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LA PREMIERE PHASE DE L'EVENEMENT...

28 Novembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Les gilets jaunes sont une phase. Quand  un processus, l'effondrement énergétique, celui qui a donné son nom à ce blog, devient événement.
La carence politique du p'tit marquis de belgueule est ici emblématique. Au lieu de dire la vérité (encore faudrait il qu'il la soupçonne), il la cache sous un mot "transition énergétique", et fait les poches des français.

La vérité, il faut la dire :

"(...) Bien que la prudence politique invite à rester dans le flou, et que la mode intellectuelle soit celle de l’incertitude quant à l’avenir, j’estime au contraire que les trente-trois prochaines années sur Terre sont déjà écrites, grosso modo, et que l’honnêteté est de risquer un calendrier approximatif. La période 2020 – 2050 sera la plus bouleversante qu’aura jamais vécu l’humanité en si peu de temps. À quelques années près, elle se composera de trois étapes successives : la fin du monde tel que nous le connaissons (2020-2030), l’intervalle de survie (2030-2040), le début d’une renaissance (2040-2050).

L’effondrement de la première étape est possible dès 2020, probable en 2025, certain vers 2030. Une telle affirmation s’appuie sur de nombreuses publications scientifiques que l’on peut réunir sous la bannière de l’Anthropocène, compris au sens de rupture au sein du système-Terre, caractérisée par le dépassement irrépressible et irréversible de certains seuils géo-bio-physiques globaux. Ces ruptures sont désormais imparables, le système-Terre se comportant comme un automate qu’aucune force humaine ne peut contrôler. La croyance générale dans le système libéral-productiviste renforce ce pronostic. La prégnance anthropique de cette croyance est si invasive qu’aucun assemblage alternatif de croyances ne parviendra à la remplacer, sauf après l’événement exceptionnel que sera l’effondrement mondial dû au triple crunch énergétique, climatique, alimentaire. La décroissance est notre destin.

La seconde étape, dans les prochaines années trente, sera la plus pénible au vu de l’abaissement brusque de la population mondiale (épidémies, famines, guerres), de la déplétion des ressources énergétiques et alimentaires, de la perte des infrastructures  (y aura-t-il de l’électricité en Île-de-France en 2035?), et de la faillite des gouvernements. Ce sera une période de survie précaire et malheureuse de l’humanité, au cours de laquelle le principal des ressources nécessaires proviendra de certains restes de la civilisation thermo-industrielle, un peu de la même façon que, après 1348 en Europe et pendant des décennies, les survivants de la peste noire purent bénéficier, si l’on peut dire, des ressources non consommées par la moitié de la population qui mourut en cinq ans. Nous omettrons les descriptions atroces des rapports humains violents consécutifs à la cessation de tout service public et de toute autorité politique, partout dans le monde. Certains groupes de personnes auront eu la possibilité de s’établir près d’une source d’eau et de stocker quelques conserves alimentaires et médicamenteuses pour le moyen terme, en attendant de réapprendre les savoir-faire élémentaires de reconstruction d’une civilisation authentiquement humaine.

Sans doute peut-on espérer que s’ensuive, autour des années cinquante de ce siècle, une troisième étape de renaissance au cours de laquelle les groupes humains les plus résilients, désormais privés des reliques matérielles du passé, retrouvent tout à la fois les techniques initiales propres à la sustentation de la vie et de nouvelles formes de gouvernance interne et de politique extérieure susceptibles de garantir une assez longue stabilité structurelle, indispensable à tout processus de civilisation.

Ce type de sentences aussi brèves qu’un slogan peuvent entraîner une sensation de malaise chez le lecteur qui viendrait à se demander si la présente tribune n’est pas l’oeuvre d’un psychopathe extrémiste qui se vautre dans la noirceur et le désespoir. Au contraire, débarrassés d’enjeux de pouvoir et de recherche d’effets, nous ne cessons d’agir pour tenter d’éviter la catastrophe et nous nous estimons trop rationnels pour être fascinés par la perspective de l’effondrement. Nous ne sommes pas pessimistes ou dépressifs, nous examinons les choses le plus froidement possible, nous croyons toujours à la politique. Les extrémistes qui s’ignorent se trouvent plutôt du coté de la pensée dominante – de la religion dominante – basé sur la croyance que l’innovation technologique et un retour de la croissance résoudront les problèmes actuels.

Si notre prospective est la plus rationnelle et la plus probable, reste à en convaincre les militants d’EELV, les Français et tous nos frères et sœurs en humanité.  Un invariant cognitif de la psychologie sociale empêche que ceci soit possible en temps voulu. Cependant, les orientations politiques déduites de cette analyse deviennent relativement faciles à décrire : minimiser les souffrances et le nombre de morts pendant les décennies à venir en proposant dès aujourd’hui un projet de décroissance rapide de l’empreinte écologique des pays riches, genre localisme biorégional basse-tech, pour la moitié survivante de l’humanité dans les années quarante. Autrement dit, profiter de la disponibilité terminale des énergies puissantes et des métaux d’aujourd’hui pour forger les quelques outils, ustensiles et engins simples de demain (les années trente), avant que ces énergies et ces métaux ne soient plus accessibles.

Un exemple entre mille : arrêter au plus tôt la fabrication de voitures (thermiques ou électriques) pour confectionner des foultitudes d’attelages robustes susceptibles d’être tractés par des chevaux, ainsi que des millions de vélos qui peuvent durer longtemps si l’on stocke et entretient bien les parties métalliques et caoutchouteuses. Sans surprise, notre perspective générale ne semble pas encore partagée par la majorité des écologistes qui tiennent leurs Journées d’été européennes à Dunkerque. Ainsi, la plénière finale du samedi 26 août est-elle en partie consacrée à la relance de « croissance industrielle » en Europe. Un élan vers le pire."

Yves Cochet"

En réalité, je ne partage pas tout à fait ce point de vue. Si la période risque d'être vigoureuse, elle peut être entièrement différente de celle décrite. On peut voir émerger un pouvoir aussi dictatorial qu'impitoyable, mais qui n'aura pas comme celui du p'tit marquis de Belgueule, le souci des riches, et de les maintenir dans ses illusions.
Le 1 % aisé, consomme 40 % de l'énergie. Donc, toute tentative de réduire vers le bas est voué à l'échec. Et surtout les réserves des grandes villes mondialisées, peuplées d'électeurs décervelés et macronistes mourront de manière beaucoup plus violentes que les campagnes. En effet, combien de ressources d'eau potable ???

Il ne leur restera plus qu'à lire la Bible, et le passage de l'exode. En se garnissant d'armes et de munitions, pendant que les femmes porteront les bagages.

Pendant ce temps, les ouinneurs vont gueuler contre l'augmentation des redevances aéroportuaires dans la très subventionnée industrie des transports aériens. Disons la vérité, cette industrie, malgré ses business plans, est condamnée.

Les "experts" (lire : abrutis) du GIEC, ont bâtis leurs prévisions sur des schémas irréalistes. Celui de l'exploitation de 100 % des réserves énergétiques. Alors que l'on a rarement mieux que le dit la loi de Pareto ; 20 %.

Les dits experts sont des courtisans, doublés de menteurs et d'escrocs. Rien ne les intéresse plus que leurs petites carrières.

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C
le giec ... voir l'argumentation à la rescousse :<br /> https://www.20minutes.fr/planete/2352307-20181010-rapport-giec-climat-bourre-erreurs-intox-arguments-fragiles<br /> <br /> " pour démontrer le supposé manque de sérieux de ce travail scientifique. Il dénonce par ailleurs la mesure, dans une île de la Caraïbe, d’une température de 0°C pendant un mois, ce qui lui paraît « quelque peu invraisemblable pour les Tropiques », ou encore « des moyennes établies à partir d’informations pratiquement inexistantes : pendant deux ans, les températures au-dessus des terres de l’hémisphère sud ont été estimées à partir d’un seul site en Indonésie ».<br /> <br /> Boris Leroy, écologue au Muséum d’histoire naturelle, ayant déjà travaillé sur ce genre de jeux de données, fustige cette pratique : « L’article semble remettre en cause le rapport sur la base d’exemples locaux d’aberrations."<br /> <br /> donc y savent pas écrire les pays correctement, y foirent les relevés, y savent pas que tropicalement y a un seuil thermique indépassable, y savent que dans le rapport y a des aberrations " locales "<br /> <br /> mais c'est quand même rock solid...<br /> <br /> j'adore. la meme mauvaise foi et l'incapacité d'admettre quoi que ce soit que dans les autres sujets.<br /> <br /> le système est verrouillé il ne déboulonnera pas. <br /> <br /> par contre yves cochet regarde trop walking dead, il avait annoncé plus d'avion ni de tourisme pour 2005...<br /> <br /> macron, gilet jaune, même combat, même bande de cons. <br /> <br /> c'est pas la fin du monde, mais l'essoufflement d'une civilisation qui n'a que trop fait d’itération sans vraiment évoluer.<br /> <br /> photo 1900-2018:<br /> sur l'ecole, identique. <br /> le déplacement, à performance amélioré bien entendu c'est la même forme, le même plan. on ne vole pas. alors que ca réglerait le pb d'infrastructure routière...<br /> <br /> électriquement on achemine en 220 mais on convertit tout en DC pour de l’électronique, pourquoi à la place de linky ne pas mettre un BON convertisseur AC DC post compteur et avoir tout en 24v dans un foyer... trop con aussi pour le proposer, c'est mieux de mettre 30 petits transformateurs de merde chinois à 70% de rendement.... <br /> le solaire c'est DC, pour utiliser les appareillages communs faut un inverteur, c'est complètement con, y a encore une perte dans le chaînage électrique.<br /> <br /> la transition elle n'a même pas commencé réellement dans la gueule des milliards d’abrutis qui peuplent cette putain de planète et ne méritent pas de vivre. et ca tombe bien c'est pas prévu au programme.
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H
@tgee :<br /> L'hydrogène n'est pas une source d'énergie, mais un vecteur d'énergie. Autrement dit, pour produire assez d'hydrogène pour avoir l'équivalent énergétique d'un baril de pétrole, il faut... un baril de pétrole (en fait, il faut un peu plus, à cause de la déperdition), ou l'équivalent sous une autre forme d'énergie.<br /> <br /> L'hydrogène, c'est bon pour compléter le solaire (on utilise l'hydrogène, extrait au moyen de l'électricité fournie par une centrale solaire, pour produire de l'électricité quand le soleil ne brille pas) mais c'est à peu près tout. Ça peut aider à sauver la civilisation, mais surement pas sur tout un continent, ne serait-ce que parce qu'il faut de l'énergie pour construire des panneaux solaires, et des matériaux rares. Le solaire revient cher, parce que les panneaux sont à remplacer tous les 20 ans minimum.<br /> <br /> @ Le Gaulois libre :<br /> <br /> "Si aujourd'hui nous n"avions pas inventé l'automobile, nous serions menacés par les déjections des milliards de chevaux nécessaires à nos déplacements, et sans compter les pets de ces véhicules hippomobiles, et les quantités astronomiques de foins pour les nourrir. Nous serions menacés de pollution et de famine prochaine, car les terres arables ne seraient plus suffisantes pour nourrir les cavaliers et leurs montures."<br /> <br /> Si nous n'avions pas inventé l'automobile, le tracteur n'aurait pas été inventé non plus, donc la production agricole serait restée stable, et par conséquent les populations humaines et chevalines seraient restées ce qu'elles étaient en 1900. Que ce soit par dénatalité, guerres, famines, épidémies, peu importe, c'est le résultat qui compte). Les humains sont comme les chevaux et les autres animaux : leur nombre dépend de la quantité de nourriture disponible.<br /> <br /> Par ailleurs, les catastrophes se produisent. Au 19e siècle, en Irlande, une maladie de la pomme de terre a fait diminuer la population de l'île de moitié, par la faim et par l'exil. On ne compte plus les civilisations qui se sont effondrées : les Mayas, Angkor...<br /> <br /> Penser que notre civilisation est éternelle, c'est faire preuve d'un optimisme déraisonné, à mon humble avis.
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T
Oui, c'est un vecteur, je pense que lien est clair la dessus. Mais il ne faut pas oublier l'énergie nucléaire à vectoriser. Thorium après uranium. Le dernier effondrement c'était l'union soviétique et c'était pas vraiment un problème d'énergie.<br /> Alors, oui c'est intéressant de voir la pédagogie qui va être faite aux gilets jaunes, parce que mal géré ca va être ca https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Nettoyage_ethnique, plutôt que la lutte des classes (banqueroute des etats qui doit pas être une solution naturelle pour un banquier, et qui de toute façon tuera les retraites).
H
Yves Cochet est un écolo. Il a fait partie d'EELV.<br /> <br /> Et qui trouve-t-on chez les écolos, à EELV ? Des immigrationnistes fous, comme Emmanuelle Cosse, qui voulait que la France accueille un nombre ILLIMITÉ de migrants, "pour des raisons morales", comme elle l'a écrit dans un tweet.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/08/25/25002-20150825ARTFIG00068-migrants-la-patronne-d-eelv-prone-l-accueil-de-tout-le-monde.php<br /> La vidéo est brève, mais elle vaut son pesant de moutarde (bio). Cosse voudrait que la France suive l'exemple du Liban, qui accueille 25% de réfugiés dans sa population...<br /> <br /> Emmanuelle Cosse est (était ?) Mme Baupin. Donc surement pas la plus qualifiée pour parler de "morale"...<br /> <br /> Les écolos comme Yves Cochet disent souvent des choses sensées, mais ils sont perdus parmi les opportunistes genre Cosse ou Jean-Vincent Placé, qui ne connaissent rien à l'écologie, et n'ont ni lu ni écouté Yves Cochet. Pire, ils s'en foutent, ou n'ont rien compris, mais voient dans l'écologie un moyen de faire carrière. Le pire, parmi ces zigotos, étant Jean-Vincent Placé.<br /> <br /> Yves Cochet pense que l'effondrement sera comme la peste noire au 14e siècle : le tiers ou la moitié de la population décède en cinq ans, et ensuite on reconstruit une civilisation (écolo et politiquement correcte ?) dans un monde neuf. Ne sait-il donc pas que la peste noire n'a tué que les humains, épargnant la végétation et les ressources naturelles ? Le pétrole, le charbon, l'uranium, qui seront encore là après 2030 ou 2040, seront inexploitables sans la haute technologie actuelle, qui n'existera plus. <br /> <br /> Supposons simplement qu'après 2030, les importations de pétrole et de gaz naturel deviennent négligeables en France. Le pétrole et le gaz naturel n'étant pas renouvelables, si ce n'est pas le cas en 2030, ce sera plus tard, mais ça viendra inéluctablement, bien avant la fin du siècle. Les panneaux solaires, les éoliennes ? Ce ne sera pas suffisant, cela a été souvent démontré. Voir le site de Jean-Marc Jancovici pour les détails.<br /> <br /> Je vois mal un monde où la moitié des humains seront morts de faim ou suite aux guerres (conséquences des mouvements de population) recommencer à extraire du pétrole du fond de l'océan... Le savoir-faire aura disparu, en dix ans de chaos, et les ressources aussi. Il n'y aura plus d'école, parce qu'il n'y aura plus d'État pour payer les profs, sauf au niveau des villages, où les parents se cotiseront, en nature, pour que l'un d'eux (ou l'une d'elles) apprenne à lire et à compter aux enfants.<br /> <br /> Yves Cochet veut utiliser la traction animale. Mais pour se nourrir, un cheval a besoin de quatre fois plus de surface agricole qu'un humain. La France de Louis XIV avait cinq millions de chevaux, qui consommaient autant que 20 millions d'êtres humains. Voila pourquoi la population humaine n'arrivait pas à dépasser 20 millions d'hommes, même avec 90% de la population occupée à cultiver la terre, dans un pays qui avait moins de forêts qu'il n'en a maintenant. La moitié des terres cultivables servaient à nourrir les chevaux, sans lesquels la population aurait été encore moins nombreuse, parce que l'agriculture n'aurait pas dépassé le stade du jardinage. On ne fait pas pousser du blé dans un jardin.<br /> <br /> Cette agriculture était bien sûr entièrement bio, donc produisait, en ce qui concerne le blé, 40% de moins à l'hectare qu'actuellement. Et elle nécessitait beaucoup, beaucoup plus de main-d'œuvre.<br /> <br /> Je laisse de côté les millions d'hectares bétonnés depuis l'époque de Louis XIV (en bon optimiste, je postule que c'est compensé par la pomme de terre, qui n'existait pas sous Louis XIV), et je suppose qu'en suivant les méthodes proposées par M. Cochet on arrive à nourrir 20 millions de personnes sur le territoire de la France métropolitaine, comme sous Louis XIV. Cela veut dire qu'il faudra que 45 millions de personnes (au moins) disparaissent du territoire français, puisque nous sommes 65 millions actuellement. Vaste programme, comme on disait pendant la guerre d'Algérie.<br /> <br /> Tout le monde essaiera de faire partout des 20 millions de gagnants qui auront la chance fabuleuse de (sur)vivre comme les paysans de l'époque de Louis XIV, sachant que les 45 millions de perdants, eux, vont mourir. Ça risque d'être assez affreux à voir, et au final il risque d'y avoir 90% de perdants, quand des millions de citadins affamés iront piller les campagnes, et dans les mois qui suivent tout le monde mourra de faim, parce que le pays aura été dévasté, les réserves de grains dévorées, etc.<br /> <br /> Si quelqu'un pouvait me démontrer que tout ce que je viens d'écrire, c'est des conneries, ça me rassurerait, en tant que père de famille.
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R
Que la trame influant sur le résultat final ne soit pas tout à fait la même du fait que depuis Louis XIV il y a eu des tas de petites avancées techniques submergées par la vague technologique, que l'on redécouvrira un peu comme l'on redécouvre en objet laid mais que l'on pense utile lorsque on trie les greniers après un décès, le fond est bien évidemment plausible. Et je pense que les gens n'imaginent pas à quel point il faudra non seulement faire un choix entre se passer ou non du dernier i-phone, mais aussi faire des choix de qualité de vie (qui s'impose déjà pour les soins). Puis viendra peut-être, en concomitance des difficultés matérielles de tous ordres, l'émergence ou la redécouverte de plus ou moins nouvelles philosophie dues à l'effondrement de la toute puissance de l'économie qui sera tombée de son piédestal. Ceci sera peut-être un des gains heureux.
S
C'est bien pire que cela. Jusqu'aux années, disons 50-70, toute dépletion ou forte régression aboutissait à un resserrement de la population dont une partie pouvait encore émigrer sur des territoires à peu près exempts de l'homme et de sa technologie. Depuis, outre le fait qu'il n'y a quasiment plus de lieu non salopé par l'homme, ont été implantés un paquet de centrales nucléaires, de centrales thermiques, d'usines de fabrication de divers composés chimiques, de gazoducs/oléoducs ou de plate-formes pétrolières, partout. Tous ces appareils nécessitent une surveillance constante et une maintenance adaptée voire préventive.<br /> En cas de forte secousse sociale finissant logiquement en un léger retour arrière, les survivants de ce nettoyage auront de nombreuses épées de damoclès au-dessus de leurs têtes puisque ni surveillance ni maintenance ne pourront être effectuées. Je gage que, dans votre exemple d'environ 20 millions de survivants, ce qui me parait déjà beaucoup vu que les fourches et les sabres ont disparu comme moyen de coercition (sauf pour les "déséquilibrés"), le nombre tendra assez vite à se réduire méchamment par divers mécanismes d'entropie ou d'auto-réaction non planifiée. Qui de surcroît se répandront longtemps sans trop de difficulté permettant aux derniers survivants de se retrouver plombés gravement, sans espérance de soins pointus.<br /> Il reste à espérer que le lieu de déflagration sera unique, ou du moins assez en avance des autres, pour imaginer que les pays voisins s'associent pour contenir le danger. Ce qui n'est pas gagné quand on voit ne serait-ce que la manière dont économiquement, et en temps non troublé, certains de nos voisins pourrissent les autres sans trop d'état d'âme.
G
Cochet oublie un truc : le nucléaire. En cas d'effondrement, la France deviendra un désert radioactif inhabitable une fois ses 60 centrales tchernobylisées. Pareil ailleurs. <br /> C'est toute la différence entre aujourd'hui et les années 50 : à l'époque on pouvait espérer s'en sortir "comme avant". Aujourd'hui : plus du tout.
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M
Personnellement je suis convaincu de ce que dit Yves Cochet, mais personne ne semble comprendre cela. Hélas, les gilets jaunes sont les derniers à comprendre les enjeux écologiques, ainsi que la cause de leur malheur. Même toi, Patrick tu fait semblant de ne pas bien comprendre les enjeux. Faire porter le chapeau à Macron de ce qui arrive avec les gilets jaunes, c'est avoir la vue un peu courte. Faire porter le chapeau aux "riches" qui affameraient les pauvres, c'est être un peu simpliste. Moi j'estime qu'il faut lutter contre tous ces raccourcis qui ne font pas beaucoup avancer le débat. La vérité, c'est que les ressources naturelles commencent à manquer, et ça n'ira pas en s'améliorant, c'est sûr.
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C
""les gilets jaunes sont les derniers à comprendre les enjeux écologiques, ""<br /> FAUX FAUX FAUX<br /> <br /> le gilet jaune ne veut plus être pris à la gorge à payer de taxe et exige un litre d'essence à 1,3€ max, la planète il s'en contre branle.
B
« Gilets jaunes »: les Français appuient de plus en plus massivement le mouvement.<br /> <br /> Selon notre enquête Odoxa-Dentsu Consulting, 84 % des Français trouvent désormais la contestation justifiée.<br /> <br /> Plus les jours passent, plus l'adhésion des Français aux «gilets jaunes» progresse. 84 % des Français trouvent le mouvement justifié, selon notre enquête Odoxa-Dentsu Consulting réalisé avec Franceinfo. C'est 7 points de plus que lors de la dernière vague du 22 novembre, et 10 points de plus par rapport à la première mesure, du 16 novembre. <br /> <br /> «Ni les images de violences et de dégradations choquantes de ce week-end, ni surtout l'intervention d'Emmanuel Macron mardi n'ont permis d'atténuer le soutien au mouvement. Bien au contraire, il semble même que l'intervention d'Emmanuel Macron et ses annonces n'ont fait que renforcer la colère», analyse Gaël Sliman, le président d'Odoxa. <br /> <br /> Les sympathisants du Rassemblement national (96 %) sont ceux qui soutiennent le plus les «gilets jaunes», suivis des Insoumis (92 %) et des socialistes (90 %). <br /> <br /> L'adhésion tombe à 77 % chez les sympathisants Les Républicains. <br /> <br /> Les macronistes sont partagés: 50% trouvent le mouvement justifié, autant pensent le contraire.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/politique/2018/11/28/01002-20181128ARTFIG00245-gilets-jaunes-les-francais-adherent-de-plus-en-plus-massivement-au-mouvement.php
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T
La transition énergétique, c'est ça:<br /> https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Production_d%27hydrog%C3%A8ne<br /> Plus des économies d'énergies. Et même en transport, il y a une marge énorme. C'est pas pour rien que blablacar, uber ou taxify valent des milliards. Ce n'est que le début d'un monde optimisé par l'intelligence artificielle. Apres qu'un cochet parle de bourrins, c'est pas si étonnant...
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L
Pour ceux qui veulent faire peur aux vierges effarouchées, il y a aussi l'Apocalypse de saint Jean dans la Bible, ça fout achtement les chocottes...<br /> <br /> L'être humain passe sont temps à se foutre la pétoche, que ce soit en attendant un Messie, ou au passage de l'an 1000, idem en 2000, sans compter les innombrables fins du monde.<br /> <br /> Si aujourd'hui nous n"avions pas inventé l'automobile, nous serions menacés par les déjections des milliards de chevaux nécessaires à nos déplacements, et sans compter les pets de ces véhicules hippomobiles, et les quantités astronomiques de foins pour les nourrir. Nous serions menacés de pollution et de famine prochaine, car les terres arables ne seraient plus suffisantes pour nourrir les cavaliers et leurs montures.<br /> <br /> Pendant longtemps le sel était si rare qu'il valait son pesant d'or, pourtant c'est probablement l'une des choses les plus abondantes sur terre... C'est dire que les délires des rationnels à courte vue ne sont pas prêts de renouveler le genre de scénario catastrophe...
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