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17 Février 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie, #Economie, #Actualités

Voici une image un peu plus parlante du plateau que nous vivons depuis 2007, que j'avais qualifié de descente "en marches d'escaliers". Je l'avais déjà relayé et cela provient de ce site.
On voit très bien qu'on a atteint un palier, et une redescente contrariée provisoirement s'opère. Sans doute, la marche d'escaliers, mais en descente.
Descente aussi en matière de pouvoir. Le pouvoir US s'use, et ceux de ses vassaux, s'usent avec lui, compliquant la chute géologique et l'aggravant, par des politiques publiques, et militaires, totalement inadéquates.
Oui, certains ont des armées fortes, très fortes, avec des budgets ridicules. Mais ils ne gavent pas des porcs.
Les paradigmes changent, mais une chose ne change pas. Dans les conflits, ceux qui envisagent et acceptent de mourir ont toujours l'avantage sur ceux pour qui cette issue est inenvisageable.
Israël a vu ses F15 et F16 dépassés, et n'ose sortir ses si mauvais F35. On les comprend, vu le prix, leur place est dans un coffre fort.
Israël et USA n'ont pas envisagé une issue. Celle que toute primauté militaire, n'est jamais que provisoire, si longue soit elle. Qu'une supériorité n'est et ne peut être que provisoire, et qu'il faut l'utiliser intelligemment, pour en tirer le meilleur parti, à la Bismarck.
Mais cela est inenvisageable. Pour le bloc occidental, leur supériorité est éternelle, à la différence de la Russie, qui a utilisé le fait que ses frontières extérieures soient largement indéfendables, pour en tirer des enseignements stratégiques.
A toutes les époques, les états majors russes ont dépassé stratégiquement leurs adversaires. Même Boudienny ("Grosse moustache et petit cerveau"), a conçu et fait accepter par Staline le repli sur le Terek et les montagnes du Caucase, à l'époque du "plus un pas en arrière", qui se conclut par l'échec allemand, l'avancée épuisant les réserves de carburant de l'adversaire...
La perte de contrôle, économique, et militaire, de l'occident, n'est qu'une interface de leur effondrement intérieur. Et de leurs gouvernements impopulaires.

Européens et américains voient leur situation se dégrader, ou au mieux stagner, masqué pour les naïfs, par la propagande. Un loyer courant en 1973, c'était 200 francs. Est ce vraiment mieux de payer le même appartement 600, 800, 1200 ou 2000 euros ? Croissance, oh combien bidon...
Le promeneur de chien de Manhattan, le tondeur de pelouse, ou le comptable ne sont en rien des créateurs de richesses. Ils étaient là à toutes les époques, pour cela ou autre chose, mais dire que leur prestation vaut quelque chose, est surréaliste.
Comme la création de richesse d'un certain "idole des jeunes (de 77 ans)".
Le reflux de la puissance réelle occidentale, va se traduire par un effondrement, mais aussi par une débandade militaire.
En attendant, on présente comme politique, une débandade interne, comme la "réforme", du réseau ferroviaire...
Si on veut supprimer toutes les lignes SNCF déficitaires, il faut TOUTES les supprimer, et la RATP en plus...
Pour revenir aux choses sérieuses, la devinette du jour : Qu'arrive t'il dans un bordel en feu ?
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