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GROSSPARIS...

18 Juin 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie, #transport terrestre

Il parait que les parisiens sont favorables à leur cage à poule, pardon, au gross paris, pardon, grand Paris, normal, vu "qu'en Marche" est au pouvoir, et qu'en marche, c'était un slogan du régime de l'état français, dit "régime de Vichy".

" En tête de leurs priorités, les habitants citent l’amélioration des transports, l’emploi et le logement. "

La seule chose totalement bête, c'est que ce sont trois choses totalement in-amendables.

Le crétinisme régnant dans la région est facile à comprendre ; 85 % "pour", pour 46 % "d'informés"... Moi, d'une manière générale, si on me demande mon avis, j'aimerais bien le donner en connaissance de cause, là-bas, pas du tout.

"les sondés estiment que la réalisation du projet aura un impact « positif » pour les entreprises de la région (83%)  comme sur leur quotidien (73%) . "

Ce qui est un petit peu bête, c'est que leur priorité des priorités, le transport, lui, est totalement dans les choux. Pour une seule et simple raison, le réseau, totalement surchargé, n'est susceptible ni de travaux, ni même d'entretien réaliste, faute d'alternative.
Conséquence, il vieillit, et les travaux, quand ils doivent avoir lieu, sont réalisés dans un contexte de crise et de catastrophe.

"Viaduc de Gennevilliers : les travaux dureront jusqu’au début 2019." Un ouvrage de 1974, dans les choux, et les "usagers" (qui vont l'être beaucoup), dans la merde pour plusieurs mois.

Mais, il existe un truc encore plus marrant, il parait qu'il existe que l'île de France à un plan climat énergie... En réalité, tout plan climat énergie ne peut exister dans une métropole pareille, comme d'ailleurs, dans les suivantes en France. Un plan énergie suppose que la ville dégonfle de 90 %.

En dehors de ça, le reste, c'est pisser dans un violon, avec les mêmes résultats.

D'ailleurs, la ville n'est même pas capable de traiter le problème des rats ? Pour une bonne raison, c'est comme la surveillance des ouvrages d'arts, des ponts, des voies de chemin de fer.

Avant, il y avait beaucoup de personnel pour faire, refaire et re-refaire, constamment, les mêmes choses. Aujourd'hui, il n'en est même plus question.
Pour traiter le problème des rats, il faut simplement, beaucoup de personnel, qui sache son travail. Et simplement, contrôler le problème, pas le régler.

Le vieillissement des ouvrages d'arts, implique, aussi beaucoup de personnel, pour vérifier constamment leur état, surtout s'ils sont vieux. Dans les deux cas, ce sont des ouvrages de Pénélope, défait la nuit, ce qu'on a fait le jour. Les ouvrages d'arts vieillissent, les rats se reproduisent à toute allure, et ils ont toute la nourriture qu'il leur fait.
Comme ça, quand surviendra la grande famine, les parisiens pourront boulotter encore longtemps. Le seul problème, c'est que certains voudront faire passer la viande de leur voisins, pour de la viande de rats.

Ne riez pas, ça c'est déjà vu...

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P
Je cite le taulier :<br /> <br /> "...Avant, il y avait beaucoup de personnel pour faire, refaire et re-refaire, constamment, les mêmes choses. Aujourd'hui, il n'en est même plus question.<br /> Pour traiter le problème des rats, il faut simplement, beaucoup de personnel, qui sache son travail. ..."<br /> <br /> Mais la mairie de Paris préfère recruter dans la com' et le numérique.<br /> CF une annonce de 20014 : "...le Département Paris Numérique regroupe les activités digitales de la Direction de l’Information et de la Communication : relation aux usagers, animation éditoriale de Paris.fr, gestion de communautés, audiovisuel et projet. Il compte 125 collaborateurs et assure la diffusion en temps réel de l’information dans la Ville. ..."<br /> 125 personnes pour "gérer" la com' numérique.<br /> Il faut aussi beaucoup beaucoup de "directeurs", de "délégué" ou autre intitulé ronflant.<br /> <br /> "...« Mis à part pour les secrétaires généraux adjoints de la ville et du Conseil de Paris, depuis 2001, c’est l’inflation partout. 10 directeurs ont été recrutés. Des intitulés oiseux sont apparus sous forme de délégué, directeur de projet et expert de haut niveau : 17 au total ! Il faut savoir que les salaires de certains de ces chanceux peuvent allègrement dépasser les 12.000 euros nets par mois. » ..."<br /> <br /> Avec 12 000 nets par mois, c'est une équipe de 6 techniciens "chasseurs de rat" que l'on peut rémunérer.<br /> Et c'est là où le calcul est très très, mais vraiment très con, je suis presque certain qu'en fait 6 techniciens à 2000 nets rapportent plus électoralement qu'un seul directeur à 12 000.<br /> Et en plus 6 chasseurs de rats, ça en décanille du rongeur. Que les touristes ne verront plus grouiller dans les massifs de buis du parvis de Notre Dame de Paris.<br /> Mais ce ne serait là qu'une solution réaliste et pragmatique, donc anti-idéologique au possible. Donc à refuser.
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B
Le César de la Connerie 2018 est attribué à … l'industrie pétrolière.<br /> <br /> L'industrie pétrolière remporte le César de la Connerie 2018 grâce au mécanisme suivant :<br /> <br /> 1- Depuis des dizaines d'années, l'industrie pétrolière extrait du pétrole en Alaska.<br /> 2- Pour parvenir à extraire ce pétrole, elle est obligée d'utiliser du pétrole.<br /> 3- Du coup, elle provoque le réchauffement climatique.<br /> 4- Du coup, elle ne peut plus accéder à ses propres pipelines : elle ne peut plus faire rouler ses véhicules sur le permafrost de l'Alaska car le permafrost est fragilisé.<br /> 5- Du coup, elle place des milliers de tubes réfrigérants dans le sol de l'Alaska pour garder la couche de permafrost gelée.<br /> 6- Du coup, elle peut continuer à accéder aux pipelines.<br /> 7- Du coup, elle peut continuer à extraire ce pétrole.<br /> 8- Du coup, elle est obligée d'utiliser du pétrole.<br /> 9- Du coup, elle provoque le réchauffement climatique.<br /> 10- Etc.<br /> <br /> Source :<br /> <br /> https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/06/13/en-alaska-les-petroliers-gelent-le-sol-rechauffe-par-l-augmentation-des-temperatures_5314498_4832693.html
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