AUTRE SON DE CLOCHE...
22 Mars 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Economie, #Politique
Pendant que l'agence de l'énergie annonce triomphalement 12 millions de barils/jour pour la production de pétrole aux USA, d'autres (Laherrère et Hall), eux, annoncent 3 millions seulement.
Tous partent sur des a-priori. L'agence de l'énergie, composée de gens soucieux de leurs carrières croient les contes de bonnes femmes qui les mettront bien avec Washington et l'empire. Alors, que comme le dit le texte, ce qui est exploité en premier, ce sont les champs les plus productifs, les meilleurs, et ceux qui ont un rendement positif, c'est à dire qui rendront plus d'énergie que leur exploitation n'en consommera.
Encore que sur ce point, ce soit très discutable. En effet, hors subventions, les USA ne produiraient pas 500 000 barils. Le soutien aux énergies est il possible encore 20 ans ? Certainement pas. les déficits jumeaux, (ou plutôt tri-meaux) à savoir déficit budgétaire et commercial (auquel je rajoute le déficit énergétique), ne sont pas extensibles...
Tôt ou tard, les déficits se contractent, et aux USA, la contraction du déficit énergétique risque de se traduire par une contraction essentiellement de la consommation, doublée d'une contraction tout aussi importante de la production...
3 millions de barils en 2040, me paraissent très exagérés : il faudrait que le système puisse fonctionner à l'identique. Ce qui est douteux.
Le continent nord américain est loin. Ce qui lui a permis d'accéder à l'indépendance, et de se développer loin des desseins belliqueux des puissances européennes, une fois acquise une certaine masse qui la rendait inattaquable, cette masse, en 1780, c'était 4 millions d'habitants, et aucune puissance n'était capable d'occuper une contrée si vaste et avec autant d'habitants.
D'ailleurs, not'bon président, le marquis de belgueule, lui, veut le retour à l'URSS, enterrer le modèle familiale d'agriculture, comme il a été fait aux USA, pour être remplacés par de gigantesques kolkhozes (oui, le terme de Zovkhoses, ou fermes d'état, le nom lui donne de l'allergie)... Ailleurs, on pense d'ailleurs que le kolkhoze, comme au Brésil, nécessite les lopins individuels... D'ailleurs, le lopin individuel était le seul succès du Kolkhoze.
Mais cela se double aussi, de la liquidation de la filière colza-biocarburant, au nom du fétiche-gri-gri, appelé "libre échange". Enfin, certains vendent, d'autres ne vendent rien du tout.
Comme décérébrés de première, on peut les admirer, et il faudrait leur expliquer, comme pour les autres choses, la nécessité de produire quelques affaires sur place, parce que les images pieuses, appelées "euros", ils risquent de finir par s'en torcher une partie intime de leur anatomie que la politesse m'empêche de nommer ici.
De toute façon, un certain niveau -bas- de motorisation pourra être sauvegarder avec les productions LOCALES de bio-carburants. On peut les estimer à 5 % du parc automobile actuel, et peut être moins.
L'effondrement en cours qui s'accélère, explique sans doute les pantalonnades britanniques sur l'affaire Skripal. En effet, on accuse sans preuve, et on peut tout à fait imaginer, puisqu'il n'y a pas eu d'enquête que ce soit un coup monté des britanniques. C'est sans doute un paramètre que bien des gens doivent avoir en tête : les dirigeants occidentaux sont tellement menteurs, que même quand ils disent la vérité, personne ne les croit.
Ce substrat fait, comme je l'ai déjà dit, qu'il ne faut pas enterrer prématurément qui que ce soit politiquement. La crise est un tapis roulant qui avance les partis dit "populistes", qu'on peut opposer aux partis "enculateurs" (appelés aussi "partis de gouvernement", on ne sait pas pourquoi). bon, je sais, une -petite-partie apprécie. Mais la majorité, n'aime pas forcément.
La moralité ? On pourra chanter ce que l'on veut quand la station service sera vide, ou rationnée... Cela remplacera dans un temps, les émeutes de la faim, en attendant celles-là...
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