JE JOUE PLUS, NA !
27 Mars 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Il parait que la présidentielle vénézuélienne est jouée d'avance. Je veux le croire, l'opposition ayant déclaré forfait, ce qui permettra de dire à la presse française que le scrutin est aaantidémoocraatiqueuh, le pêché suprême, après celui de parler russe, de posséder une chapka, ou d'aimer la vodka.
On nous sort le coup du "Un isolement international grandissant". Etre coupé de l'occident et de ses larbins, c'est pas franchement être isolé, si vous parler encore à 85 % de la planète.
Bien entendu, le dit occident, au lieu de s'occuper de ses fesses et de sa propre anti-démocratie va serrer les boulons, notamment la BCE.
Les entreprises zombies, en général, l'Italie en particulier, vont connaitre leur douleur, et l'Europe aussi, en général.
" Une entreprise zombie est une entreprise qui ne dégage pas les bénéfices suffisants pour couvrir ses charges financières. "
Il y a ici une erreur sémantique. Les bénéfices ne couvrent pas les dettes financières. Ce qui couvrent les dettes financières, ce sont des produits. Le bénéfice est le résultat de l'opération suivante : Produits - charges = bénéfices. Et le mot charge comprend aussi les charges financières.
Les emprunts servent aussi à payer des dividendes grassouillets, une absence de trésorerie. Les dites entreprises se sont d'ailleurs, elles mêmes mises dans la merde noire, en continuant ces "politiques de dividendes", alors qu'on a toujours appris que le dividende ne se servait qu'en dernier lieu, sans mettre en danger, ni la trésorerie, ni le désendettement.
Là, on peut applaudir, le désendettement est considéré comme désuet, et pour la trésorerie, on emprunte...
" La BCE a accumulé des obligations de la zone euro durant les 3 dernières années, masquant ainsi la véritable situation fiscale des états vulnérables. Cet « âge d’or » arrive à son terme. La disparition du bouclier de la BCE expose désormais l’Italie aux réalités du marché et ce, à un moment délicat, à savoir en pleine convulsion populiste suite au désaveu des élites pro-euro. "
Visiblement, la population italienne (ou française d'ailleurs), n'a pas eu l'impression de vivre un "âge d'or".
Visiblement, on pourrait dire que la BCE pourra se torcher, avec ses 440 milliards de "target 2" dû par l'Italie... Enfin, s'ils n'étaient pas dématérialisés...
Abordant la prochaine crise, avec une impopularité record, le 0.1 % a tort de penser que la réduction de la population va être la solution. parce que d'une manière générale, quand commencent ce bal là, le premier supprimé, c'est le 0.1 % visible. Il peut voir son avenir comme compost ou fumier, et pas tellement comme image.
S'il y aura une autre élite, on ne peut pas en douter, ce sera une élite différente.
Le Tyran antique était un spécialiste de la suppression des classes dirigeantes. Sous forme moderne, ça donne iossif vissarianovitch Staline...
Et le type qui obéit aux 0.1 %, se trouve vite en difficultés.
On voit par contre que Maduro, malgré ses difficultés, est plus difficilement démontable que prévu...On en vient à repenser aux vieilles solutions de l'intervention militaire directe, pour la démocratie, bien sûr, qui vaut bien la mort de 2 millions de vénézuéliens.
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