PENURIE DROIT DEVANT...
28 Juin 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Il semble bien qu'on s'avance vers une pénurie physique de pétrole à l'orée 2020, à moins qu'une forte augmentation des prix la précédent, ne noie le poisson, et la demande...
Quand à augmenter la production, cela relève du voeu pieu, parce qu'il faut avoir les capacités inemployés, investir, et les débouchés.
Sans compter, bien sûr, sur la géopolitique.
Si le royaume Séoudien semble avoir recrée un peu de mou (Ils ont foré énormément), son pétrole en un mot, c'est de la M... ouise. Il n'est plus de très bonne qualité. On n'est plus en 1948. De plus, forer plus vite n'accroit pas la ressource, cela l'épuise plus vite.
Le pétrole US, notamment de schiste, est douteux, le pétrole vénézuélien est lourd comme une intervention de Mac-Ron, le russe est "un secret d'état pour l'éternité".
Ailleurs, c'est le décrochage entre la consommation et la production. Inde et Chine abordent un gros problème, et leurs sources locales, déclinent; notamment, le charbon, ou ne suivent pas.
On peut donc avoir des doutes sérieux sur la croissance mondiale affichée. Et sur la future. Le décrochage indien semble encore plus marqué et important que celui de la Chine. Ce qui expliquerait aussi ses "modestes" résultats économiques ces dernières années.
On peut dire aussi que l'approvisionnement en ressources fossiles est une question de vie et de mort, et à court terme, tout autant que pour les européens.
La progression hachée du charbon, avec des paliers, et récemment, une baisse, est du selon Gail Tverberg au caractère du charbon. On peut attendre sur place, avant de l'extraire, selon elle.
En réalité, sur ce point là, elle connait peu le problème. Les fronts de taille vieillissent vite, une fois qu'ils sont arrêtés. Beaucoup de dépenses, dans les mines, sont un simple entretien. Si on l'arrête, on condamne la mine, et pour la relancer, il faut des dépenses dantesques.
De plus, les mines de faibles rendements arrêtées avaient déjà de gros problèmes de rentabilité, avant la baisse des prix du charbon.
L'inélasticité des productions de gaz et de pétrole, contraires à la théorie économique, montre déjà qu'on est rentré dans une économie post-capitaliste. On consomme le capital accumulé, parce que, dans les faits, on ne peut arrêter les pompages. Pour un tas de raisons. La pensée que les prix vont rebondir, ou parce que c'est la seule activité dans certains pays et la seule ressource ou presque, budgétairement parlant.
Il est clair aussi, que dans le cas chinois, le gaz russe de "Force de la Sibérie", est la seule alternative crédible. Le reste, c'est du blabla. Même le gaz du golfe persique est à mon avis trop lointain : il y a tellement de consommateurs possibles sur le chemin, que les "marchés", chinois, indiens, et européens sont des chimères. Seul les gazoducs russes sont réalistes, pour la raison qu'ils arrivent de zones ayant des ressources abondantes, mais peu peuplées.
" Mafieux, alcooliques, illettrés... le tour de France des insultes de Macron aux Français. "
Sans doute, le président pensait il aux marcheurs ? Ou à lui même ? Parce que pour être déconnecté des réalités à ce point là, il faut vraiment être alcoolique, drogué, tabagique, illettré... C'est la dame patronnesse, jouissant d'une bonne éducation, mais incapable de réciter autre chose que son catéchisme, et sans aucun esprit critique, ni aucune curiosité intellectuelle autre que pour son petit monde, très réduit.
Rien de plus taré, d'ailleurs, que son petit monde de cadres du privé.
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