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FANATIQUES...

11 Décembre 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Actualités

La mort de quelqu'un est toujours triste pour la famille. La pantalonnade après la mort de "l'idole", me laisse un certain goût dans la bouche.
Il faut dire que personnellement, les "idoles", adorées de certains, j'en ai été servi jusqu'à la gueule :

- les "fans", de fouteballe,

- les "fans", de chanteurs en tous genres,

- les "fans", du parti communiste.

Idole rapporte à un culte, ou un dictateur et fan, c'est plus correct et anodin que "fanatique". Pourtant, c'est la même chose. Et ça, on est dedans ou dehors. Il n'y a pas de milieu autorisé possible.

Que le gus ait eu un certain talent, notamment de bien s'entourer, c'est indubitable. Si je dis que certaines de ses mélodies traverseront les siècles, c'est sans doute vrai. Bien qu'elles ne soient pas de lui. Il les a fait connaitre, et les a interprété. Sans doute, certaines seraient restées inconnues. Mais il est clair qu'une majorité gagnera franchement à être oubliée.

Comme disent certains, il est une Amérique fantasmée, dans une France née dans les années 1940 et 1950. Après c'est plus discutable. Les "jeunes", pendant les festivités étaient plutôt rares... A part si on considère les jeunes de + de 57 ans, à 77 ans.

Pour les "fans" du PCF, à leur époque, c'était plutôt des contres-publicités vivantes. Comme les fouteux, et autres "fans", privés du culte de la personnalité qui leur manque tant.

Parce qu'une foule de stade, une foule hystérique écoutant un concert, c'est le même mécanisme mental que les grandes foules réunies autour des dictateurs.

Personnellement, j'ai toujours pensé la même chose d'eux (des fans) : comment on les fait taire ? Même en les frappant sauvagement, c'était compliqué.
Le pire étant un militant communiste, fan de johnny, et supporter de foute.

Emblème surtout d'une génération, qui, en 1960, n'a que le souvenir d'une prospérité croissante, et qui pour rien n'est interdit. Leur "révolte" ? Contre quoi ? Contre l'interdiction de fumer et l'obligation de rentrer avant 22 heures ?

En plus de toutes les autres catégories, une autre peut être citée. Celle des motards. Dont la capacité intellectuelle, est dans une écrasante majorité inversement proportionnelle à la cylindrée...

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S
Deux remarques:<br /> - Les fans de Johnny viennent pour la plupart de comprendre que les "30 glorieuses" sont vraiment vraiment finies. Que des blancs dans la rue (une rareté de nos jours) et un défilé calme sans débordement (une rareté de nos jours). Mais aussi un chef d'Etat qui continue de se tromper dans ses gestes et ses hommages...<br /> - Un million de personnes dans la rue pour un chanteur et quasi personne contre les ordonnances du type dont je parlais avant et pour la défense de nos valeurs.<br /> Ce pays est foutu...
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L
@ PR<br /> <br /> Je ne vois pas trop où vous voulez en venir avec votre énumération étriquée. <br /> Tous les foules sont pénibles, toutes. Et toutes écorchent la sensibilité individuelle de ceux qui arrivent à conserver leur recul de jugement par rapport au flot du troupeau.<br /> Votre supporteur coco aviné n'est qu'une marionnette construite (qui vous est chère) mais admettons qu'elle soit plausible.<br /> Vous oubliez alors qu'entre lui et le preneur de Bastille ou le brûleur de cadastre d'il y a deux siècles et des poussières, il n'y a qu'une filiation directe de quelques générations.<br /> Je l'ai déjà dit ici et des rapports de police l'attestent encore à la bibliothèque nationale, sous les murs de la Bastille en pleine chaleur du 14 juillet 1789, cela levait dur le coude.<br /> Pour que ces foules aient été ensuite mises sous la coupe et la bannière de Bonaparte, il fallait bien aussi qu'elles aient eu leur coefficient de pénibilité, non ?<br /> <br /> Mais vous et moi n'y pouvons rien, ce sont les masses et les troupeaux qui font l'histoire et comptent pour quelque chose. <br /> Les autres comptent pour du beurre, raison pour laquelle les libéraux tiennent tant à nous persuader que nous ne sommes tous que des individus et rien d'autre, des Robinson sur nos îles.<br /> Robinson n'était qu'un mythe littéraire mais qui marche toujours aussi fort. Surtout à l'ère du numérique, laquelle permet au troupeau de s'exprimer mais chacun dans son coin, cela ne mange donc pas de pain.<br /> <br /> Première Loi intangible. L'être humain est un animal grégaire et c'est l'union qui fait sa force, surtout face au tigre à dent de sabre ou au mammouth.<br /> Deuxième loi intangible. L'être humain agit irrésistiblement par mimétisme, car cela aussi reste une condition de sa survie puisqu'elle lui permet de se compter et de compter sur la force de son groupe.<br /> Troisième loi intangible. L'être humain est un animal religieux. C'est la rançon de sa conscience, laquelle lui permet de se projeter dans l'avenir et « au-delà » même du sien propre. <br /> Rester relié au monde et survivre d'une manière ou d'une autre à notre propre fin est la question existentielle fondamentale qui nous taraude tous.<br /> Le sens donné au mot religion n'est donc pas exhaustif et vous l'accorderez facilement avec votre formatage républicain et furieusement laïque(c'est même déjà fait, j'ai l'impression).<br /> <br /> ''''Parce qu'une foule de stade, une foule hystérique écoutant un concert, c'est le même mécanisme mental que les grandes foules réunies autour des dictateurs.''''<br /> <br /> A titre anecdotique, je vous ferai remarquer qu'il n'y a pas si longtemps vous écriviez dans l'un de vos billets que les dictateurs -à propos de Staline je crois- avaient leur mérite, et je vais pas vous chercher des poux pour cela puisque j'étais d'accord avec vous.<br /> Faites quand même gaffe à l'accordage de votre violon.<br /> Sinon, il ne faut pas se raconter d'histoire sur l'histoire. C'est le même mécanisme mais si la séquence historique n'est pas la même, elle fera intervenir d'autres mécanismes qui l'atténueront voire l'annulerons.<br /> Les foules qui se pressaient aux messes barbares d'Hitler et de Mussolini n'étaient pas prêtes à entendre chanter les Beatles, même si ceux-ci avaient braillé mort aux juifs à longueur de couplet. <br /> De même qu'en 1966, aucune minette fan des Beatles n'aurait mouillé sa culotte en hurlant « Bénitoooo » si Mussolini était monté sur l'estrade pour prendre la basse à Mac Cartney.<br /> Entre ces deux périodes est tout simplement intervenu l'individualisme marchand -rejeton de la débauche énergétique, j'en conviens- et cela, joint à la révolution médiatique, a tout changé.<br /> Dans la même veine, Je pousserai la provocation jusqu'à dire qu'un De Gaulle version 1962 se ferait aujourd'hui massacrer à la télé en public face à un Macron.<br /> <br /> Mais vous me direz que tout ceci n'est que spéculation et baratin, pour me renvoyer illico à mon coin de mur et à vos statistiques indépassables.<br /> Alors bon, pour gérer la paix paix et la prospérité des troupeaux, ce qu'il faut, c'est trouver la bonne clôture qui fasse pas trop de mal, le bon chien opportunément agressif, et le bon garde champêtre sachant à l'occasion citer Pareto.<br /> Cela vous va comme ça !?<br /> Concernant le totem, on pourrait peut-être remplacer la grand croix sur la colline au-dessus du champ par une éolienne ?<br /> La Gaule, toujours le mot pour rire...<br /> <br /> Bonne continuation.<br /> <br /> PS : il y a quand même des détails qui montrent que nous ne sommes pas de la même génération, et à une époque où tout s'est joué à dix voire à cinq ans prêt. En 1967, revendiquer le droit de fumer n'était pas absurde puisque tout le monde avait le droit de cloper à peu près partout. Les amphis de fac l'hiver c'était nuit et brouillard, et les trains de banlieue à six heures du soir autant de chambres à gaz ambulantes. Je me souviens d'un grand escogriffe à l'entrée des quais, gare de l'est, qui invectivaient les gens d'un jovial « allez les veaux, à la douche ! ». Mais à l'époque on pouvait encore rigoler d'à peu près tout, et l'on ne mourrait pas plus de cancer qu'aujourd'hui, ceci expliquant peut-être cela (clin d’œil à Valuebreak s'il passe pas ces lignes).
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L
@ Valuebreak<br /> <br /> Non je ne reviens pas, trop de choses à faire et de soucis aussi (le blues du canari effrayé par la sortie de sa cage -arrêter de bosser). Juste un bonjour de temps en temps, histoire de montrer à l'aubergiste qu'on s'intéresse toujours à lui -d'accord ou pas...<br /> <br /> Lorsque l'hystérie contre le péché du tabac avait démarré -dans les années soixante-dix- une étude comparative avait été faite avec un pays de fumeurs précoces et lourds -la Yougoslavie, laquelle existait encore. <br /> Bilan : rien de significatif sur le plan médical avec la France, et l'étude fut mise sous le boisseau par Madame Veil, alors ministre de la santé. L'époque où Laborit -fumeur notoire- avait sorti sa boutade fameuse : « pourquoi voulez-vous que le tabac vous fasse du mal si vous êtes bien dans votre peau ».<br /> J'ai personnellement arrêté de cloper vers quarante ans, parce que je vivais mal la dépendance à ce truc la, surtout pendant mes escapades cyclistes. Je me vois encore en haut du Lautaret fouiller comme un damné dans ma sacoche à la recherche du paquet de clopes, cela même avant de songer à ouvrir ma gourde !<br /> <br /> Sinon merci pour le lien sur Bonnot. Un hoax, pourquoi pas ? « Clem » (enceau) n'en aurait pas été à son premier coup fourré.<br /> Je me suis toujours interrogé sur les trois impacts de balles sur le visage. A mon avis, du 22 LR à bout portant aurait fait plus de dégâts sur une cible encore en vie, et les argousins ne tiraient pas avec du 22 long rifle !<br /> A moins que l'on ait tiré sur une cible déjà morte et déjà raide...<br /> C'est vrai aussi que la ressemblance entre les deux portraits n'est qu'approximative, mais l'on pourra toujours invoquer les déformations dues justement à la raideur cadavérique, et je n'ai jamais trouvé d'information sur les conditions et le moment où la photo ultime fut prise.<br /> Les conditions du siège sont par contre connues, et vous trouverez le rapport de l'inspecteur Xavier Guichard (celui qui repéra Bonnot) dans le livre -classique- de Jean Maitron « Ravachol et les anarchistes », collection « Archives Julliard » Gallimard.<br /> La partie dynamitée n’apparaît pas sur la photo car elle se trouvait sur la façade ouest du bâtiment alors que l'escalier extérieur était côté est -derrière donc. <br /> C'est de la partie ouest, celle occupée par le garage, qu’Émile Dubois, l’acolyte de Bonnot, ouvrit le feu sur les forces de l'ordre avant d'être abattu, alors que Bonnot couvrait la partie est, et il n'y avait pas d'accès intérieur depuis le garage vers les locaux occupés par Bonnot.<br /> Les policiers ne pouvaient atteindre Bonnot que par l'escalier que l'on voit sur la photo, et ils n'avaient donc pas intérêt à pulvériser celui-ci dans l'hypothèse (?) où ils auraient voulu Bonnot vivant.<br /> Je ne crois pas non plus à une quelconque « organisation » de ce carnaval macabre. L'opinion de l'époque était suffisamment chauffée à blanc par la presse -l'internet du moment- pour que les bonnes gens rappliquent illico à la curée par simple bouche à oreille. Ce qui est par contre vraisemblable est que le laissez-faire absolu des autorités face à ce bordel était bien intentionnel en haut lieu.<br /> Idem pour la photo avec la pancarte « lotissement Fromentin » que je crois authentique. Il faut savoir que cet endroit servit pendant de longs mois de lieu de pèlerinage pour les gogos et qu'elle fut instantanément aménagée comme telle pour les besoins de la presse et de la propagande. C'est plutôt cela qui pose question.<br /> Toutes les autres invraisemblances sur les circonstances exactes de la mort de l'anarchiste, les bizarreries de son état civil et les liens avec l'étrange et opportun mécène « Fromentin » sont recevables. <br /> On retrouve toujours les mêmes dans ce genre d'histoire (pensez à LH Oswald).<br /> <br /> Dreyfus, mon pauvre ! <br /> Tout ce qui reste de son dossier -ouvert récemment après prescription- est le strict minimum de ce qui vient étayer la thèse de nos livres d'école ; le complot raciste des affreux militaires contre un pov' juif trop gradé à leur goût, complot déjoué magnifiquement par la grâce des BHL de l'époque à la tête de l'intellocratie de gauche, celle qui persiste à nous pomper l'air cent vingt ans après cette sainte affaire.<br /> Au mieux (je dis bien au mieux) Dreyfus n'était qu'un pauvre type qui n'a rien compris au film.<br /> Mais bon courage quand même !
V
ben voui, je passe par là, tous les jours normalement ...<br /> <br /> bjr LG, content de votre retour.<br /> <br /> deux trois choses sur le tabac .puisque c'est là votre envoi ..<br /> - seuls 15% des fumeurs développent un cancer,<br /> - un bon paquet de non fumeurs (jeu de mot facile, je sais) en développe un ou plusieurs,<br /> - selon Sirbey, il n'y a aucune corrélation au niveau mondial entre les quantités de fumées et l'incidence cancéreuse.<br /> - en labo, on ne fait développer aux animaux un cancer qu'en les exposant longtemps et massivement à des fumées, dans des conditions de stress abjectes ..<br /> <br /> Tout autre sujet, j'ai creusé votre réflexion sur Jules Bonnot .. <br /> http://bistrobarblog.blogspot.fr/2017/11/la-mort-de-jules-bonnot-un-hoax-la.html
E
Pour Finkielkraut, seuls les «petits blancs» ont rendu hommage à Johnny, pas les «non-souchiens»<br /> https://francais.rt.com/france/46410-finkielkraut-deplore-absence-non-souchiens-hommage-johnny-declenche-polemique<br /> <br /> indice: la foule est restée calme, aucun incident à signaler....
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M
Bah oui, il y a de la musique de blanc, de la musique de noir, de la musique d'arabe, etc. Il n'y a aucune honte à le dire, sachant qu'on peut être blanc et aimer la musique de noir, pas de honte non plus à l'avouer. Ou est le problème en fait ? Finkielkraut ne fait dire qu'une évidence, aucune polémique à lever.