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QUI QUE C'EST QU'AURA LA PLUS GROSSE ?

22 Février 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

En 2040 ?
Tout le monde avait compris que ce serait la plus grosse production d'énergie. Que celui qui a dit non se dénonce.

Il parait que ce sera la Russie. Et bien entendu, pour les majors, ce sera encore et toujours plus de consommation de combustibles fossiles.

Comme d'habitude, les mêmes réflexions. La possibilité d'un effondrement global n'est même pas évoquée. Le phénomène observé au Venezuela est envisagé que par la seule voie politiquement correcte : "c'est la faute au socialisme", et jamais comme "c'est la faute au pic pétrolier".

A l'allure où l'extraction se fait en Arabie séoudite, les gisements sont bien écornés, et seuls la multiplication des forages a permis l'augmentation de la production, sur les petits gisements secondaires, identifiées, mais qui n'avaient pas été exploités jusqu'à récemment. La plupart, sinon la totalité des contrées qui connaissent un pic pétrolier, s'effondrent économiquement, politiquement et socialement, ce qui ne permet pas un lissage de la baisse. Elle est abrupte.
Seule la Grande Bretagne a échappé à la malédiction, car elle dispose d'une autre ressource, inépuisables, celle là, celle des couillons, les riches (le "zinvestisseur" dans le langage néo-libéral), qui n'aiment pas donner aux pauvres, mais ne voient aucun inconvénient à se laisser plumer par les marchés.

Des vrais pieds nickelés.

Et eux ont bien retenu la leçon de keynes (et de Braudel), qui veut que le seul mec qui s'en tire dans les placements, c'est celui qui conseille les autres et en retire sa commission.

Bien entendu, le prisme du rapport BP, c'est d'abord dormez tranquille, ensuite, tout continuera comme avant, enfin, nous serons toujours là pour vous donner des dividendes.
Vous savez, le dividende, c'est ce truc qui n'existe pas dans la production du pétrole de schiste, pas plus que les broutilles du genre : "paiement des intérêts des emprunts" ou  : "remboursement des emprunts". D'ailleurs, fournitures et salaires sont versés avec les emprunts...

Total parle du gisement de Yamal, gisement "à bas coût", mais bas coût tout relatif, puisqu'il s'agit de GNL, 4 fois plus cher que le méthane de gazoduc.

D'ailleurs, la donne pétrolière, et notamment les bas prix du pétrole sont une donne totalement absente de la pensée (ou plutôt de la non-pensée) économique. On se gargarise en France du "retour de la croissance", notamment au parti socialiste, par la "bonne politique" menée, ce qui n'est, en réalité qu'une conséquence de la baisse des prix du pétrole depuis 2014.

Pendant ce temps là, les pays producteurs sont en train de crever...

Certains disent que le 0.1 % a conscience du problème et veut réduire la population humaine par différents moyens, ce qui était le mode de régulation autour de l'an zéro. Le problème du 0.1 %, c'est qu'ils sont voyants, et connus. En général, ce sont les premiers à périr, car cela finira par des troubles internes. Les élites suivantes gravitent souvent près d'eux mais sont souvent beaucoup plus discrètes...

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N
""" Et eux ont bien retenu la leçon de keynes (et de Braudel), qui veut que le seul mec qui s'en tire dans les placements, c'est celui qui conseille les autres et en retire sa commission. """<br /> <br /> delamarche, sannat, etc la liste est longue en france...<br /> <br /> on les prend pour des visionnaires à annoncer la crise économique... les gens n'ont toujours pas compris que le système n'est pas autorisé à s'effondrer et qu'il n'y a plus de marchés. <br /> mais rester hors marché en faisant du conseil, ca oui, on a quelques renards bien placés en france.
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