FIN DE MONDIALISATION
5 Février 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie
" Disposer d’assez d’énergie bon marché pour la population mondiale est un problème qui se pose depuis très longtemps. Quand la quantité d’énergie peu coûteuse à produire est suffisante pour faire croître l’économie, le choix évident est celui de la coopération.
La tendance vers plus de mondialisation a alors du sens. Quand la quantité d’énergie peu coûteuse à produire est insuffisante pour pouvoir faire croître l’économie, le choix évident est celui d’essayer de réduire les effets de la mondialisation et de l’immigration.
C’est là la principale raison pour laquelle la mondialisation ne peut pas durer. "
Nouvel article de Gail Tverberg, qui correspond à ce que j'ai dit. La mondialisation "inéluctable", ne dépend que d'un flux fort d'énergies croissantes.
On note aussi le déclin du charbon chinois, qui renvoie la notion de croissance même aux chiottes. Et la masse de ceux qui travaillent à l'agriculture de subsistance + artisanat.
Quand au p'tit marquis de belgueule, il montre qu'il n'est qu'un inadapté profond, comme tous les politiques. Avec lui, il y a la tare supplémentaire d'être jeune, et donc profondément formaté. Sans aucune intelligence, sauf celle de l'égout où il a été élevé. Belle gueule de Louis XVI.
L'effondrement se traduit, par exemple, par la fermeture de 273 carrefour ex-Dia. Simplement, il n'y a plus de clients. Belle illustration des propos de Gael Tverberg.
Comme l'a dit l'internaute qui me l'a signalé, la carte où apparait ces fermetures est très parlante : les endroits de grande densité de population... Même Paris intra-muros.
Ce genre de nouvelles prouvent l'accélération de l'effondrement. Sous couvert d'une explication économiste...
En même temps, je trouve Gail Tverberg vraiment optimiste. Certains pays, comme la Grèce ou même l'Espagne, voir même la Grande Bretagne sont déjà rentrés en processus d'effondrement. Les uns, parce que sans ressources fossiles, la Grande Bretagne, elle, parce production et consommation d'énergie se contractent à grande allure. Les imbéciles de londoniens, eux, n'ont encore rien compris au film, comme les imbéciles de parisiens, très attachés au modèle antérieur, car forcément, ils ne souffrent pas encore de la situation.
D'ailleurs, cela tombe bien pour les Carrouf-Paris : ils pourront faire des tonnes de lofts. Tant qu'il y a du couillon sans cervelle (mais faut faire vite).
le fait d'inclure dans le monde industrialisé de nouveaux pays n'est pas en lui même facteur de croissance. Le cas de la Chine est éclatant, malgré leur nombre, la Chine n'a connu que la croissance que ses gisements de charbon ont bien voulu lui donner...
A cela; se double pendant les périodes d'effondrements ou les crises, l'appétit des 1% qui jouent avec les bâtons de dynamites. Rappelons que pendant la grande dépression, des quartiers de NY, des comtés, voulaient faire sécession et rejoindre l'URSS...
Le "besoin d'emploi", qui pose problème pour certains, c'est que nous sommes trop courts en énergie pour faire fonctionner l'économie avec tout le monde...
En même temps, à quoi sert une course effrénée vers quoi ? Le choix du chômage est un choix de société pour alimenter la fortune des riches...
Comme disait un lecteur, finalement, ne parlez pas trop de la Corée du Nord. Dès fois qu'on la voudrait comme modèle, et non comme repoussoir.
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