ramène le diplôme à la maison, on est toujours content. Même si c'est un diplôme de merde.
Quand le caractère impératif de la transition énergétique apparaitra à tous, ce sera trop tard.
Mais dans les deux cas, les politiques menées détruisent le futur. Plus de financement pour la transition, et on ne change pas la transformation en merde des diplômes.
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