US GO DOWN...
22 Mars 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
Les temps sont intéressants. Le président ne pense pas la même chose que son administration, que la classe dirigeante, et globalement, tout l'état profond. Et il le dit. Il y a intérêt à s'entendre avec la Russie.
De toute façon, tôt ou tard, les empires tolèrent l'existence d'entités n'ayant pas de rapports de vassalité avec eux. En général, c'est dans les époques de grand affaiblissement.
En même temps, Chomsky pense que les USA vont à l'abîme pour cause de libéralisme et d'économie de marché, Gail Tverberg que le monde va s'effondrer sous 12 à 24 mois... Cochet sous 5 ans...
Sans doute apprécient ils mal la situation. L'Italie, la Grèce, l'Espagne sont déjà dans des situations d'effondrement. Et bien d'autres dans le monde.
Comme à l'intérieur, des pays sont exclus, comme les chômeurs et les pauvres le sont. Comme la paix sans pain a peu de charmes, les dictatures se profilent, mais not'bon président, pense mal. Ses manières de faire font simplement le lit du suivant, qui prendra encore moins de gants. Mais sans doute, pas dans le sens dont il parle.
Et on note "l'effroyable délitement de la société américaine". Les chômeurs honteux se suicident aux opïodes. Ils sont cons. ça n'en vaut vraiment pas la peine. Mais ils avaient le travail, enfin, ce qui ressemblait au travail, dans leur culte.
Ils ne comprennent pas ce qui se passe, ils ne comprennent pas ce qu'ils voient.
Comme ne comprennent pas ce que les électeurs russes ont dit. Poutine est réélu, encore et encore, et ce n'est pas une dictature ? Non. Simplement, c'est le leg d'une thérapie de choc. Néo-libérale, bien sûr.
Comme les ex-soviétiques ont vécu les deux, le socialisme stalinien, et le capitalisme, ils savent que le socialisme, finalement, c'était pas si mal. Comparé au reste. Et que, tant qu'ils ont quelqu'un qui garde les riches en laisse, ils peuvent le laisser au pouvoir.
Il parait que le message du rapport meadows a du mal à passer en Russie, où l'on ne veut pas en entendre parler. Sans doute, parce que le pays est gavé d'énergie, et qu'il a du mal à le consommer...
Les USA, aussi, ont été, et se rêvent encore de revenir à ce stade... Sans aucun espoir, bien sûr...
Dans la tête des gens, il y a une matrice. Et leur façon de penser est issue d'une période atypique, les 30 glorieuses, et de l'énergie abondante et bon marché.
Fini. Game over.
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