NOTRE DAME DE PARIS...
8 Juin 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie, #Economie, #Actualités
Je le répète, il y a chez Jancovici une grande ignorance. Saurait on refaire Notre Dame de Paris à l'heure actuelle ? Absolument pas. On est de même incapable de comprendre la structure de la cité médiévale du Puy, et quand on redécouvre certaines choses, on est souvent très étonné.
Va t'on dire que ce sont des piti z'hommes verts qui l'ont fait ?
Moi je m'y aventurerais pas, c'est d'ailleurs ce que j'ai dit, dans ce que j'ai déclaré à Scott Mulder.
De même l'actuel château de Guédelon nécessite un savoir faire impressionnant. Surtout quand on n'a pas de fossile.
L'enseignement supérieur disparaitra ou se réduira ? Tant mieux. Parce que vu les conneries qu'on "apprend", ou plutôt qu'on n'apprend pas dans des formations "supérieures", il vaut mieux tout supprimer.
" , il me semble qu'il n'a pas tort dans le sens ou la démocratisation de l'enseignement supérieur a bien un lien avec l'abondance énergétique. "
En 1560, il existe une ENORME cohorte de branleurs en France. Ce sont les moines. Ils prient. C'est à dire qu'ils ne font rien, sauf quelques uns. Seulement leur tour de taille est appréciable. Pendant les guerres dites de religion, ils vont quasiment s'éteindre. Bon, on va me dire que théoriquement, très théoriquement, ils sont sensés ne pas se reproduire.
Ils sont quand même 4 millions sur une population de 16. Ils vont participer aux combats, dans un camp ou l'autre, se fondre dans la vie civile.
En Espagne, en 1800, ils sont 2 millions sur 11.5 millions d'habitants. C'était déjà une régression, ils étaient le même nombre sur seulement 8 millions au 16° siècle.
Il faut se rappeler dans quels circonstances s'est fait, au XX° siècle, l'essor éducatif en URSS. Les 80 % de population éduquée sont dépassées dans les années 1920. Où est le fossile dans ce cadre là ? Il n'y en a pas des caisses.
De même, j'ai vu certains ingénieurs ébahis par le savoir des ingénieurs ukrainiens et russes, éduqués avec des bouts de ficelles.
Seulement, là-bas, pas d'activités "d'éveil", et pas de peur de traumatiser les enfants en les classants mal, même à l'heure actuelle. Le système est resté le système antérieur, on félicite les bons, et l'on dit aux mauvais de travailler plus.
Là, je vois le malaise en France. Votre fils fait trop de faute à sa dictée ? On va réduire la taille de sa dictée. Il en fera moins. Classement ? Vous n'y pensez pas !
Bon d'ailleurs, le niveau d'éducation dans l'URSS des années 1930 n'était pas terrible. Une poésie, c'était quelques phrases, une rédaction une phrase. Mais c'est la progression qui compte. La génération d'après serait mieux éduquée. Elle pourrait lire les livres et se faire elle même une culture. Comme ces pilotes de la grande guerre patriotique qui apprenaient les langues étrangères en se les parlant en petits groupes. D'ailleurs, le parrainage écrit pour postuler au parti communiste était aussi, très parlant : "Il boit peu", ou "il boit pas", "c'est un bon travailleur", "il est sérieux". Et c'était tout.
Comme il apparait souvent, plus le système est privé de ressources, plus il doit faire appel à l'ingéniosité. Comme ces papous tous nus de nouvelle Guinée. Il y a tellement de choses à savoir chez eux, qu'une personne qui part faire des études n'est pas ré-insérable.
On a souvent fabriqué des plantes "hors sol", comme ce gouvernement espagnol.
" Résolument pro-européen, audacieusement féminin et politiquement cohérent, il y a quelque chose de rassurant dans la composition du gouvernement présenté par le premier ministre, Pedro Sanchez. "
Pour faire la mauvaise langue, je dirais que si un homme (même et surtout ministre) peut être un connard fini, et un un abruti, une femme peu sans peine être une connasse et une poufiasse. J'ai pas le souvenir qu'Edith Cresson, ni que les autres femmes ministres en France aient laissé un souvenir impérissable. Enlevons le politiquement correct, c'était uniquement des potiches et des barbies.
Là aussi, ça serait pas des postes de sacrifiées ??? Quand visiblement l'Europe s'effondre, il faut trouver des attardé(e)s qui y croient encore ou qui font semblant d'y croire.
De toute façon, à l'heure actuelle, la plus grande partie de la population ne sait rien faire. Quand les "jobs", sont précaires, et qu'on peut passer de l'un à l'autre sans problème, il n'y a pas de savoir faire qui demande une vie d'apprentissage.
La barbie ministre n'a pas d'intérêt. Elle n'est là que pour la photo. Elle aussi n'a rien à savoir. Elle ne fait que de la figuration.
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