PLUS DE CROISSANTS (CE)
28 Juillet 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Economie, #Actualités
Comme dit le sketch de Fernand Reynaud, le croissant que j'ai pas, je vais leur flanquer sur la gueule.
Déjà, la croissance revendiquée, c'est l'épaisseur du trait.
Il faut leur expliquer longtemps ? Le pognon pris par mac-ronds "pour la dette", c'est autant de moins dans l'économie réelle. Et plus on en prend pour la dette, moins on en a, et la dette est trompeuse. Elle-même est décomptée dans le pib. Donc, l'économie réelle diminue encore plus vite qu'on ne le dit.
Quand 20 ou 30 % de l'économie est financier, une chose est sûr, le niveau réel ressenti (et réel), n'est que de 80 ou 70. Pas 100.
Les chiffres au bas d'un papier, ne représentent rien.
Jean Marc Sylvestre nous confie le vrai souci de Mac-ronds, et ce qui le perdra : son manque évident et total de résultats.
Et il n'en aura aucun. Il n'a été élu que par le trouillomètre à zéro, de poules mouillées, effrayées d'un fascisme décédé en 1944. Le vrai fascisme, il est dans les tontons macoutes, police parallèle dont un des membres a été touché par, sinon la grâce, du moins la notoriété.
Encore que les vrais macoutes du pouvoir noir de papa doc, n'était pas tous à mettre dans le même panier. Sur 500 000, 470 000 l'étaient pour ne pas avoir d'ennuis, et totalement inactifs, 30 000 étaient des cogneurs.
Ce qui n'a pas eu de résultats sous Chirac, Sarkozy, Hollande, n'en aura pas sous notre président actuel.
Ils ne prennent pas en compte la physique et l'économie réelle, mais la propagande et une économie désincarnée où, c'est connu, "la liberté, ça fonctionne bien mieux que l'économie dirigée".
Donc, le Mexique devrait être bien mieux portant que le Venezuela. Si le Venezuela va mal, le Mexique, lui est en guerre, et ils souffrent tous les deux du même maux : une économie et un état largement dépendant du pétrole. Pour le reste, le Mexique, libéral, a vu sa population s'enfoncer dans la pauvreté depuis une vingtaine d'années, les cartels devenir prédominants, la guerre se généraliser dans une violence sans fin ni but, et Ciudad Juarez devenir la ville la plus dangereuse du monde.
En bref, un état effondré, contrairement au Venezuela, dont les problèmes sont beaucoup plus récents et pétro-dépendants.
Logiquement, la popularité des branquignoles de l'Elysée et de Matignon baisse, avant qu'elle ne s'effondre. Elle devrait rejoindre celle de Eltsine et de Hollande en fin de mandat, frôlant les 1 %.
Apparemment en Russie, on prépare la "tempête parfaite", et l'on remercie les USA, pour leurs sanctions, qui rendent le pays largement plus autonome, et beaucoup plus autarcique. Comme à l'époque de l'URSS stalinienne.
En France, en plus, nous avons une circonstance aggravante et pré-révolutionnaire : "Et ce comportement, fruit d’un mélange de narcissisme puéril et de mépris social a nourri depuis quelques semaines l’hypothèse de l’erreur de casting. "
Pour ce qui est de l'économie réelle, on a le "sauvetage" d'Opel, pour marquer l'incompréhension des mondes. Opel est redevenu profitable, après une quinzaine d'années difficiles.
Le seul remède, a été le nettoyage des effectifs. Bon, on arrive à des bénéfices, au détriment de la collectivité, chargée de prendre en charge les victimes.
Les uns parleront de "bonnes nouvelles pour l'économie". Mais les milliers de sacrifiés et leurs familles ???
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