ENERGIE : DANS LE VIF DU SUJET

Un nouvel article de Gail Tverberg.

Pour elle (et pour moi), le temps de la crise finale semble amorcé.

Le décrochage des quantités disponibles d'énergies semble se confirmer ces dernières années, avec en vedette, le charbon et notamment, le charbon chinois.

Les pays qui avaient réussis à faire de la croissance, sont simplement ceux chez qui l'énergie était encore disponible.

On comprend mieux l'intérêt chinois pour le gazoduc russe "Force de la Sibérie". Le gaz de Sibérie devant, pendant un temps, compenser le déclin accéléré des plus du tout rentables gisements chinois. Quand on voit la composition de la production chinoise d'énergie, on peut douter que Force de la Sibérie soit suffisant, et le destin de la Chine semble plié.

A l'inverse, Italie, Grande Bretagne et Grèce vivent un véritable enfer du à la baisse de consommation et de production d'énergie.
A la chronique Agora, on  crédite la meilleure fréquentation des trains anglais par la réforme des chemins de fer. La réalité est sans doute plus prosaïque. Les anglais, désargentés, reprennent le train.

Miracle, la chute de consommation british semble la plus intense.

Mais c'est aussi la preuve que les politiques économiques et budgétaires ont un grand impact. Mais je suis en désaccord sur un fait. Le manque de moyens financiers des états est le résultat d'une politique, pas d'un manque d'énergie.

Le renouvelable est critiqué ? Mais le niveau d'investissements y reste quand même, confidentiel. (Par rapport au reste).

Donc, il y a de gros problèmes en vue, dont le problème italien. Mais rien n'oblige les gouvernements italiens à conjuguer les problèmes énergétiques, avec des migrants, une politique budgétaire et économique inadéquate. Au contraire. La souplesse britannique, au moins en matière monétaire, la désincarcération du carcan européen sont à imiter.

D'ailleurs, l'électeur le sent bien. En Italie, les perspectives des nouvelles élections ont sans doute douché les putschistes européens. M5S et La ligue, auraient obtenu 90 % des sièges uninominaux...

Un déclin, ça se prépare et s'accompagne. ça ne se nie pas comme avec l'Europe, et ça ne s'aggrave pas, comme avec l'UE.

Comments

[BA]

Euro-dictature, suite (mais pas fin) :

L'eurodéputé Markus Ferber précise que Bruxelles pourrait prendre le contrôle du ministère des Finances en Italie.

http://www.atlantico.fr/pepites/markus-ferber-precise-que-bruxelles-pourrait-prendre-controle-ministere-finances-en-italie-3411012.html

[simplet]

L'énergie en Chine: il restera comme depuis des siècles, l'esclave. Rien ne change. Empire séculaire ou régime communiste ou capitaliste ou les deux réunis.

[Didier Bous]

A la fin, ne fallait-il pas indiquer "Comme avec l'UE?"

[Patrick REYMOND]

si, j'ai modifié.

[BA]

Espagne :

C'est le chaos en Espagne.

- la droite européiste est renversée : elle vient de perdre le pouvoir ;
- la gauche européiste accède au pouvoir : le socialiste Pedro Sanchez devient Premier Ministre ;
- problème : les socialistes n'ont que 84 députés (sur un total de 350 députés) ;
- aujourd'hui, il n'y a pas de majorité en Espagne ;
- l'Espagne est ingouvernable.


Total : 350 députés
Parti Populaire, droite européiste : 137 députés
Parti Socialiste, gauche européiste : 84 députés
Podemos, gauche radicale : 71 députés
Ciudadanos, centre européiste : 32 députés
Gauche Républicaine de Catalogne, indépendantiste catalan : 9 députés
PDEC, autonomiste catalan : 8 députés
Parti Nationaliste Basque, indépendantiste basque : 5 députés
EHB, indépendantiste basque : 2 députés
CC, indépendantiste des îles Canaries : 1 député
NC, indépendantiste des îles Canaries : 1 député

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9put%C3%A9s_de_la_XIIe_l%C3%A9gislature_de_l%27Espagne