DEGRINGOLADE DES INFRASTRUCTURES...
24 Février 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre
Donc, le p'tit marquis de belgueule, veut renvoyer les gueux et les bouzeux à leur gueuserie, en supprimant moults lignes de chemins de fer, au profit du transport en bus. Tant pis si le bus est dépendant d'investissements publics lui aussi. Et que les routes ne soient pas forcément au top, dans leur lignes à déclasser.

C'est un phénomène du processus d'effondrement. La classe moyenne en effondrement se déplace beaucoup moins, leur voiture est appelée aussi à être découragée pour réserver, un temps, les infrastructures aux plus riches.
N'en déplaisent à certains, cette histoire de SNCF, c'est juste l'histoire de réserver les trains à certains.
Les uns sont appelés à se serrer la ceinture, pour que les autres puissent continuer un peu plus longtemps. Mais quand le nombre d'automobiles s'effondre, il est clair que le réseau routier s'effondrera aussi très vite. La Porsche Cayenne, dans les nids de poules, c'est limite.
De plus, c'est la dislocation totale de toute cohérence dans le réseau de chemins de fer qui est à noter. Il restera des tronçons.
Et beaucoup de ravages économiques, car même sans 20 trains par jours certaines lignes apportent énormément à certaines petites villes, et il n'est pas dit que les futurs bus y passent. En effet, pourquoi desservir les petites lignes et les petites agglomérations, alors que l'autoroute, la RN (et je pense chez moi à la RN88) dessert des agglomérations plus grandes ? Seulement, les 50 passagers - c'est pas beaucoup- qui descendent à tel endroit, ne pourront ou ne voudront pas prendre certaines lignes de bus, nettement plus lents...
En outre, déshabiller Paul, n'habillera pas Pierre. Les lignes parisiennes resteront surchargées, à bout de souffle, et déficitaires. Les lignes seront sans doute à refiler aux régions, pour celles qui peuvent payer. On peut penser que les lignes restantes seront privatisées et que leur coût pour les usagers augmentera notablement.
Le problème principal reste que les grandes métropoles ne sont pas des moteurs, mais des molochs, qui dévorent les ressources et qui produisent de moins en moins...
Macron va t'il répéter les erreurs des godons ? Sans aucun doute. Il n'a aucun rapport avec la réalité, le président du soviet suprême. Mais il faut reconnaitre que le soviet suprême, lui, était informé. Et réaliste. Il savait très bien faire la différence entre ce qu'il disait, et la réalité.
Le problème, c'est que le réseau devient inutile. Quand baisse (cas italien) ou s'effondre (cas grec et espagnol), la circulation routière, baisse aussi, et si le riche voit la route se déblayer (et qu'il est content), l'infrastructure devient inutile, et quand le phénomène est bien installé, on voit réapparaitre le coupeur de chemin, qui n'a pas beaucoup à chercher le mec qui a encore du fric. C'est çui qui est dans la bagnole (merci Louis Pergaud).

Voici la consommation de carburants en Italie. On attaque le dur désormais.
On peut voir certaines conséquences. En Allemagne (Essen), la soupe populaire ne veut plus servir les étrangers.
L'immobilier Londonien montre des signes de pâleur.
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