CHUTE DE LA CONSTRUCTION NEUVE...
15 Octobre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Politique, #Immobilier
" Le carburant réservé à ceux qui peuvent le payer est une situation impossible.
1 Parce que le coût d'une ressource réservée à quelques privilégiés est intenable.
2 Parce que tout le système est basé sur le bougisme: vous habitez en A et aller travailler en B, Trucmuche habite en B et va travailler en A, etc...
3 Si le marché de la voiture (je ne parle pas de la totalité des transports encore) dégonfle ne serait-ce que de moitié (que dis-je? 20% suffisent probablement), cette industrie est morte.
4 La seule réduction ou disparition de ce marché surtaxé provoquerait la faillite de l'Etat. Et que sais-je encore..... "
En Attendant, le prix de l'essence est une composante de la chute de la construction résidentielle. Il reste que ce point de vue, est le mien. La montée délibérée du prix, voulue par décision politique est intenable.
Comme d'ailleurs, est intenable le statu-quo.
La chute de la construction neuve elle, est due selon batiactu à la fin de l'APL accession et au coup de rabot sur le PTZ, panaché d'augmentation des prix.
Il reste que dans le "reste à vivre", et les dépenses contraintes, le poste carburant n'est pas négligeable. Les 200 euros mensuels de budget, peuvent peser lourd.
Mais l'important n'est pas tant dans la remise à plat, inévitable, que dans la préparation de l'avenir, totalement inexistante.
Sans doute, ce marché immobilier à plusieurs vitesses (vu les différences de prix en France, il faudrait affiner ce marché, entre celui de l'imbécilité parisienne, et celui de la paupérisation rurale ou urbaine des villes en décroissance), subit il un cliquet à la baisse qui ne remontera pas. L'automobile, elle, durera plus longtemps (le prix n'est pas le même), mais sans doute pas guère plus.
Effectivement, comme le dit l'internaute, sans utilisation massive, la ressource devient inabordable, elle le devient aussi pour les riches. D'abord parce que l'infrastructure et son entretien sont vites abandonnées.
En effet aussi, il suffit qu'un marché baisse souvent de quelques % pour entrainer sa fin, parce que les mammouths qui sont dans leur biotope ne sont pas adaptés à un autre.
Quand on voit le poids de l'automobile dans le budget de l'état, on peut prévoir des difficultés...
La cartographie du logement en France, elle donne un résultat sans appel. Le million de logements manquant, n'a jamais manqué. Il y a surabondance, quasiment partout. Mais des taux très bas, une inflation qui augmente et qui n'allégera pas les remboursements, les salaires n'augmentant pas.
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