JAPON PATIENT ZERO...
Les pays qui n'importent pas de populations, voient celle-ci diminuer, et régresser, en même temps que leur économie et leur consommation d'énergie.
Mais cela est avant tout une crunch lent.
Rien ne dit que la lenteur du crunch se maintiendra et que celui-ci ne deviendra pas violent. Et brutal. Et soudain.
Parce que, finalement, le Japon, c'est Will E. Coyot, celui qui marche dans le vide, tant qu'il ne s'aperçoit pas qu'il est dans le vide.
Les excédents massifs se sont envolés, mais le reliquat de ce temps, sont dans des massives réserves de changes, avec de massives détentions de $ US et d'obligations du trésor US. Autant dire, rien, parce qu'inutilisables. Pour pouvoir y puiser, il n'y a que les gouvernements US qui le peut, avec ses sanctions, dont il trouverait bien un motif.
Alors, quand il est interdit de céder ce qui vous appartient, est ce que cela vous appartient vraiment ? Si le Japon faisait baisser tant soit peu le montant de ces réserves, il est clair que le maitre de Washington ferait les gros yeux. Et cela suffirait.
Paradoxe, aujourd'hui, le Japon n'est aucunement à l'abri de sa destruction par la Corée du nord.
Italie, même topo, avec les migrants en plus. Natalité en berne, économie, aussi, comptes extérieurs excédentaires désormais, mais dette hors de contrôle.
Alors, on se demande la finalité des "miracles économiques", qui ont agité ces deux pays ? Pour leur faire sentir leur lassitude de vivre ???
"Douglas Murray : «Personne n'a donné aux ONG open-borders le droit de dicter l'avenir du continent !»"
Toujours une morale chrétienne "supérieure" qui doit être appliquée coûte que coûte... Sans que l'on s'aperçoive que c'est une cause d'effondrement, mais les open-borders n'ont même aucune idée de ce qu'est l'effondrement, que tout le monde il sera beau et gentil quand le capitalisme se sera effondré.
La "déprofitation", liée à la "démondialisation", elle même conséquence de la "dépétrolisation", ne rendra pas les choses plus agréables, du moins pour tout le monde.
Hier, dans les commerces, arrivaient les productions des jardiniers et maraichers du coin. Pas intéressant. Il faut que les fleurs, les pois gourmands et les haricots arrivent du Burkina Faso et du Kenya, comme ça, les gras profits tombent dans l'escarcelle des multinationales. Il n'y avait rien à gagner pour eux, si on avait continué comme avant.
J'ai vu un très petit commerce, ayant pignon sur rue. La commerçante fabrique elle même les habits qu'elle vend. Elle ne sait où donner de la tête.
Matériel antédiluvien, savoir faire, loyer et local ridicule, surface inutile, tout part très vite et les commandes affluent... Inruinable.
Et sa rémunération est honnête, sans être excessive. Elle vit. Mais elle est hors système. Le système, c'est de payer une bouchée de pain des gamins en Asie, genre 1 euro le jour, acheter le plus bas possible, et revendre le plus cher possible en occident, sans tenir aucun compte des coûts de production, ridicules.
Comment tient le système ? Par l'endettement. Et par le pétrole.
On nous parle de "colère de couples de retraités agricoles". Ils ont travaillés, nous disent ils. Et ne touchent rien. Ou presque. Le problème, c'est que la pension, c'est déjà en lien direct avec les cotisations, et qu'au sortir de la guerre, les agriculteurs ne voulaient rien payer, de toute façon, ils auraient le minimum vieillesse, et leur patrimoine accumulé (le paysan vit pauvre et meurt riche).
Comme le travailleur au noir, qui veut échapper aux cotisations, en se disant que, de toute façon, la collectivité paiera bien pour sa maladie et sa vieillesse.
Le passager clandestin, qui veut bien profiter, sans avoir contribué.
Exactement comme le migrant.
A côté, le taxé, le salarié du secteur privé, est sensé être solidaire. Du migrant qu'il faut accueillir, du paysan près de ses sous, et surtout des vôtres.
Le migrant est souvent riche. Le voyage coûte. Le paysan retraité ne dit rien de son patrimoine, souvent conséquent.
Un petit péteux a dit que l'assistanat coûtait un pognon de dingue. C'est vrai. L'assistanat des riches, coûte au minimum, 5 fois celui accordé aux pauvres.
Mais le péteux en question aura, au sortir de ses fonctions, un strapontin bien payé.
Encore un inutile et passager clandestin. Et dire qu'aux dernières élections, j'ai entendu dire quelqu'un : "il n'y avait pas le choix !".
Si, il était là. Mais comme l'a dit un lecteur, c'est trop douloureux d'envisager la rupture. Ils vont donc tout gober.
Mais, malgré leur bonne volonté à lécher les culs, le léchage de cul n'a jamais fait redémarrer un puits de pétrole en perte de vitesse.
Dernier petit point, dont le dernier avatar remonte au gouvernement de Vichy. Pour créer les retraites actuelles, le régime siphonna les réserves des régimes existants.
Là, le petit péteux pourra toujours siphonner les réserves des prévoyants, pour le "bien de tous". 165 milliards, qui seront bienvenus pour effacer autant de dettes publiques, mais avec la garantie "à la française", de l'état.