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REGIME CHANGE...

6 Janvier 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Richard Sorge commença sa carrière d'espion à Shangaï, il était correspondant de presse, allemand, mais de mère russe, et membre du parti communiste d'union soviétique depuis 1920. En 1933, il fut infiltré comme agent au Japon, sous le nom de code de Ramzaï.

Mais sa carrière à Shanghaï, de 1930 à 1933 moins connu, fut très importante par le nombre de renseignements qu'elle apporta à l'URSS.

Il apparaissait que stakhanov n'était pas le seul à battre des records. Les britanniques notamment (mais pas seulement) battaient des records de complots contre l'URSS, complots dépendant de multiples officines, concurrentes, mais travaillant théoriquement pour la même crêmerie.

Logiquement, Staline en conclut de l'absence totale de fiabilité des occidentaux, de leur fondamentale mauvaise foi, de leur incurable tendance à comploter contre l'URSS.

Mais Sorge avait le jeu facile. Bien introduit dans les cercles de Shangaï, il remplissait les verres qui délient les langues. Complots multiples, mais maladroits et cousus de fils blancs, guerres picrocholines s'ils en étaient. Comploteurs, bavards et jacasseurs de surcroit.

Bien entendu, la méfiance de Staline vis-à-vis des occidentaux, français et britanniques était grande. Raison pour laquelle, le pacte germano-soviétique, était, selon l'URSS totalement adéquate.

Aujourd'hui, on voit selon les mêmes schémas, et avec la même naïveté américaine, britannique, israëlienne et séoudienne, les complots contre l'Iran se multiplier...

La tentative de déstabilisation de l'Iran a peu de chances de produire ses fruits. Tout bonnement parce que le régime s'attendait à ce genre de manoeuvre, et que le front intérieur, peut tenir. En effet, il y a bien à l'intérieur possibilité d'alternance, contrairement à l'occident.

Et puis, la révolution iranienne n'est pas encore blette. L'URSS de 1930, paradoxalement était plus armée, contre les complots, parce qu'elle y croyait. En 1940, 1950 et 1960, jusqu'aux années 1970, c'était aussi le cas. L'URSS a été battue parce qu'elle croyait les autres meilleurs qu'elle. Elle s'est effondrée de l'intérieur, et parce que plus personne n'y croyait comme modèle.

La part du complexe militaro industriel russe atteignait 80 % de l'industrie (50 % aujourd'hui), et ses exportations d'armes étaient facturées prix coûtant, dans le meilleur des cas, rien du tout dans le pire.

Et puis, il y avait le sentiment que les dirigeants mentaient sur le communisme (ce qui était vrai) et mentaient sur le capitalisme (les ex-soviétiques se sont aperçus que c'était faux). Rien de tel en Iran. Il ne faut pas confondre une réaction épidermique, et rejet plus profond.

Oui, les iraniens ont des sujets de mécontentements, notamment la libéralisation de l'économie, qui, comme ailleurs, rime avec paupérisation et enrichissement de quelques uns.

" Que certaines couches sociales aspirent au changement est naturel, et tout dépendra de la réponse du pouvoir à leurs revendications. Le président Rohani a condamné les violences. Mais il a aussi admis la légitimité du mécontentement social, des mesures impopulaires ont été annulées, et le peuple iranien n’a pas l’intention de s’étriper pour faire plaisir au locataire de la Maison-Blanche. "

De plus, il est clair aussi que les services secrets iraniens connaissent parfaitement les manières de faire des américains :

" Fournir ce niveau de détail est un moyen pour l'Iran de faire savoir à la CIA qu’il sait ce qui se passe et qu’il n’en est nullement effrayé. C’est aussi un moyen de renforcer la crédibilité du scénario du gouvernement iranien selon lequel les ennemis de la révolution fomentaient les manifestations dans leur détournement vers une dimension de violence provocatrice. "

Pendant ce temps, la situation sociale en occident continue à pourrir. Les "NEET" se multiplient ( Not in Education, Employment or Training ).

La maison d'un couple de célébrité a flambé, nous dit on. Pour me mettre a l'abri de la nouvelle loi anti-fake news, je déments que la bibliothèque porno de William Jefferson aurait flambé. Je déments aussi que les albums de coloriages, les poupées vaudous d'hillary, et que les tenues et accessoires BDSM auraient subis le même sort.

On peut se poser aussi des questions sur la santé mentale de dirigeants qui veulent déstabiliser à l'extérieur, alors que leur situation interne est catastrophique. On a dit de l'empire des tsars de 1914, que c'était "un cardiaque qui veut devenir champion du monde de boxe poids lourd..."

Il reste que ces tentatives de sédition indique surtout une perte de potentiel de l'agresseur...

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M
Dédié à mon père.<br /> L'orchestre joue la musique de la chanson Rouge de Frederiks/ Goldman / Jones , leur clip vidéo défilé sous nos yeux .<br /> J'y vois mon père , comme ces jeunes hommes du clip vidéo abandonnant leur quotidien pour partir faire la " drôle " de guerre .<br /> Un épisode relate par lui , cuirassier à cheval , derrière un versant de colline , son régiment attendait pour charger les panzers allemands à la grenade , le retour de lanciers polonais partis juste avant eux faire le même travail , aucun n'est rentré .....<br /> On ne les a pas fait charger . <br /> Ça laisse rêveur, non ? Sur beaucoup de choses. <br /> Puis Dunkerque, prisonnier en Allemagne de l'est , dans une zone marécageuse ou les prisonniers russes tombaient comme des mouches....<br /> Après la guerre , la vie a repris ses droits et son cours , un de ses enseignements à mon égard : Mon fils, tu as une oreille à droite, une oreille à gauche mais ton cerveau reste au milieu !<br /> Fort de cet enseignement et fidèle à mon caractère , je suis resté rebelle, électron libre , Corto Maltese et Blueberry mes compagnons de route pourraient en témoigner.<br /> En conclusion : devant un tel souvenir , que pèsent, que valent , que peuvent dire ou prétendent de tels gens , pantins suicidaires de notre époque ?
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