IMMOBILIER : A QUOI BON CONSTRUIRE ???
2 Juillet 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Immobilier
Quand on conduit une voiture, il est une manoeuvre hasardeuse, qu'on évite de commettre : c'est appuyer sur l'accélérateur et le frein en même temps.
Du côté accélérateur, ce sont le laxisme bancaire, les taux d'intérêts bas.
Du côté frein, ce sont réductions des PTZ, fin de l'APL accession, prix du foncier trop élevé, impact du prélèvement à la source, qui crée l'incertitude, alors que ce gouvernement, et d'autres avant lui, se sont longuement gargarisés de la "confiance". En tous cas, il n'y a aucune clarté dans la politique suivie.
On peut aussi penser à une certaine justesse de ce qui était l'appréciation soviétique. Le logement n'est pas une formation de capital, mais des dépenses de consommation.
La construction n'a alimenté, finalement, qu'une hausse de la vacance : " Cette hausse de logements vacants s'explique en partie par une progression de l'offre de logements deux fois supérieure à la hausse de la population. "
8 % de logements vacants, donc. Et l'entassement des grandes métropoles crée les emplois : il faut bien gérer la merde des animaux agglomérés.
La construction, donc, chute fortement. Sans que la réhabilitation n'indique une orientation différente.
Ce secteur, soviétoïsé depuis belle lurette, ne fonctionne qu'à coups de prébendes politiques, et l'on voit bien l'impact dans les zones sursaturées d'aides à la pierre, comme les Antilles.
INTERLUDE :
Comique troupier de situation, le guignol qui fut candidat du PS à la présidentielle, fustige les français, pour les migrants. Franchement, il aspire à faire quoi la prochaine fois ? 0.6 % ?
" alors que le revenu moyen par famille est considéré comme relativement élevé par rapport à d’autres pays, l’importance des dépenses à coûts fixes, comme la nourriture, le logement, les assurances santé obligatoires, ont créé une nouvelle sorte de pauvreté. "
Cela s'appelle les dépenses contraintes, qui, bien qu'elles soient dites "de consommation" (donc, géniales pour les néo-libéraux), et dénotant le "dynamisme américain".
Petit roquet du système, Hamon, finalement, ne trouve rien à y redire, sauf qu'il n'y a pas assez de système.
"En résumé, les 1% les plus riches ont saigné l’économie des USA jusqu’au point de rupture. "
Et la progression des prix des loyers et de l'immobilier n'est qu'un de ces points de rupture...
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