THE DOOMSDAY BOOK OU LIVRE DE L'APOCALYPSE...
13 Juillet 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique, #Energie, #Economie
Parue sous le nom français "Le grand livre".
Une jeune historienne de 2050 est envoyée en 1320 dans une machine à remonter le temps pour faire de l'histoire de terrain, mais d'emblée tout dérape.
Elle ne sait pas où elle arrive, et elle est très malade. Visiblement, en fouillant des tombes médiévales, plusieurs personnes ont été contaminées.
Une épidémie a lieu en 2050, malgré une médecine de haut niveau. Et rien de ce qui n'était prévu dans le plan initial ne se déroule comme imaginé. Elle met du temps à comprendre qu'elle n'est pas en 1320, mais en 1348. Les gens qui l'ont recueilli ont fui devant la "maladie bleue", qui rattrape le village.
L'héroïne, dans un milieu inconnu et en plein apocalypse rencontre l'amitié et montre des qualités hors du commun et les contemporains, sont à la fois terrifiés et eux aussi, d'un grand courage.
Le prêtre du village, qui l'a vu arriver, la prend pour une sainte, envoyée par Dieu pour les aider, et d'ailleurs, tout son comportement lui confirme sa croyance. Elle même ne craint rien, elle est vaccinée.
Malgré tous ses efforts, ce village voit sa population totalement rayée de la carte. Et le prêtre meurt heureux de la présence de "sainte Katherine"...
J'aurais pu appeler ce blog "The Doomsday book", ou livre de l'apocalypse pétrolière. Parce qu'il est est inévitable que l'apocalypse pétrolière se produise.
Sur des sites, on divague. Là on nous parle de la population terrestre de 2100 à 9,10 ou 11 milliards. Et "il faut prévoir" nous dit on. Prévoir quoi ? Alors que l'augmentation du soufflet "population", n'a pu être possible qu'avec les combustibles fossiles ?
Et dès que le soufflet des combustibles fossiles seront retombés, tout redeviendra comme avant ?
Katherine, en 1348 note que les gens n'ont aucune hygiène, mais sont en bonne santé. Forcément, ils meurent tellement vite... Les rats sont quasiment des animaux domestiques et ceux de cette époque s'éteindront, alors que les hommes ont, eux, proliféré. Les systèmes d'eaux usées, ceux d'eaux potables seront vite en quenouille, et la crasse, vite revenu.
Pourquoi les gens étaient couverts de vermine ? Parce que se changer ou se dévêtir, quand il fait froid, même pour la noblesse, c'est difficile, et on renonce difficilement à la vie sociale qui propage les maladies. On l'a vu pendant l'épidémie de SRAS. Les compagnies aériennes, telles les commerçants de Marseille en 1720, refusaient de prendre en considération le paramètre dans leurs "business plan".
Alternative économique, donc, reprend les poncifs des nations unies sur la population. Mais l'avenir, a de ceci qu'il est incertain... Sauf pour la catastrophe. Un grand troupeau, fait une grande épidémie. La situation de départ, d'ailleurs, n'est pas brillante. Une bonne part de l'humanité, a tout bonnement faim. Et on sait qu'une humanité affamée n'a pas de conditions de vie satisfaisante, et pas une grosse santé.
Il suffit de déplacer le curseur un petit peu dans un sens, pour que tout bascule.
Mais un autre article, lui, est paru ailleurs, dans un sens opposé. " La mondialisation de la crise démographique." Un certain nombre de pays se volatilisent tout bonnement, faute de natalité. Le "réservoir africain", d'Afrique noir, risque d'être, lui aussi, insuffisant pour alimenter l'immigration, qui tue les pays de départ.
Entre des politiques de migrations absurdes, une raréfaction puis un effondrement des ressources énergétiques, il est à peu près certains que le "Doomsday Book", se verra s'accomplir. Sans doute par la conjugaison de toutes les crises ensembles...
Pandémies, famines, vieillissement...
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