LE FUTUR...
30 Mars 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Visiblement, comme je l'avais dit, "Paris, la ville la poubelle du monde."
Comme souvent d'ailleurs, les grandes villes. La gestion de la ville est contestée, c'est bien le moins, mais la ville a atteint surtout le point où elle n'est plus devenue gérable.
" Rats morts ", "Les routes défoncées, les chaussées que l'on ne répare plus, dignes de Detroit, sont devenues le quotidien dangereux des automobilistes et des cyclistes parisiens, du Louvre jusqu'au bois de Boulogne inclus. ","vélib aux abonnés absents"....
Ou comment, même le neuf disparait à toute allure...
Comment imaginer le futur ? En regardant le passé. On me signale l'assassinat das fermiers blancs en Afrique du sud. Oui, mais seulement, on n'est pas passé dans la société d'après. Pas encore. Il faut un événement déterminant, comme le cyclone à Saint Martin. Là, ce sont les gendarmes qui disent de se défendre comme on peut, avec des armes si on en a. (Moralité : il vaut mieux en avoir, même à poudre noire).
D'abord, les nuisibles se déplacent en voitures, sont assez peu marcheurs. Ensuite, avec la marche on a soif. Il suffit de boire, me direz vous. Mais l'eau était la plus grande tueuse des armées jusqu'en 1914. Les armées, normales, ou de voyous fondent très vite à l'hôpital, nom du mouroir. On voit dans l'histoire européenne, des armées se vaporiser littéralement...
Pendant la guerre de 100 ans, on fortifia tout. Et le siège restait rare, même si les gardiens étaient peu nombreux. 70 hommes pour défendre une "grande" ville comme le Puy. Une ville intéressante, d'ailleurs. Plus bâtie en dessous qu'en dessus. Certaines constructions ont des caves sur 4 étages. Le dessous de la ville est un dédale. La maison de 200 m2 est affublée d'une cave qui en fait 600.
La distance, sans pétrole, devient colossale. Et les fortifications empêchent toute solution rapide. Il me semble d'ailleurs que les villages mexicains sont revenus à la muraille extérieure.
La situation de Mayotte est simplement une situation intermédiaire. Pour le moment, la population arrête les délinquants et les remets à la police, qui visiblement, ne sait pas quoi en foutre, "état de droit", nous dit on. Pourtant, la grande terreur, c'était aussi l'état de droit. En réalité, ce à quoi on ne veut pas toucher, c'est un système de "valeur", ou plutôt de croyances.
En réalité, ce qu'on nous vante, c'est une solution ancienne, des années 1950 ou 60. Celle de l'époque où l'on pouvait dépenser beaucoup d'argent pour "réinsérer". Bientôt, pour le délinquant, le moindre faux pas se paiera comptant. Le gibet. Parce que c'est la solution la plus économique.
La solution la plus économique finit toujours par prévaloir. On se pose des questions sur les "radicalisés" ? Je pense que Joseph Staline, la seule question qu'il aurait posé, c'est de savoir s'ils ont tous été exécutés.
C'est ça, le terme de l'alternative. Et ça sera de plus en plus cela.
Le fermier sud africain qui veut vivre comme avant est inadapté. L'état assurait l'ordre. On nous dit que la milice, c'est pas dans le tempérament français. C'est dans le tempérament de personne. Seulement, quand l'état disparait, la milice, c'est le seul recours.
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