LES RATS...
Comme dit P. Jovanovic, Delanoë avait pris Paris avec une dette de 1 milliard d'euros, il l'a mené à 4. Soeur Anne la laissera à 7.5 en 2020. Encore, Delanoë a t'il fait deux mandats. En deux mandats, le gouffre se creuserait il encore plus.
On est dans une exponentielle. Jovanovic dit que les rats sont des animaux prévoyant, la preuve, c'est qu'ils ont évacués les tunnels inondés. Sans doute se trompe t'il, il existe une hiérarchie des rats, et sans doute, certains ont péri dans les tunnels.
Mais question prévoyance, et même connaissance de notre époque, il est clair qu'une majorité de la classe dirigeante, sont des paumés complets.
Alors, que des retraités déphasés ne voient pas leur intérêt, avant d'être tombé dans la fosse à fumier, c'est normal.
On tape aussi sur les fonctionnaires, et on met fin, ainsi, à l'après guerre, et celle des stabilisateurs automatiques que le keynesianisme avait mis en place après la grande dépression.
Je répète, si la montée conjointe du nazisme/communisme, de la fin des années 20 et début 1930, a été rapide, plus rapide que maintenant, c'est que la crise avait été violente, très violente, et que ces stabilisateurs n'existaient pas.
Si MLP a fait "seulement", 35 %, et n'indique qu'une montée "lente", c'est que les moyens de propagande, la manipulation sont beaucoup plus développés et que l'érosion des stabilisateurs a été, elle aussi, lente.
Le p'tit marquis de belgueule, dans sa niaiserie les mets en pièce, sans voir qu'il précipite la chute du système. Le giscardisme, justement, c'était retraités + fonctionnaires, pour créer des cohortes nombreuses de gens pour lesquels le libéralisme économique n'était pas un problème. D'ailleurs, visiblement, le pouvoir oublie que restructurer, ça coûte très cher AVANT, et le passage de Francis Mer aux finances s'était révélé calamiteux. Dans la sidérurgie, il pouvait toujours aller taper les finances publiques. Quand ce fut lui, les finances publiques, il n'a rien fait du tout. D'ailleurs, que ce soit retraités du public ou du privé, c'est toujours la collectivité qui paie.
Se souvient on de l'élection triomphale de J. Chirac en 2002, de Sarkozy ou de Hollande ? Simplement, l'échec économique était là.
Et les mesures d'austérités sensées nous remettre sur la voie de la croissance, nuisibles et inutiles.
Il parait que les importants et les riches prévoient une diminution sensible de la population mondiale. le problème auquel ils n'ont pas pensé, c'est qu'ils en feront partie, que leur caste ne fait toujours qu'1 % de la population, et que si celle-ci se réduit, leur caste fera la même chose. Et sans doute plus, parce qu'elle sera remplacée par une autre caste, plus adaptée. Les oligarques russes, avant d'être riches étaient des gens bien placés dans la hiérarchie...
Ils se sont contentés d'ailleurs, de ces bonnes places pendant 3 générations. Prudence prudence, remplacée par l'impudence actuelle.
H16 nous ressort un de ses articles de 2016, disant qu'il n'y aurait pas de peak oil. (Sans doute un effet de génération ou de situation sociale).
Si, il y en a un, et la chute des prix un symptôme. D'ailleurs, certaines nouvelles sont risibles. Multiplication des prix de l'essence au Venezuela par 60. Le prix était voisin du centime d'euro. Même à 60 centimes d'euros, c'est encore, mondialement, modéré.
Le pétrole de schiste ne coûte pas cher ? Si on fait l'impasse sur le coût du forage, oui. Le coût du forage étant réglé par une faillite.
Le Venezuela importe du brut (léger) américain ? Oui, c'est pour exploiter son brut lourd de l'Orénoque, brut US qui, de plus, est inutilisable comme tel (pétrole de schiste et condensats).
Cher H16; il faudrait lire Jevons (1865, la question du charbon), et ses conclusions : la baisse unitaire de conso, n'a jamais entrainé une baisse globale.
L'extraction d'uranium se meurt, faute de prix. Et l'extraction du pétrole aussi : trop consommatrice elle même d'énergie. Le secteur énergétique est de plus en plus consommateur.
Les nouvelles découvertes ? Réduites... 11 % de ce qu'on consomme. Evidemment le résultat, c'est le retour à une économie des années 1940...
L'économie réelle, d'ailleurs, suivant le schéma du trafic de Hong Kong est loin de se porter bien.

On peut tricher un temps, baisser les prix, subventionner et travailler à perte. Mais pas éternellement.
C'est la guerre entre les peuples et leurs dirigeants économiques. Illustré à merveille par la Russie : " Depuis des années j’explique que la réelle opposition à Poutine est : a) au sein des élites dirigeantes, y compris l’administration présidentielle et le gouvernement et b) le grand capital : les banques, les oligarques, etc. "
Les sanctions US font du mal à leurs amis, les oligarques, et rien à leurs ennemis les souverainistes.
1ère conclusion: le principal produit d’exportation de l’Empire, ce sont les paroles creuses
2ème conclusion: apprendre l’optimisme et la prudence de l’Histoire
Si nous regardons l’Histoire du monde, nous pouvons voir toujours le même phénomène se produire : quand les choses vont bien, les élites sont unies, mais dès que les choses vont mal, les élites se retournent les unes contre les autres. La raison à cela est assez simple : les élites ne sont jamais aussi unies qu’elles prétendent l’être. En réalité, les empires, et tout grand pays, sont gouvernés par une coalition d’élites qui bénéficient toutes de l’ordre établi. Elles peuvent se haïr, parfois même se tuer entre elles (les SA et les SS, les trotskystes et les staliniens, etc.) mais elles travailleront ensemble exactement comme les familles criminelles du Milieu. Mais lorsqu’une crise profonde et réelle devient évidente, ces élites dirigeantes se retournent généralement les unes contre les autres et lorsque cela se produit, personne n’est vraiment responsable jusqu’à ce que, pour finir, tout le système s’effondre et qu’un nouveau chef principal/groupe émerge.
Donc, Macron est pareil, un tam tam creux. Et les élites, entre elles, se retrouvent sur le radeau de la méduse. Je vous laisse deviner ce qu'ils vont bouffer. (Nous ne sommes plus assez gros pour être intéressants).
Les rats, eux, visiblement, savent gouverner pour l'intérêt du groupe. Pas les humains, ou pas tout le temps.