NIOUZES DU MARCHE IMMOBILIER...
27 Juillet 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
La baisse des prix métastase. Aujourd'hui, la baisse atteint les villes jusqu'à 100 000 habitants. « une demande budgétairement fragile et affectée par la suppression des aides personnelles » Nous dit l'indéboulonnable dinosaure de l'immobilier Mouillart.
Donc, finalement, la "hausse", ou la "bonne marche" (lire : prix aberrants pour personnes terriblement limitées intellectuellement parlant) du marché immobilier, se cantonne à quelques grandes villes, où se concentre ce qui reste d'activité économique. Et de hauts salaires : Paris, Bordeaux, Lyon, et quelques autres.
Dans ce contexte là, il faut aussi remarquer l'impossibilité au personnel politique de renouveler sa pensée. Personnel politique local, comme national.
Seules quelques villes échappent désormais à la dégringolade économique et font illusion. Paris est alimenté par le fait que c'est là qu'est "géré" la dette nationale, privée et publique, mais la production réelle du bouzin est de plus en plus en dessous de zéro.
Contrairement à l'Union Soviétique, qui ne comptait que la production réelle, ici, on ne compte que l'irréel.
C'est bien pire.
les hommes politiques "résonnent" (ce n'est pas une erreur), avec les paramètres du passé : il faut construire, il faut "organiser" la migration, parce que les routes existent, et qu'elles vont amener plus de monde. Une route, sans carburant, c'est une marche à la mort pour la plupart des participants, et construire, quand 90 % du territoire est totalement saturée, jusqu'à l'écoeurement, d'immobilier, c'est psychiatrique.
Les "ouinneurs", sont en réalité des esclaves du giscardisme triomphant, et de la bagnole (La liberté qu'il disait, d'être chômeur, précaire et à 50 km de son boulot) : on ne peut plus habiter près de son lieu de travail. Et passer 1, 2 ou 3 heures sur la route, c'est du PIB, parait il. Moi, j'appelle ça, vulgairement, être obligé de se faire chier. Personne n'est choqué, j'espère.
Petites cartes sur l'évolution des villes. Les centres anciens deviennent des villes donuts à l'américaine, avec les pauvres au centre. Et en oubliant de dire, que St Etienne a sauvé un chiffre nominal de population, en se peuplant d'étudiants, pour des facs de laissés pour compte (25 000), avec 1/4 de personnes âgées, une migration "fraiche", et des maires "bâtisseurs", malgré toujours plus de vides (11 000 logements). Avec, "en pire", la vallée de l'Ondaine, trop loin de Lyon pour bénéficier de l'effet RER.
Autre carte, celle des ZEP, politique de la ville, ou tout autre nom que vous voulez donner. Depuis le temps que ça existe, on voit leur échec total.
Bref, le problème du logement, c'est pas le problème du logement, mais celui de l'activité économique.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 2316 Politique
- 1953 Energie
- 1872 Actualités
- 1471 Economie
- 604 Chronique de l'effondrement
- 446 Immobilier
- 289 transport aérien
- 133 transport terrestre
- 112 pandémie
- 109 Polémique
- 106 politique
- 92 transport maritime
- 74 energie
- 59 economie
- 37 Faits divers