AVENIR DU GAZ NATUREL...
22 Novembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
L'objectif gouvernemental, en lui même, n'est pas idiot (réduire la consommation).
Mais le biais utilisé, l'est : blocage des salaires, augmentation des dépenses contraintes, et surtout, répartition des sacrifices loufoque.
Epargnés les inutiles croisières, les futiles voyages en avions, sous le boisseau, la détaxation du kérosène, les tankers qui polluent comme des dizaines de millions de voitures, les navires comme un million, la Chine et l'Inde qui polluent aussi comme des cochons...
Epargnés aussi des critiques les croisières qui pourtant, au niveau santé s'apparente à se vautrer dans une bâche à huile de sidérurgie, et au niveau radioactivité à plonger dans une piscine... La condition de vie des mineurs de Germinal ? Va t'on l'interdire ?
Epargnés aussi, la consommation des 20 % les plus aisés, qui consomment 80 % du total ! Combien coûte en énergie un Carlos Ghosn est ses villas partout dans le monde ? Suis je bête ! Il n'y allait jamais !
Le gaz nat, sera l'énergie de demain ? J'ai comme un doute.
Il ne vient plus que de Norvège (en augmentation) et de Russie. Mais quand le gaz manquera en Grande Bretagne, inutile de dire que nous n'en recevrons plus un M3. Les tuyaux passent par la Grande Bretagne. Le fournisseur Hollandais et l'algérien disparaissent progressivement, comme ont disparu notre production. Ah si, on produit 0.1 % de ce qu'on consomme...
On se cramponne à un nucléaire, vieillot et désuet.
Bizarrement, l'Espagne a une politique plus cohérente. Elle n'a pas de lobby à qui faire plaisir, ou plutôt si. Celui du renouvelable.
Faire la transition est une chose. Cracher à la figure des pauvres en est une autre.
"Car n’oublions pas qu’il a devant lui un gouvernement thatchérien de gauche (le principal conseiller de Macron est d’ailleurs Mathieu Laine – un homme d’affaires de la City de Londres et qui est, en France, le préfacier des œuvres de la sorcière Maggie), c’est-à-dire un gouvernement cynique et impavide, qui est clairement prêt – c’est sa grande différence avec tous ses prédécesseurs – à aller jusqu’aux pires extrémités pinochetistes (comme Maggie avec les mineurs gallois ou les grévistes de la faim irlandais) pour imposer sa « société de croissance » et ce pouvoir antidémocratique des juges, aujourd’hui triomphant, qui en est le corollaire obligé. Et, bien sûr, sans avoir quoi que ce soit à craindre, sur ce plan, du servile personnel médiatique français. Faut-il rappeler, en effet, qu’on compte déjà 3 morts, des centaines de blessés, dont certains dans un état très critique. Or, si ma mémoire est bonne, c’est bien à Mai 68 qu’il faut remonter pour retrouver un bilan humain comparable lors de manifestations populaires, du moins sur le sol métropolitain. Et pour autant, l’écho médiatique donné à ce fait effarant est-il, du moins pour l’instant, à la hauteur d’un tel drame ? Et qu’auraient d’ailleurs dit les chiens de garde de France Info si ce bilan (provisoire) avait été l’œuvre, par exemple, d’un Vladimir Poutine ou d’un Donald Trump ?"
C'est vrai, mais avec le scrupule dans la chaussure. En effet, la première britannique avait un gisement de pétrole et de gaz gigantesque pour payer ses conneries de vieille bique au cerveau trouée. Sans cela, elle aurait eu un effondrement économique de premier plan.
Son père, épicier, payait trop d'impôts ? Maintenant, au Royaume Uni, l'épicier a disparu. Le petit commerçant, ou même le gros, n'existe simplement plus dans beaucoup de quartiers. Elle mérite vraiment, de se faire cracher dessus, cette pauvre cloche.
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