SATISFACTION DU BOSS...
Grognards, je suis content de vous. Vous pourrez fièrement arborer sur votre poitrine, le label P@tReymond, du valeureux dénigreur, de troisième (pour commencer), puis deuxième et enfin de première classe, de toutes les niouzes économiques.
Pour créer ensuite une collection de médailles, que chacun s'arrachera vu leur rareté.
Je félicite le grognard qui m'a fait parvenir la nouvelle de la création de Joon (un record, difficile de faire plus con comme nom, encore un truc de société de com à 500 000 euros, mais le record de niaiserie de "lyon's airport", tient encore bon, malgré son "petit" prix, à 100 000 euros).
La preuve, c'est qu'il me suffit, si je veux trouver des bêtises pour pas un rond, de faire appel à mon fidèle fond de lecteurs, qui se précipitera pour me conseiller. J'attends donc de vos nouvelles pour la création de récompenses (symboliques) montrant ma considération. (je pensais déjà à l'étoile rouge, héros-de l'ordre de la pipelette internet- et d'autres choses).
Pour revenir à nos moutons, et à Joon, je crois que l'article de Orlov dans le saker tombe à pic. Comment avoir une idée complétement tordue, qui ne peut absolument pas fonctionner, mais dont on ne peut remettre en question le bien fondé. Compris ?
En bref, une voie royale pour perdre de l'argent. Re-compris ? Parce que baisser les salaires des hôtesses et stewards à mon avis, ça va pas chercher loin, si on compare avec le coût d'achat de l'avion, du carburant, de la maintenance, et des pilotes, qui, eux, ne sont pas touchés.
Bref, une régression sociale sectorielle. Pas plus, et qui plus est, minime, qui ne change pas la donne : 35 % des destinations long courrier, pas rentables, et 80 % des moyens courriers non plus.
La logique, dans ces cas là, c'est d'arrêter l'exploitation des lignes trop déficitaires. Mais je crois que là, je n'ai pas vraiment bon dans l'esprit de nos décisionnaires.
NON ! NOUS DEVONS PERDRE DE L'ARGENT ! SINON, COMMENT ON ARGUMENTERAIT NOS PLANS SOCIAUX ! ET NOS DEMANDES DE BAISSES DE CHARGES ! ET NOS BONUS ET STOCKS OPTIONS POUR RESTRUCTURATIONS ! Et ARRETEZ DE LIRE LE BLOG DE P. REYMOND !
Il faut revenir aux fondamentaux. Ceux utilisés au temps des Pharaons. MBS, par exemple, prend un riche par les pieds, fait tomber un milliards (de dollars, bien sûr, c'est l'unité de base), et jette le moins riche devenu, qui après une sérieuse secouée, ferait mieux de comprendre qu'il devrait profiter de ce qui lui reste. Sans doute, MBS a t'il commis une erreur à cette occasion. Il est toujours dangereux de se livrer à ce genre de faiblesses.
Autre label apposé, à l'internaute qui constatant la marée montante de logements dans sa ville, vient apporter sa pierre : "Flambée des prix de l'immobilier : «Il faut créer de nouvelles villes pour augmenter l'offre de logements disponibles»". Je pense qu'en 2500, le nombre de tarés existant en ce début de siècle sera considéré comme absolument fabuleux. En plus de ceux qui ont cru en l'existence de l'euro.
Dans les années 1930, un député ayant proposé la création d'une monnaie européenne eut une fin de vie compliquée. Mais là, ça se discute aussi. méritait il l'asile de fous ? Ou asile de cons ?
" L’UE a pu ignorer le fait que tout son système consiste à enrichir l’Allemagne tout en appauvrissant et en dépeuplant l’Europe de l’Est et du Sud, en négligeant les intérêts des populations indigènes. "
Dépopulation ? On commence à en parler. Il suffit de rendre les soins inabordables. Et de laisser retomber l'espérance de vie de quelques années. De 83 à 80 ans, par exemple. On rééquilibre, de fait, régimes de retraite et sécurité sociale. En faisant l'impasse sur le vrai problème, celui du béni-oui-oui des politiques à la dérive des coûts.
"Les réductions des soins de santé au Royaume-Uni entraîneront 100 décés supplémentaires chaque jour". Ce que les britanniques et leur société permissive avec l'avortement n'ont pas compris en leur temps, c'est qu'on couperait les deux extrémités de la vie humaine. Y compris la leur.
"Êtes-vous prêts pour une nouvelle série d’exterminations de masse ?" Nous dit Ugo Bardi.
A mettre en Relief avec l'intervention d'un internaute sur le blog de Beru :
" « La Sécu a été entièrement bâtie dans un pays ruiné grâce à la seule volonté militante »
Ne pas oublier qu’a la sortie de la seconde guerre mondiale, le vote communiste était à 30%, les militants communistes étaient sortis des maquis et étaient armée ( résistance et guerre obligeant),l’armée rouge était a Berlin.Et donc a ce moment la,”par pure bonté d’âme”, le Capital a consenti à lâcher du lest sur la sécurité sociale."
On comprend donc pourquoi cette même sécurité sociale est rogne puisque le vote communiste ne représente pas grand chose, l’urss et l’armée rouge ne sont plus des menaces et que les seuls gens armes en France sont les 220 000 policiers et gendarmes et les 80 000 militaires.
Heureusement pour nous,comme les russes et les chinois sont en train de reconquérir l’espace aérien et par la même contrebalancer l’hégémonie américaine, les riches vont peut être a nouveau devoir lâcher du lest pour le peuple, histoire d’être au minimum sur d’avoir assez de soldats en cas d’ennuis… "
En plus, à l'époque, l'armée US savait qu'elle ne valait pas un clou, qu'elle était incapable d'affronter militairement l'armée rouge, auréolée d'un prestige immense, et qu'on savait clairement que c'était elle, qui avait terrassé l'Allemagne. Je dis l'Allemagne, car le Nazisme n'est pas seulement un accident de l'histoire, mais reprend plus de 2 siècles de visées. En 1815 les prussiens voulaient saigner la France à blanc. Ils ont toujours aimé les guerres d'exterminations, les généraux prussiens.
Ce que j'ai dit, il y a bien longtemps, c'est que 1945, c'est le point auquel la France a été le plus ruinée. Il ne faut pas dire non plus des bêtises. Une certaine protection sociale existait (retraites ouvrières et paysannes), protections sociales d'entreprises, qui tendait à être généralisée. D'ailleurs, le père de la protection social est P. Laval, appuyé par le patronat d'avant guerre, justement parce qu'il était socialiste, mais indépendant. Surtout, la sécurité sociale ne goinfrait pas certaines gens. Les appétits étaient modestes. P. Laval est devenu président du conseil, justement parce qu'il avait réussi à concilier les inconciliables, et créer les conditions d'une sécurité sociale, d'abord partielle, généralisée ensuite, sous Vichy, confirmée à la libération. Il avait réussi, d'ailleurs, avec le Front de Stresa, à concilier, RF, Mussolini et Staline... A son procès il argua que le PCF l'avait contacté en 1937 sur ordre de Staline, pour renverser le front populaire, devant la politique angélique et catastrophique de Blum au plan international.
Entre la nuit des longs couteaux Séoudienne, et la crise politique allemande, il est clair qu'un modèle s'épuise, et est à cours de jus.