QUESTIONS DE TRANSPORTS...
14 Février 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport maritime, #transport terrestre
Il est des choses délicieuses.
Le port de Singapour est hanté, nous dit on, par les navires fantômes.
Enfin, les fantômes sont surtout les bénéfices.
On ne sait pas quoi faire des navires, alors, on a trouvé une solution simple et peu coûteuse ; l'abandon pur et simple, qui, au moins, réduit les frais d'entretiens à zéro. Les épaves de bagnoles parsemant la campagne, c'était du connu.
Maintenant, ce sont les épaves de navires qui parsème les ports. Et un navire pas entretenu, ça dépérit très vite.
Je serais d'ailleurs curieux de connaître le temps qu'il faut pour qu'un navire à l'abandon devienne irréparable. Sans doute, est ce très court. Au moins pour les machines, avec le mélange d'humidité, de chaleur et de froid...
Il est clair, qu'à l'heure actuelle, les marins sont essentiellement des techniciens de maintenance...
Le port de Hambourg, lui, est aussi en pleine crise. L'orgie d'investissements dans les porte-containers, alors qu'aucun fret supplémentaire ne pointait son nez, a entrainé une grave crise, des pertes Kolossales dans les banques, aimablement payées par le con-tribuable, et le licenciement généralisé des marins allemands, au profits de philippins, navigant désormais sous pavillon portugais...
Ceci, pour le 1/4 du prix. Enfin, pour le moment, après, viendra le moment où le philippin, lui-même, sera trop cher, et remplacé par le tanzanien pour le 1/4 de son prix.
Mais la roue ne s'arrête pas là. Désormais, c'est la Crôa-sière, qui se développe de manière exponentielle. Jusqu'au moment, ou elle n'exponentiellera plus du tout et piquera du nez. Question de temps. En attendant, les débiles mentaux profonds qui dirigent ces compagnies lancent navires sur navires.
Et dire qu'on se foutait de la gueule des soviétiques et de leur "allocation incorrecte des ressources"... Il y a de quoi rire.
En France, c'est pour la SNCF que ça gamberge. On parle des billets de trains des familles de cheminots, de la dette, des régimes de retraite, sans voir le fond du problème.
Le comble de la bêtise humaine étant atteint ici : "La direction de la SNCF poursuit sa politique de restriction drastique des frais de structures." Le seul problème étant qu'à toutes les époques, les compagnies de chemin de fer françaises n'ont jamais su gagner de l'argent, qu'elles soient privées ou publiques. La seule chose qui peut les rendre rentable, ce sont des quantités phénoménales de houille à transporter ou de minerai de fer. Parce que c'est du fret qui peut voyager jour et nuit.
L'ouverture à la concurrence ? Complétement idiot. Le concurrent, s'il peut y en avoir un, ne prendra que les lignes rentables, et les plus rentables, c'est à dire, finalement, quasi-aucune.
Même en région parisienne, la RATP ne peut survivre qu'à coups de subventions, et la SNCF n'est qu'une RATP élargie. La seule chose qui sauverait la SNCF, serait la disparition de la moitié des trains, du TGV et de la bagnole.
Visiblement, le stade de la falaise de Sénèque semble atteint.
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