ENTRE MIEL EN HAUT...
Les marcheurs sont représentatif de cette classe sociale qui se goberge, en haut, pendant qu'on se sert la ceinture, en bas.
Pourtant, l'inutilité économique profonde de cette classe sociale parasitaire est éclatante. Non contente d'être grassement payée, en plus, elle est corrompue. Le modèle s'aligne sur les états les plus corrompus.
""La multiplication des chefs de projet est une catastrophe managériale majeure", affirme le sociologue François Dupuy."
Personnellement, dans la restructuration de la sidérurgie, j'ai assisté à la capacité d'une classe social, l'encadrement, à se protéger personnellement, pour arriver à des absurdités. 4 cadres pour 1 ouvrier ou agent de maitrise.
Quand ces indispensables se virent proposer la mutation à la refusion, l'héroïque de service y tint deux jours. Mais il y avait le signe avant coureur : la suppression de la secrétaire ("Si tu veux être couvert, appelles l'ingénieur -le paumé de service-, si tu veux être renseigné, appelles sa secrétaire ). La dite secrétaire étant dix fois moins payée... C'est "Radar" de MASH... Le type, qui sans jamais avoir lu, "le Prince", de Machiavel, tire toute les ficelles dans l'ombre.
Bref, tous ces gens là, ces crapauds, se trouvèrent à la pré-retraite comme tout le monde. (C'était pas franchement une punition, mais leur niveau de rémunération était quand même moindre, leur égo atteint), parce que tôt ou tard, on atteint un niveau où la protection d'une caste devient simplement impossible.
Les survivalistes disent que les riches n'ont que la consolation très accessoire de vivre un peu plus longtemps que les autres dans les effondrements, ce n'est sans doute pas vrai. Dans un effondrement, le riche est la première cible.
On ne sait pas ce qui s'est passé au Groenland, quand l'aristocratie locale perdit le contrôle. Quand on perd le contrôle on perd le pouvoir. Sans doute, celui qui est en train de mourir de faim n'est il pas très dangereux. Celui qui est dangereux, c'est le garde qui veille à la protection de l'aristocrate. Celui-là, sait se battre, est bien nourri, ou moins mal que les autres...
Ces "chefs de projets" ? ce sont des nuisibles, bien payés, qui font grossir les bureaucraties.
On en a donc aussi, dans la Macronie. Des intouchables, toujours promus, jamais sanctionnés. Et ce n'est pas un phénomène nouveau.
Un phénomène intéressant, d'ailleurs, est à l'oeuvre aux USA. Le rejet mutuel des élites et du reste, qui se traduit en Californie, par la volonté de créer un autre état -rural celui-ci-, je ne m'aventurerais pas à dire, blanc et républicain, mais c'est sans doute ce qui est pensé...Cet état lui, n'envisagerait pas la sécession d'avec les USA. Donc, le pronostic que j'avais posé, la sécession dans une sécession éventuelle, avec les ruraux, et leurs ressources, notamment hydriques et électriques, autosuffisants, contre les urbains mondialisés et héliotropistes, mais dépendants, en tout, pour la survie immédiate, des premiers...
Pour ces sécessionnistes-unionistes, la Californie actuelle est une tyrannie, cette Californie si mondialisée libérale et ouverte. Cette Californie qui voit ses lotissements flamber, car la population y est "hors sol", et incapable sinon de faire, du moins de concevoir qu'elle doit entretenir ses alentours... Et l'état des ressources de base, locale, est désormais tellement tendue, que des tranches de populations doivent faire des sacrifices.
Certains nous disent "Pékin remporte la bataille du ciel bleu". Là aussi, les ressources manquent visiblement, alors que la pollution était devenue criante. Mais quelle raison l'emporte sur l'autre ? Des charbonnages déficitaires, fermés, ou lutte contre la pollution ? Sans doute, les deux raisons à la fois. Pressions pour aller moins vite ? Sans doute, mais avec l'état des mines chinoises, il sera facile de résister aux pressions.
Nouveau texte d'Orlov : le féminisme touche à sa fin. Le terme d'un mariage, c'était une "alliance", dont la femme n'avait vite plus besoin, une fois atteint son but de reproduction. L'homme innove, pendant que la femme éduque ses enfants, au même niveau qu'elle même. Ce système a des avantages et des inconvénients. Avec la moindre disponibilité des ressources fossiles, ce schéma disparait.
Chaque être humain avait à sa disposition 100 esclaves mécaniques avec le pétrole. Elles seront heureuses de garder une machine à laver...
La première guerre mondiale a anéantie une paysannerie exsangue ? Ou la flambée des salaires dans l'industrie a fait partir les paysans pauvres et les femmes ? J'opte plutôt pour cette solution...
J'ai eu une conversation intéressante, d'ailleurs, il y a quelques jours. Des enfants d'agriculteurs des années 1940 et 1950 ont parlé de leur impossibilité de s'installer. On leur avait mis les bâtons dans les roues, et les normes légales avaient été diablement efficaces... D'ailleurs, à l'heure où NDDL est mort, on s'aperçoit que le Larzac, bâti sur un autre modèle que le modèle économique général, est bel et bien vivant, avec une population rurale et en expansion.
Il ne faut pas, non plus, chercher midi à 14 heures. L'exode rural a été un double phénomène, dans un premier temps, l'éjection d'une population surnuméraire, d'une population qui souvent, mourrait vite, dans un deuxième temps, le moloch des énergies fossiles a été très attirant.