INFRASTRUCTURES ET INFRASTRUCTURES MENTALES...
Je rappellerais une période qui fut épouvantablement belle. C'était mai-juin 1940. A tel point qu'à l'état major français, certains priaient pour les pluies.
Les plans d'Adolf étaient risqués, mais il eût de la chance. les deux forts sur la Meuse furent neutralisés, et il n'y eut pas la moindre pluie significative en mai-juin1940.
1941 par contre fut d'un autre tonneau, particulièrement à l'est, où les pluies diluviennes alternèrent avec le temps sec. Les unes bloquaient les véhicules, les autres, les tuaient, faute de filtres.

Une petite photo de 1942. Je l'ai déjà utilisée plusieurs fois. C'est la Seine en 1942.
Les hivers pendant la guerre furent aussi, épouvantablement froids. Ou alors était ce parce qu'il n'y avait pas de quoi chauffer ? Et qu'on volait des fagots de petit bois.
L'adaptation est le maitre mot de l'activité humaine. Certains disent que le jardin n'est même plus une activité à concevoir. Pour d'autres, cela a très bien fonctionné. récolte exceptionnelle. Beau temps, et réserves d'eaux antérieures suffisantes. L'alternative de l'arrêt, c'est dépendre encore plus du système.
L'expérience ne recouvre que la vie vécue. Et quand on sort d'une guerre, on voit avec plus de philosophie les aléas, insupportables pour ceux qui sont nés avec la prospérité.
Je ne sais plus quelles années du XVII°siècle, il y eut des hivers absents (et les récoltes mangées par la vermine) et des étés pourris, totalement, avec la peste en toile de fond, avant que les règlements de l'état, la fasse disparaitre de la vie quotidienne. La bureaucratie contre un fléau... C'est la bureaucratie qui gagnât. L'empire ottoman étendit ces règlements au XIX° siècle, et là aussi, la bureaucratie anéantie le fléau.
Revenons à nos moutons, et à nos ponts. En région parisienne, un pont de 134 ans est en rénovation, et l'état des infrastructures est catastrophique en France. On n'entretient plus, contraintes bruxelloises et parisiennes obligent. Et ce sera encore plus vrai, quand les JO siphonneront les restes de budgets du reste du pays. Le problème, c'est qu'il est impossible de rénover des voies qui débitent 16 000 voyageurs, dans un espace très urbanisé et très cher.
On touche ici, les limites du problème. Urbanisé et cher. Avec l'expansion démographique, il existe de moins en moins d'espaces de replis. De solutions de contournement.
Les zones urbaines sont débordées par la délinquance appelée "incivilités". Même dans une ville comme Le Puy (18 000 habitants), un véhicule de police et 3 pékins, c'est pas grand chose, la nuit. Surtout quand la légitime défense est interdite, et que la police n'y peut pas grand chose, et que la justice gère un budget.
En outre, les "migrants", viennent d'un monde où la vie d'un homme vaut moins qu'un poulet, et qu'ils transposent leurs moeurs.
Les têtes de cons s'alarmaient en Italie de "La montée du racisme". Rien sur la dizaine de ponts déjà effondrés, et les quelques victimes. Mais là, la série de signaux faibles (les dix ponts effondrés) est passé aux signaux forts : un pont qui fait plus de 40 morts, dans ville centre de la mondialisation. Cela, ça fait désordre.
Pour le "Monde", rien à foutre ou à cirer des millions de personnes qui ont le sentiment de risquer leur vie, à aller -mal- gagner sa vie.
Rien à foutre, non plus, de ces villes où les logements valent moins qu'une voiture neuve, que les listes d'attente dans les HLM s'étirent, pendant que les logements du privés attendent vainement un locataire, pour moins cher que les dits HLM. On ne se préoccupe que de la religion, et son excommunication : "le racisme". Que des millions d'italiens n'aient pas de quoi vivre, que la mortalité dans ce pays y ait dépassé celle de 1943, rien à cirer. On ne se préoccupe que du racisme supposé de ses habitants.
Les infrastructures vont poser problème, aussi, au Royaume Uni, avec 100 milliards à dépenser pour le démantèlement des plate-formes pétrolières, dont pas un sou du privé. Là, la trouée du cerveau qui leur servit de première ministre, pourra être contente. Elle en a bien profité en son temps.
Effondrement aussi des structures politiques, avec la baisse de 71 % de la presse écrite en France depuis 1980. Contrairement à l'URSS, le "Monde", et le "Figaro', ne sont pas sauvés par la pénurie de papier chiotte.
Piqure de rappel aussi de la presse : les américains, désormais, sont trop cons ou trop gros pour s'engager dans l'armée. Ce n'est plus l'époque de "band of brothers".
Soudain, certains, retrouvent la lune montrée par le doigt du sage ; la croissance va être finie. Notons bien, qu'à mon avis, les infrastructures chinoises ne mettront pas 50 ans à s'effondrer. Elles y arrivent beaucoup plus rapidement.
France : à Nice, les habitants ont goûté la joie du sans électricité dans les grandes largeurs. C'est pas loin de Gênes, Nice. Mais comme dit le proverbe, quand il y a de l'Heu gênes, y a pas de plaisir...
Une note de comique à rajouter : on annonce le manque de 635 000 pilotes dans les 20 prochaines années. Moi, je noterais l'absence totale de cerveau chez Boeing et les auteurs de l'article qui rapportent ce chiffre. A rapprocher de l'article disant que les américains, sont, globalement, très cons, et très obèses.